hirondelle

L’hirondelle ne fera plus le printemps en Bretagne.

de Rémy PENNEG
Publié le Dernière mise à jour le

Depuis la nuit des temps, les premières hirondelles reviennent en Bretagne au début du printemps.
Elles ont passé l’hiver en Afrique, bien au chaud. Selon leur migration, nos hirondelles bretonnes auront parcouru plus de dix mille kilomètres aller et retour. Nous rappelons que cet oiseau pèse une vingtaine de grammes.

L’hirondelle, qu’elle soit Hirondelle des fenêtres, Hirondelle rustique ou Hirondelle des rivages, se nourrit exclusivement d’insectes chassés en vol.
Et en Bretagne, les insectes sont de plus en plus rares et de plus en plus toxiques.

L’ hirondelle est tout simplement en voie de disparition en Bretagne.

Il est plus aisé de s’en rendre compte pour les moins jeunes d’entre nous. Quand nous étions enfants, les ciels de Bretagne étaient striés de toutes parts d’hirondelles et de martinets. Aujourd’hui il faut être de plus en plus attentif pour les apercevoir. Si d’une année sur l’autre, la population de ces superbes oiseaux ne diminue que de 3% par exemple, personne ne s’en aperçoit. Il est impossible pour quiconque de se rendre compte d’une si « faible » diminution.

Maintenant, prenez votre calculette.

Soit cent hirondelles la première année en 1990. Seulement moins 3% l’année suivante, soit quatre-dix sept oiseaux. Cent hirondelles dans le ciel, ou quatre-vingt dix sept : personne ne voit la différence. Puis encore moins 3% l’année suivante. Ainsi de suite pendant trente années. Le résultat en 2023 est dramatique : il en reste moins de quarante. En seulement trente ans, 60% des hirondelles ont tout simplement disparu en Bretagne.
Et il en sera ainsi de la plupart des oiseux en Bretagne.

Alors gardez votre calculette et continuez : dans trente ans il ne restera que seize hirondelles !
Mais en fait elles auront totalement disparu.

Disparition totale annoncée de l’ hirondelle du ciel breton.

Parce que cette triste cadence de diminution de population de 3% est l’hypothèse basse. Les insectes dont se nourrissent ces oiseaux annonciateurs de printemps subissent le même sort. Nos pollutions atmosphériques et chimiques les déciment chaque année un peu plus. Puis il y a les conséquences sur la reproduction de leur intoxication. Il y a de moins en moins de lieux de nidification adaptés pour ces oiseaux. Ces quelques facteurs s’aggravant, ce petit 3% est sera malheureusement vite dépassé. De fait ce calcul théorique et linéaire ne tiendra plus très longtemps.

Les enfants qui naissent aujourd’hui ne verront plus d’hirondelles dans le ciel de Bretagne quand ils fêteront leurs trente ans.
Voire avant.

hirondelle

En Bretagne, l’hirondelle ne fera bientôt plus le printemps – Gwennili (Br.), Swallows (En.), Hirondelles (Fr.)

Alors, on fait quoi ?

Notre indifférence, en Bretagne comme dans d’autres pays du monde, est une des raisons majeures de la disparition de la biodiversité.
Il est temps, en espérant qu’il ne soit pas déjà trop tard, de prendre collectivement conscience du réel. Les Bretonnes et les Bretons sont capables de se rassembler pour d’autres causes. Et ils ne le seraient pas pour leur environnement ?

Depuis 1958, sur nos cinq départements de Bretagne, Bretagne Vivante, l’ex SEPNB Société pour l’Étude et la Protection de la Nature en Bretagne, oeuvre pour sauvegarder notre patrimoine naturel.
Website / Lec’hienn : Bretagne-vivante.org
facebook.com/bretagnevivante.sepnb
twitter.com/BretagneVivante
youtube.com/channel/UCrs8cHgb94XzIYcQ_ZhBfkQ
instagram.com/bretagnevivante/

Soutenez votre média breton !

Nous sommes indépendants, également grâce à vos dons.

