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Gilets jaunes : aujourd’hui le Chaos, demain ce sera la Chienlit

de Gérard GAUTIER
Publié le Dernière mise à jour le

Depuis le 17 novembre, le président et le gouvernement sourds à la montée des aigreurs, légitimes, sur le fond, des Gilets jaunes, participent, à la montée de la violence.

Aujourd’hui, c’est le Chaos …demain ce sera la… « Chienlit ».

Comme « force doit rester à la loi » il se peut que soit décrété bientôt… l’état d’urgence !
De fait cela peut être la stratégie gouvernementale qui n’a pas répondu autrement qu’en faisant la sourde oreille. Voire le mépris

Car demain il va accuser les « gilets jaunes » d’être les responsables des dépôts de bilans. Qui immanquablement vont venir assombrir la situation économiques. Et de leur corollaire, les licenciements de salariés.

En dehors des mesures d’urgence concernant les taxes sur les carburants, il lui appartenait de dire, haut et fort, les niches de financements publics sources de fiscalité galopante, qu’il allait supprimer.
C’est-à-dire de traiter les causes et non les conséquences!

Des suggestions faites au président Sarkozy le 26 août 2011 au moment du Plan d’austérité du président Sarkozy, peuvent être actualisées.

Monsieur le président de la République… Vous n’auriez pas oublié quelque chose ?

En fait comme l’avait déclaré le président Macron il faut des réformes institutionnelles girondines.

Ainsi celles proposées, sans relâche, depuis 1989 par l’association Blanc C’est Exprimé, à tous les gouvernements et partis, peuvent éventuellement servir de base de réflexion ?

C’est urgent car les politiciens, responsables de la situation actuelle, cherchent déjà des formules pour continuer, demain, à « ne pas traiter les vrais problèmes »… Cela en se cachant derrière d’autres étiquettes.

Or lorsque est marqué son millésime, sur une bouteille poussiéreuse, il vaut mieux le goûter avant de le servir aux invités.

Certains sont bouchonnés…

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3 commentaires

Penn kalet 3 décembre 2018 - 21h17

Les girondins ont été jacobins je l’ai déjà expliqué dans des commentaires précédents.La période révolutionnaire et ses causes étaient très complexes et contenaient des éléments contradictoires ,évidemment une des conséquences aura été la fin de l’autonomie bretonne .Tout comme les objectifs du premier conflit mondial ,si l’on peut parle d’objectifs… ne visaient pas la destruction de cinq empires et pourtant cela a été la conséquence de cette boucherie .Je préfèrerais que vous emploieriez le terme fédéraliste au lieu de girondin .Dommage que le fédéralisme ne soit pas une idée porteuse, car en ces moments troublés et incertains ,une république fédérale au sein de laquelle une Bretagne réunifiée autonome aurait toute sa place serait un exemple a suivre pour éviter de s’enfoncer dans une crise que nul ne peut prédire l’issue .

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erwan 3 décembre 2018 - 21h44

Considérer le vote blanc comme un vote exprimé et comptabilisé comme tel, voilà qui peut remettre un peu de démocratie dans notre système. Dire qu’entre la peste et le choléra, on ne veut ni l’un ni l’autre devrait être un droit et considéré comme l’expression d’une réelle opinion, pas comme une abstention. Et pourtant tous les politiques au pouvoir ont toujours repoussé cette possibilité. Pourquoi ? parce que cela deviendrait (surtout en ce moment) le premier parti de France, et obligerait à retourner aux urnes, au lieu de se contenter d’un Président qui n’a eu que 17% des inscrits (24% des exprimés) au premier tour. 17% qui spontanément ont dit « c’est ce Président que je veux », qui peut dire que cette personne, par le jeu des alliances, abstentions, votes blancs non comptabilisés comme exprimés, rejet du candidat opposé diabolisé, qui peut dire, malgré la légalité actuelle d’un tel vote, que ce Président représente la majorité des français ? Depuis des décennies les français votent « contre », et élisent des Présidents par défaut. Ne serait-il pas mieux d’avoir un vrai vote d’adhésion ? Le vote blanc exprimé et comptabilisé peut contribuer à un retour de confiance et à plus de démocratie. A mon avis.

