Le nantais Klez Brandar a parcouru le monde à l’instar de Phileas Fogg, héros créé par son compatriote Jules Verne, à cette différence près qu’il a pris son temps. Après avoir vécu en Amérique du Sud, Nouvelle Zélande, Italie et Espagne, il a atterri à Prague avec ses valises et ses films. Depuis, skateboard sous le bras et appareil photo argentique à la main, Klez se promène dans sa ville d’adoption. Entre deux expositions à Prague de ses divers travaux de nus et de portraits, le photographe s’est lancé dans l’aventure de Triste Mesure. Ce premier livre réalisé avec Marko Luth est un assemblage de saisissants instantanés, recueillis semaine après semaine, pour assouvir l’appétit poétique de son complice.
Deux ans plus tard, parcourant sur son skate des centaines de kilomètres dans Prague Klez a pris d’autres photos, eu d’autres idées, s’est enrichi de nouvelles rencontres et s’est posé encore plus de questions.
Lusk Dizehan, (Mouvement perpétuel en breton) est le résultat de cette expérience de vie, un projet collectif de communiquer autant par les images que par les mots.
Aboutissement provisoire puisque Klez Brandar reste en perpétuel mouvement et ne manque jamais une occasion de créer quelque chose de nouveau à partir d’une interaction, en prenant une photo, écrivant quelques lignes, chantant quelques notes.






