A lire également

46 commentaires

Klock 24 mars 2018 - 18h50

Je nourris des centaines d oiseux tous les jours j essaie de leur apporter proteine graines fruits ect et pourtant ils meurent sous mes yeux tues et incapables de resister aux pesticides j en ai deja sauves qq uns qui ont des difficultes respiratoires les autres je les rentrent dans ma maison pour qu ils ne meurent pas en plus dans le froidje les garde dans ma main les yeux dans les yeux ca va souvent tres vite heureusement c est un vrai dechirement que puis je faire

Répondre
La Rédaction 25 mars 2018 - 9h34

Merci de ce poignant témoignage. La vraie question : « que puis-je faire » maintenant ? N’aurions-nous pas dû ouvrir les yeux avant, tous, autant que nous sommes ? Sans doute. Mais on a laissé, collectivement, faire le mal. Maintenant est-ce trop tard ? Il n’est jamais trop tard pour mieux faire. Chacun d’entre nous peut agir au quotidien, pour essayer d’inverser la tendance. Rejoignez des comités ou des associations de défense du milieu naturel en Bretagne (au ailleurs) et mettez-vous à leur disposition avec un peu de votre temps, par exemple. Arrêtez net de consommer des produits faisant trop appel aux pesticides et venant de l’autre bout du monde à coup de pollution atmosphérique (connaissez-vous www/locavore-de-Bretagne.bzh ?). Connectez-vous sur les réseaux sociaux à des groupes évoquant ce sujet pour rencontrer d’autres personnes concernées afin d’organiser des actions. Chaque Citoyen(ne) que nous sommes a une petite partie de la solution en mains. Il faut l’utiliser. #CroirePlusEnNous – Merci de nous suivre

Répondre
Philippe 30 mai 2021 - 10h52

Bonjour Klock, sachez que le nourrissage peut aussi être la raison de mortalités importantes. En apportant de la nourriture aux oiseaux, ceci les concentre en un point y compris les malades, ce qui par voie de conséquence facilite le développement d’une épidémie. Pour rappel, il ne faut nourrir les oiseaux que de manière ponctuelle et sur grand épisode de froid, et désinfecter régulièrement les mangeoires. bonne journée

Répondre
Le Korrigan 20 septembre 2022 - 19h01

Les chats domestiques laissés en liberté à l’extérieur, qu’ils soient stérilisés ou non, sont l’un des grands fléaux qui affectent les oiseaux, comme les insectes et petits mammifères (musaraignes, taupes…). L’une des solutions à associer aux autres est de ne plus laisser ces chats domestiques agir librement en espèce envahissante :
1) Stériliser les chats domestiques et les enfermer dans des enclos ou à l’intérieur.
2) Ménager dans le jardin des supports sur lesquels les oiseaux peuvent se percher en voyant le prédateur approcher (environ 1,5 à 2 mètres de hauteur), dont la base est munie d’une barrière empêchant les chats de grimper.
Il faut savoir que le véritable chat sauvage d’Europe, adapté à notre environnement (et ses proies à lui), est diurne. De nuit, il laisse les animaux et insectes tranquilles. Au contraire du chat domestique, asiatique et nocturne, qui attaque au moment où les proies européennes ne l’attendent pas. Un chat domestique (asiatique et nocturne) qui a libre accès à l’extérieur tue, en moyenne 1370 oiseaux et petits mammifères par an. Bien nourri par les humains, il en tue encore une bonne partie… Par instinct de chasse ! Et ne parlons pas de leur rythme de reproduction sans limites incestueuses (qu’ils sont mignons) ! Laisser gambader son chat est une merveilleuse façon de participer à l’effondrement biologique… En gardant bonne conscience !

Répondre
Flaneur 26 mars 2018 - 11h15

Dommage de faire la promotion pour un site http://www.locavore-de-Bretagne.bzh qui n’est qu’une coquille vide pour la partie Trégor et Léon. Car je ne risque plus d’y retourner perdre mon temps. Attendez d’avoir quelques producteurs au moins avant d’en faire la pub. On n’a jamais deux fois l’occasion de faire une bonne impression. C’est l’annonce d’un échec. Dommage l’intention était bonne et correspond à une demande.