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Breizh-Coin 3 décembre 2018 - 22h06

La dette de la France est de 2 299 milliards d’€. La charge de la dette est de 41 milliards d’€ par an.

La perte d’activité due à la crise financière a été chiffrée à 1 541 milliards d’€ . Soit 65% de la dette. Si ces 65% n’avaient pas été socialisés , les banques devraient assumer seules la charge du remboursement. Soit 712€ en moins par foyer fiscal chaque année.

Cela baisserait mécaniquement les taxes et impôts supportés par les citoyens et les entreprises.

« Les erreurs du secteur bancaire ont jeté le monde et la France dans une crise qui a conduit à une perte d’activité considérable et qui n’est pas encore comblé ». Éric Dor, directeur de la recherche économique de l’IESEG School of Management, rattachée à l’Université catholique de Lille, a tenté de quantifier cette perte d’activité et ses conséquences. »

Aujourd’hui, Les dirigeants ont « les mains liées »
«A la différence de 2008, époque à laquelle les gouvernements disposaient des outils politiques permettant d’empêcher une chute libre, les dirigeants actuels affronteront la prochaine récession les mains liées», écrit Nouriel Roubini. Tout en soulignant que les niveaux globaux de dette sont supérieurs à ceux d’avant la crise. Il conclut: «Lorsqu’elles surviendront, la crise et la récession de demain pourraient être encore plus sévères et prolongées que celles d’hier.»
Nouriel Roubini Professeur d’économie à la School of Business de l’Université de New York
Le 7 septembre 2006( Deux Mille Six), Nouriel Roubini, annonça lors d’un débat au Fonds monétaire international (FMI) qu’une crise couvait. L’assistance se montra sceptique, voire goguenarde.

L’ensemble des dettes sur la planète est égal à 324% du PIB mondial.

Il est fort probable que très prochainement la plupart des dirigeants décident soit d’effacer une partie de cette dette insoutenable , soit de nous emmener tous dans un nouveau conflit qui lui aussi sera mondialisé.

Pour mémoire un résumé de la « crise grecque »(laboratoire de l' »emprunt forcé »):

Depuis leur arrivée au chevet « du malade de l’Europe » qu’ils avaient eux-mêmes empoisonné :
· 9 plans d’austérité, 3 mémorandums et 450 réformes.
· Une baisse des salaires et retraites entre 30 et 35%.
· Une hausse des impôts de 53%.
· Un taux de chômage scotché à près de 20%.
· Un PIB qui aura chuté de 25%.
· Un Grec sur deux vivant en dessous du seuil de pauvreté fixé depuis 2015 à 376 €.
· Et pour finir : 288 milliards de prêts (dont à peine 10% ont servi à l’état grec et aux citoyens, les 90% servant à rembourser les créanciers créateurs de dettes).
Car on oublie trop souvent que la dette est une création de monnaie, un investissement sur l’avenir que les banques peuvent, titriser, assurer, vendre, acheter et même effacer si vous les y contraignez.

https://www.linkedin.com/feed/update/urn:li:activity:6471728502239563777

Que les gilets jaunes et l’ensemble des 85% de citoyens qui les soutiennent réclament un référendum pour décider que ces 65% de la charge de la dette (26,650 milliards/an) et jusqu’à extinction de celle-ci ne soit supportée que par les seules bénéficiaires des « plans de sauvetage », à savoir les banques .

La petite Irlande et l’ensemble de sa classe politique ont réussi à alléger le fardeau de la dette en UNE seule nuit.

https://www.linkedin.com/feed/update/urn:li:activity:6475003839790620672

https://www.franceculture.fr/economie/tout-ce-que-vous-avez-toujours-voulu-savoir-sur-la-dette-sans-jamais-oser-le-demander

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