Né à Nantes en 1969 et diplômé d’une licence de Géographie. Pourtant c’est vers le sport, ma première passion (footballeur et volleyeur) que je me suis dirigé professionnellement. Puis responsable événementiel (Coupe du monde 98, Vendée Globe 2000), responsable marketing et commercial au sein de différentes structures sportives semi-professionnelles et professionnelles.
Enfin à mon compte, j’ai pu en parallèle développer puis soutenir un projet humanitaire au Brésil qui prend aujourd’hui en charge plus de trois mille enfants dans le district de Santos (état de Sao Paolo).Une histoire de près de vingt belles et riches années à laquelle j’ai décidé de mettre un terme. Puisqu’en 2015 l’emploi de ma femme m’envoit le long du littoral vendéen. Là où j’ai découvert la sculpture en même temps que mon histoire familiale ancrée en Sud Bretagne, dans le Pays Vannetais (Ambon).
Sommaire
La découverte de mon passé.
Comment aurais-je pu imaginer que la découverte sur internet, via le site du musée de la compagnie des Indes, de l’existence d’un ancêtre, Joseph Le Gouhinec embarqué comme matelot, à bord du vaisseau le Centaure, bouleverserait autant mon existence ?
Il était revenu du passé ce jeune homme de 25 ans parti de Lorient en Janvier 1754. Pour un périple de deux ans. Et il allait bouleverser mon avenir.
M’imaginant sa vie, à bord de ce grand vaisseau, lors d’escales africaines. Aux Mascareignes et enfin aux Indes. Je le voyais, riche de cette expérience unique, rentré au pays, contant ses multiples aventures à un entourage curieux et fasciné, enraciné lui dans une terre si dure à cultiver.
Il fallait que je le fasse parler.
Si je pensais d’abord à l’écriture c’est pourtant la sculpture qui allait me donner les mots et les plages, la matière.
J’entreprenais donc de sculpter du bois échoué. Afin de donner vie à des animaux sauvages, à une humanité toute exotique que Joseph aura rencontrés.
Une aventure artistique passionnante. Faisant correspondre deux hommes à travers le temps. Puis une nouvelle fois bousculée par le destin qui n’en finit pas de récrire l’histoire. Puisque en mars 2018, c’est à Surzur, tout près d’Ambon, que je vais poser mes ciseaux à bois pour la poursuivre.
A 49 ans, je rentre enfin au pays des miens. Pour humblement poursuivre une aventure débutée il y a près de trois siècles par un morbihannais qui n’imaginait certainement pas que sa mémoire serait ainsi réanimée.
Retrouvez les oeuvres en bois échoué de Stéphane sur Instagram via richard_lg56_