Répondre
La Rédaction 26 mars 2018 - 12h21

Dommage de ne pas avoir été sur http://www.locavore-de-cornouaille.bzh pour se rendre mieux compte de ce que cela peut être ! Si, si, on a plusieurs fois l’occasion de faire bonne impression. Il y a des personnes qui comprennent parfaitement qu’une plateforme qui vient d’ouvrir ne peut être très garnie. Ces plateformes citoyennes et totalement gratuites sont réalisées par des Bénévoles qui les font avec leurs propres fonds, sans aucune aide; sur leur propre temps en soirée avec leur boulot, en week end. Après c’est aux Citoyens, dont vous êtes, de les faire vivre pour les garnir. En parler autour de vous … Ce n’est en aucun cas une entreprise commerciale. Vous regardez la partie vide du verre et les plateformes vides. Vous devriez regarder et apprécier la partie pleine et les six autres plateformes. C’est tellement plus facile de critiquer que de crocher dedans !
Vous êtes dans lequel de nos pays de Bretagne ? Les Locavores recherchent des bénévoles …

Répondre
Soukenn 23 avril 2018 - 18h10

Bonjour
Je suis très inquiet pour la colonie d’hirondelles rustiques (entre 40 et 50 couples) que nos bâtiments de ferme hébergent chaque année depuis des dizaines d’années. (j’ai plus de 60 ans et j’ai toujours vu cette colonie arriver entre le 15 mars et le 15 avril)
Nous sommes le 23 avril et seuls 2 couples ont pris possession de leur nid; elles ne sont pas en bonne état physique.

Répondre
alain 23 avril 2018 - 18h34

bonjour,
j’ai toujours de un à deux couples d’hirondelles dans mon grenier.
l’an dernier, j’ai eu 2 couples et 8 petits
cette année il n’y en qu’une seule d’arrivée sur 10 qui ont migrées
aie, aie

Répondre
olmo29 17 mai 2018 - 10h47

Bonjour, depuis que nous avons rénové un ancien moulin, un couple d’hirondelles nichait chaque année dans une longère attenante (2 nichées par an).Il y avait quelques couples dans le secteur. Cette année, elles ne sont pas revenues et aucune autre hirondelle visible aux alentours.

Répondre
La Rédaction 17 mai 2018 - 15h35

Merci de votre triste témoignage. Preuve, s’il en fallait encore, ce ce qui est en train de se passer, lentement mais sûrement.

Répondre
Coline 22 17 mai 2018 - 19h12

Bonjour. Curieusement, mon témoignage va à l’encontre de la disparition des hirondelles. Voilà plus de 10 ans que j’habite en campagne, près de Paimpol, et aucune hirondelle n’a traversé mon jardin pendant toutes ces années. L’an dernier, une colonie s’est groupée sur la ligne électrique devant chez moi, à l’époque de la migration. Et ce printemps, il ne se passe pas une journée sans survol du jardin ou « perchage » d’une petite dizaine d’hirondelles…!! Le comptage tient compte de la vue pratiquement au même moment. J’ai plus de 3000m² de jardin, sans aucun désherbant, et avec des parties naturelles (ronces, orties et mauvaises herbes). Mais je suis cernée par des champs où on ne se prive pas de déverser des produits chimiques, tant pour fertiliser que pour assainir. Quelle explication ? Moi, je n’en ai pas !

Répondre
La Rédaction 17 mai 2018 - 20h35

Nous non plus nous n’avons pas d’explication. Tant mieux et profitez-en. Merci de votre témoignage et de nous suivre.

Répondre
Weep 20 mai 2018 - 14h55

Bonjour ,
Tous les ans je surveille l’arrivée de mes hirondelles et cette année , un seul couple s’est installé tardivement . Mais malheureusement j’ai retrouvé une des hirondelles morte , sans doute tuée par un chat. Donc à partir de cette année , je n’aurai jamais plus d’hirondelles chez moi et c’est un vrai crève-coeur .Cela me rend malade. Et d’année en année , j’observe la campagne autour de la maison et je vois les arbres puis les talus disparaitre , les pâturages se transforment en plan d’épandages de lisier de cochons et que je te balance sur le blé ou les maïs leurs poisons herbicide et autres insecticides .Les agriculteurs sont intouchables , ils ont les terres et une seule chose les intéresse , agrandir leur ferme et récupérer les subventions de l’Europe.
Si l’Europe ne change pas les règles rapidement , la biodiversité est mal en point et nous aussi en passant.
A suivre ..

