brexit anglais

La Brexit anglais va t-il profiter à la Brittany Ferries ?

de NHU Bretagne
Publié le Dernière mise à jour le

Le Brexit anglais c’est pour le 29 Mars prochain.

Brexit anglais ! Qu’elle soit sans accord ou pas, la sortie de la Grande Bretagne de l’UE Union Européenne demande certains aménagements. Parmi ceux-ci il y en a directement liés à l’insularité de nos voisins britanniques.

Le Ministère britannique des transports vient de passer contrat avec la Brittany Ferries pour un montant global de cinquante millions d’euros.   Également concernées deux autres compagnies pour se réparti 70 millions d’euros. Ces deux autres compagnies européennes sont la danoise DFDS et l’anglaise Seaborne Freight.
C’est la BBC qui l’a annoncé ces jours derniers.

Pour limiter les délais d’attente aux chargements et déchargements des traversées transmanches dus aux nouvelles formalités douanières, il convient d’accroître le nombre de rotations quotidiennes.

brexit

Grands ports européens et proximité évidente et naturelle entre Irlande et Bretagne

Et si accord de sortie ?

Les contrats anticipent une sortie dite dure, c’est à dire sans véritable accord, de la Grande Bretagne de l’Union Européenne. En cas de Brexit négocié, les contrats prévoient que la Brittany Ferries et les deux autres compagnies européennes conserveront une partie des montants prévus.

La compagnie bretonne Brittany Ferries va ainsi mettre en place dix-neuf rotations hebdomadaires transmanches supplémentaires. De Bretagne entre Roscoff et Plymouth. Et en Normandie du Havre à Portsmouth et de Cherbourg à Poole. Sur ces trois lignes, c’est ainsi une hausse de fret globale de près de 50%. Ce marché additionnel représente environ cinquante millions d’euros pour la compagnie bretonne.

A l’heure où la Brittany Ferries vient d’acquérir son premier ferry propulsé au GNV, cette hausse de trafic est plutôt une bonne nouvelle. Ce premier ferry transmanche au GNV sera opérationnel dès l’été prochain et est la première unité d’une série de trois.

Déclaration de Christophe MATHIEU.

Selon le président du directoire de la compagnie bretonne « Notre priorité est de nous préparer au Brexit  qu’il y ait Deal ou No Deal … En augmentant le nombre de rotations sur des routes comme Le Havre/Portsmouth, nous serons en mesure de répondre aux sollicitations du ministère des Transports britannique concernant le scénario du No Deal qui pourrait engendrer des encombrements sur le Détroit. Nous nous efforcerons également de minimiser l’impact sur les clients ayant déjà réservés leurs traversées sur les quelques lignes concernées.

La Brittany Ferries, contre vents et marées.

La compagnie maritime bretonne a été créé en 1973.
Depuis déjà 45 ans, la compagnie maritime bretonne a traversé des périodes fastes et d’autres plus compliquées. Sa flotte actuelle de douze ferries modernes en fait une des plus importantes flottes de transport passagers et marchandises d’Europe.
Le Brexit aura t-il des répercussions négatives importantes sur le trafic passager à compter du printemps prochain ? Nous rappelons que près de 80% des passagers de la compagnie vivent de l’autre côté de la Mor Breizh. C’est à dire du Channel comme disent nos voisins.

 

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4 commentaires

Penn kalet 4 janvier 2019 - 23h39

Malgré que les relations aient été parfois tumultueuses depuis l’arrivée des germains sur l’ile de Bretagne ,l’Angleterre a été l’alliée et le partenaire privilégié de la Bretagne ,les relations se sont atténuées après la perte de l’indépendance .C’était aussi à une époque ou le concept de l’inter celtisme n’était pas mis en avant bien qu’ il était une réalité qui allait de soi sur le plan des similitudes culturelles et linguistiques , mais pas politique ,car du fait du jeu des alliances l’Irlande et l’Ecosse étaient souvent soutenues par la France ,tandis que jusqu’au derniers instants de l’indépendance l’Angleterre a été garante de la souveraineté bretonne ,pas toujours sans arrière pensée non plus ,d’ailleurs les ducs de Bretagne ne s’y trompaient pas vu qu’ils jouaient un habile jeu d’équilibre entre l’Angleterre et la France .La rivalité permanente entre ses deux puissances est une des causes de l’affaiblissement de l’économie bretonne ,vu que nos acteurs économique avaient perdu cette liberté de commercer Malgré lui l’inter celtisme en temps que concept a aussi contribué a mettre à mal la relation anglo bretonne du fait que la mouvance militante bretonne depuis le début du dix neuvème s’est solidarisé avec l’Irlande, qui il est vrai a subit tout de sortes d’ oppression et d’abominations de la part de l’impérialisme anglais .Cependant aujourd’hui nous entrons dans une nouvelle ère qui sur certains aspects est similaire à l’époque précoloniale ,bien que l’Angleterre croit encore à son Commonwealh ,cependant le cout longs trajets pour se rendre vers ces contées lointaines va s’accroitre ,et les éventuelles mesures prises pour lutter contre le dérèglement climatique vont plutôt favoriser les relations maritimes de proximité .La Bretagne exporte trois fois plus vers l’Angleterre qu’elle n’en importe ,c’est une opportunité évidente pour notre agriculture et agro alimentaire qui n’a pas pour vocation à nourrir la planète avec un territoire de environ 35000 km carrés ,le marché anglais très déficitaire en produits alimentaire constitue dans ce sens un débouché raisonnable et durable dans le sens ou c’est un circuit assez court .C’est une opportunité quasi exclusive pour espérer une certaine émancipation de la Bretagne et qui pourrait être toléré par le pouvoir parisien vu que le commerce extérieur français est largement déficitaire .Tout doit être mis en oeuvre de la part des décideurs économiques et le conseil régional ,en s’organisant pour créer un groupe de pression breton à Londres et négocier directement avec le gouvernement anglais .En ce qui concerne la culture je sais que c’est loin d’être simple mais il faudrait intégrer l’Angleterre dans le concert des pays celtique ,au moins inviter ce pays pour les festival inter celtique ,je suis persuadé que la culture et même la langue bretonne aurait beaucoup a y gagner .J’ai pu parfois constater par moi même que les anglais nous considèrent davantage en temps que bretons que les irlandais ,mais moins évidemment que les gallois ou corniques Je ne cautionne pas pour autant le système libéral anglo saxon qui montre également ses limites vu la précarité dans laquelle vivent beaucoup de britanniques ,qui sont de plus en plus mécontents et ont comme en France mis sur le dos de l’Europe cette situation sociale sans issue ,le résultat c’est brexit .

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Penn kalet 13 janvier 2019 - 10h45

Voici un article du télégramme qui contient des arguments supplémentaires que j’aurais pu ajouter dans mon commentaire .

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Penn kalet 13 janvier 2019 - 10h46

Voici un article du télégramme qui contient des arguments supplémentaires que j’aurais pu ajouter dans mon commentaire
letelegramme.fr/bretagne/brexit-les-anglais-de-bretagne-anxieux-13-01-2019-12181028.php

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Penn kalet 17 janvier 2019 - 11h44

Je n »en reviens pas du manque d’intérêt des mouvements bretons ,à l’unanimité pour une fois !!! à ce sujet ,alors qu’il en va de l’avenir de la Bretagne et une opportunité unique à terme pour son émancipation du pouvoir francilien centralisateur et possessif
https://www.letelegramme.fr/france/brexit-les-entreprises-bretonnes-cherchent-a-amortir-le-choc-17-01-2019-12184549.php

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