Répondre
La Rédaction 21 mai 2018 - 17h56

Bonsoir et merci de votre poignant témoignage. Le problème est qu’il ne suffirait pas de stopper ces épandages de poisons autour de chez vous pour voir revenir les oiseaux en général et les hirondelles en particulier. Le problème est global, mondial. Nous devons penser global, mais agir local. L’Europe va devoir dans les prochaines années réduire ses subventions PAC d’argent public – https://www.nhu.bzh/pac-politique-agricole-commune-bretagne/ – et ceux qui en profitent aujourd’hui seront peu à peu contraints de changer de modèle, pour revenir à plis raisonnable. En attendant, privilégier les circuits courts alimentaires. Merci de nous lire et de nous suivre.

Répondre
meurise 10 août 2018 - 9h42

survolant la ville je vois beaucoup d’hirondelles sur Quimper,en promenade sur les sentiers de Gouesnach,proches de Bénodet,également un grand nombre d’hirondelles. par contre à saint-Evarzec pour la première fois depuis des années il n’y en a pas…

Répondre
sirch47 16 décembre 2018 - 11h46

Quelle tristesse si les hirondelles disparaissaient …. Une lueur d’espoir : habitant Nantes depuis 15 ans, j’en ai vu dans mon quartier pour la première fois cette année… peut-être une vingtaine (difficile à compter) et chez mes enfants au sud ouest de Rennes qui en avaient toujours 4 ou 5 nids actifs tous les ans, cette année le nombre de nids a dépassé 10 … hourrah !

Répondre
Cam 14 janvier 2019 - 21h46

Autre problème : la destruction des nids. Les habitants des maisons qui hébergent des hirondelles ne veulent pas des fientes, très nombreuses sous les nids en saison. Ils arrachent donc les nids. D’autres installent aussi des dispositifs (filets) pour les empêcher de nicher. Perso, j’ai un seul nid chez moi depuis quelques année, j’espère qu’il va rester longtemps !

Répondre
delaney 22 février 2019 - 8h49

nous avons plein de nids sous les pentes des toits de nos garages à Saint Joachim
ma mère nous à toujours dit de ne jamais les détruire.
Certes on marche dans la merde, et alors ?
Elles reviennent d’année en année

Répondre
Mitch35 22 mars 2019 - 20h28

Bonsoir,
Merci pour partager vos connaissances et vos enquêtes. On arrive au bout du bout. Tout disparaît, et seulement quelques personnes s en aperçoivent cela paraît incroyable. Faut rester actif tous les jours pour notre bonne vieilles planète. Merci à tout ce qui agissent pour elle et nous.
Cordialement un modeste acteur.

Répondre
La Rédaction 23 mars 2019 - 10h54

Merci « modeste acteur ». C’est vrai que la situation est grave mais rien n’est jamais perdu d’avance. Chaque modeste acteur a son modeste rôle à jouer, et ce sont les Citoyens qui ont le pouvoir, le vrai. #CroirePlusEnNous. Bonne journée et merci de nous suivre et de nous partager.

Répondre
BBruno 9 avril 2019 - 11h08

Bonjour,
Merci pour cet article aussi désespérant qu’éclairant. J’aimerais pour m’appuyer dessus pour de futurs travaux mais j’ai besoin d’une source fiable. Est-ce que cet article est le fruit d’un travail d’observation ? De comptage ? D’études ?
Merci pour votre travail en tout cas

Répondre
La Rédaction 10 avril 2019 - 9h21

Bonjour et merci de votre intérêt pour NHU Bretagne. Vous pouvez contacter http://www.bretagne-vivante.org pour plus de précisions. Nous sommes partis du fait que tous les scientifiques s’accordent sur le triste fait qu’environ 60% des passereaux ont disparu depuis une trentaine d’années. On a pris la base de cent hirondelles en 1989, moins 3% chaque année … Il n’y a qu’à regarder le ciel pour se rendre compte de la situation. Bonne journée

Répondre
Martine 9 avril 2019 - 18h07

Em Lisboa tinha sempre um bando de andorinhas a voar no meu jardim e na rua….o ano passado naõ vieram nem este ano.Estou triste:adorava observar o seu balet ao fim da tarde.

Répondre
Rouge-Gorge 10 avril 2019 - 10h51

Les hirondelles ne se nourrissent que d’insectes volants. en plus de l’effondrement du nombre d’insectes du aux pesticides, Il a fait trop sec, trop chaud l’été dernier; donc il y a eu moins d’insectes dans les endroits preserves.. C’est important pour les hirondelles d’avoir des haies, des arbres favorables aux insectes et aussi des endroits pour faire leurs nids. Les hirondelles font leur nid dans de vieilles granges Il faut leur laisser l’acces libre par des petites fenetres ouvertes au grenier d’ une vieille grange et aussi acces aux debordements de toits ou bien poser des nids a hirondelles qu’on peut acheter sur le site internet de la Ligue pour la Protection des Oiseaux. boutique.lpo.fr/catalogue/jardin-d-oiseaux/nichoirs/nids-hirondelles/

Répondre
pierre H 12 avril 2019 - 11h40

faites pression sur le Dreal bretagne pour mettre en place une vraie politique de protection avec compensation, nid artificiels, planche a fiente, bac a boue, tour a hirondelle construite par les enfants, revêtement rugueux sous le toit ..etc et ne plus autoriser de destructions de nids pour les isolation par l’extérieur !

Répondre
Matthieu 9 juin 2019 - 17h41

Depuis deux ans, nous avons une augmentation du nombre de couple d’hirondelles qui crée leurs nid dans les charpentes de la ferme et dans notre carport, nous remarquons localement plutôt une augmentation de la population des hirondelles mais également des héron garde-boeufs ou aigrette.
Secteur : BREST / LESNEVEN

Répondre
thierry 6 juillet 2019 - 19h06

j ai un couple d hirrondelle qui a eu 5 petits , ils etait bien plumes mais je les retrouver toutes morte dans le nid

Répondre
Enovie 30 juillet 2019 - 22h16

C’est la première fois que je vois une telle horreur: j’ai deux nids d’hirondelles sous mon toit débordant de ma maison à environ 6m de hauteur. J’ai eu d’abord la stupéfaction de trouver sur le sol un œuf cassé avec une petite hirondelle morte dedans, puis une hirondelle morte et encore une autre, ce qui fait trois de moins , C’est un crève-cœur de faire de telles découvertes. Je me demande ce qui a bien pu se passer pour provoquer une telle hécatombe. J’habite dans le Finistère Nord et je ne pense pas que ce soit à cause de la chaleur.

Répondre
La Rédaction 31 juillet 2019 - 9h57

Moins d’insectes à manger et donc moins de nourriture, et le peu d’insectes qui reste est contaminé. Dans vingt ans, il n’y aura plus d’hirondelles en Bretagne, si on continue à vivre ainsi. Merci de nous suivre et de nous lire.

Répondre
hulbert 18 janvier 2020 - 13h10

je viens de tomber sur votre article par hasard . L HIRONDELLE NE FERA PLUS LE PRINTEMPS EN BRETAGNE DU 9 AVRIL 2019
j habite en Bretagne en ille est vilaine dans la commune de MONTGERMONT 35760.
Et dans ma commune il y a énormément de nid d hirondelles . sur des maisons vieille . les oiseaux reviennent apparemment je ne sais pas dans quel proportion .
le souci ,c est que beaucoup de bâtiments vont être détruit dans les mois qui viennent . je ne sais pas ce qui faut faire pour que les hirondelles fassent leurs nids comme les autres années sur les maisons à cote qui elles seront pas détruite.
existe il des solutions ?
qui ce charge de faire un inventaires des nids existant ?
qui doit ont informer ?
qui peut nous donner des renseignements ?
Dans l attente de votre reponse
tres cordialement
annick

Répondre
NHU Bretagne 18 janvier 2020 - 13h47

Bonjour, et merci de votre commentaire. Contactez Bretagne Vivante qui saura vous aider. Merci de nous suivre et bonne journée. Cordialement/A galon.

Répondre
JL C 17 mars 2020 - 15h13

J’ai une maison à Gommenech. Jusqu’il n’y a pas longtemps il y avait plusieurs nids sous le rebord du toit. ON a installé un câble électrique et ON a détruit tous les nids.
Je souhaite en poser d’autres, mais comment faire ?
J’avais pensé aux pompier avec leur grande échelle.
QQ’un a une idée ?
Je veux bien acheter 2 ou 3 nids.

Répondre
Joëlle Ricour 20 avril 2020 - 21h26

parmi ceux qui vous lisent, ceux qui s’indignent, ceux qui s’attristent, combien mangent bio et local ??? A défaut de pouvoir interdire les pesticides, ce qui prendra un temps certain, ne vaut-il pas mieux boycotter tout ce qui n’est pas production de l’agriculture biologique locale ?

Répondre
Hirondelle 25 mai 2020 - 11h00

Bonjour
Je viens témoigner sur les arrivées d’hirondelles en Bretagne nord.Mes voisins recevaient des hirondelles en quantité depuis 24 ans,elles logeaient sur les poutres de leur hangar à plus de 3 m de hauteur.Il en venait environ une dizaine de couples, qui s’y reproduisaient.Depuis deux-trois ans, un petit faucon rôde dans les parages.Mes voisins l’ont chassé à plusieurs reprises du hangar:il avait repéré les hirondelles!Cette année, pas effrayé le moins du monde par mes voisins qui essayaient de l’éloigner, il a croqué le peu d’hirondelles(2 couples,il me semble) arrivées ici!Un vrai désastre!Un énorme chagrin pour mes voisins(et moi aussi).Problème: les deux, hirondelle et faucon, sont protégés…..

Répondre
JO 8 juin 2020 - 16h40

Bonjour,
Un faucon? Quel faucon? Un faucon crécerelle. Ou bien un épervier? Ces deux espèces se ressemblent énormément. Seulement, le faucon crécerelle est plus « timide ». L’épervier n’a pas peur de nous. Il est extrêmement malin, il arrive au ras des toits et de la cime des arbres. Le faucon crécerelle, si c’en est un, doit niché à proximité. Le couple est très bruyant, les petits, pires lorsqu’ils sont assez grands et que les adultes reviennent avec des proies. Épervier ou faucon crécerelle, le résultat est le même. L’an dernier, le dernier couple et sa nichée, dans mon garage a disparu(sauf le mâle). Je me demande ce qui a pu se passer. Avec votre témoignage et le fait que j’ai vu l’an dernier un des faucons crécerelle tenter de prendre un jeune merle, je me pose des questions. Il y avait une portée de trois jeunes faucons. Fallait les nourrir! Cette année, pas de problème, il reste UNE hirondelle dans le village! La deuxième a disparu! Peut être avec sa nichée.
Si vos voisins ont tenté de le chasser et qu’il n’en a pas fait cas, c’est quand même peut être un épervier. Même pas peur, les éperviers!

Répondre
Romain 30 mai 2020 - 8h41

Je voulais laisser cette note d’espoir pour la Haute-Marne en ce qui me concerne. Depuis deux semaines je m’occupe d’un château qui à été abandonné quelques années. Et les dépendances ont accueillies plusieurs dizaines de couples d’hirondelles !! C’est la folie, il y en à partout ! Je n’en avait pas autant vu depuis des années. Il faut dire que la Haute-Marne à encore beaucoup de forêts, de prairies, peu d’urbanisation et beaucoup de vieux bâtiments agricoles ! Le terrain du château fait 4 hectares et il est entièrement sauvage, grande prairie, une zone humide de 300 m2, un vrai paradis ! Mais je dois rénover une des dépendance ou elles ont malheureusement fait leurs nid dans l’habitation. Je vais donc contacter la LPO pour voir ce qu’il est possible de faire, qui à mettre un an ou deux pour prendre le temps de les reloger dans le toit de la grange par exemple. Mais je comprend bien que c’est une vraie responsabilité de conserver leurs nid et lieux de vie ! C’est une chance d’en voir autant sur un endroit.

Répondre
Gwen 29 juin 2020 - 12h24

Il faut commencer par ne pas détruire les nids, pour que les hirondelles puissent revenir.
Du côté de Rostrenen à Lescouët-Gouarec il y a des hirondelles qui reviennent tous les ans. Les terres où elles se trouvent sont en BIO.
Tout est une question de volonté

Répondre
Aucun 23 août 2020 - 16h38

C’est la première fois que je vois un printemps sans hirondelles à Rennes et dans les environs
Il y a eu beaucoup de destruction de maisons anciennes remplacées par des bâtiments (maisons, immeubles) sur lesquels les hirondelles ne peuvent plus bâtir leur nid
Je n’ai même plus de mots devant un tel vide.

Répondre
Lascar 11 septembre 2020 - 7h28

Cette année comme les autres je compte les hirondelles à leur arrivée un ou deux couples en moins à chaque comptage . Elle reproduisent rapidement certes mais cela reste une désolation tout de même . Ce jour de départ fut précoce encore cette année elles sont parties le 4 septembre contre le 23 l an passé quelle en est la signification, je l ignore . Combien de temps les reverrons nous ? Comment pourrions nous les protéger ?

Répondre
David 17 octobre 2020 - 22h47

Même constat que colline 22, les hirondelles de retour après 4-5 ans d’absence…une belle colonie.
Je vais dire une horreur: « j’espère » que la cause de la disparition des insectes et oiseaux sont les pesticides, au moins on peut agir sur cette cause. Si la 3g et 4g ont des responsabilités, il n’y aura aucune manif contre les portables…Et si l’humain n’a qu’une faible responsabilité, on est dans la m…

Accuser les pesticides, c’est bien, espérons que c’est pertinent. J’habite à proximité de champs conventionnel: bcp de papillons et d’herbes folles dans les champs après récoltes, des abords de champs très riches, à 20 cm des cultures…Je ne suis pas pour les pesticides, mais je suis contre les coupables désignés par la vindique des moutons ignorants assoiffés de buzz…

La Bretagne peut être fier de son bon sens paysan, dommage que la population citadine, hors sol et idiote, soit celle que l’on écoute, car elle pleure, alors l’homme politique lui offre son réconfort…électoral…

Répondre
ZUT 3 décembre 2020 - 17h01

On dit quoi aussi ? Il faudrait faire pression pour faire interdire sa chasse dans les pays où elles sont capturées dans des filets avant d’être consommées comme tant d’autres oiseaux migrateurs qui n’arriveront jamais chez nous ! Et ça vaut en premier pour le sud de la France, hein, où c’est aussi considéré comme une tradition depuis des siècles ! Vous le saviez ça , ou vous préférez accuser uniquement les Bretons ?

Répondre
der talente ! 23 mars 2021 - 5h54

bonjour , je suis à la retraite . j’ai 60 ans , j’habite dans un petit corps de ferme à la campagne depuis 5 ans .
un petit corp de ferme que j’ai acheté il y a 11 ans maintenant . je suis au nord de saumurs .
la première année , quand je suis arrivé ici , j’ai fabriqué un mangeoire pour nourrir les oiseaux en hiver .
cet hiver , j’ai préparé 18 nichoirs pour les hirondelles . j’en ai tous les ans qui viennent chez moi .
je leur ai consacré une loge et l’écurie , elles se mettent dans ces 2 endroits , directement quand elles arrivent tous les ans .
la deuxième année , après m’ètre installé ici , j’ai fait un bassin de jardin de 5m sur 2 , j’y ai mis des poissons rouges , et les hirondelles comme les autres , se sont accaparé l’endroit .
elles tournent avec 3 nids tous les ans en général ; j’ai laissé les nids qu’elles ont laissées l’année dernière .
quand elles se sont rassemblées avant de partir fin aout , j’en ai compté 23 sur la toiture de ma maison .
voilà , nous sommes le 23 mars 2021 , je les attends car elles font parti de la maison maintenant .
en revanche , pour le mangeoire , comme les températures virent au printemps , je vais arrèter la nourriture et laisser les mésanges , les chardonnerets et les verdiers se nourrir dans la nature ; ils reviendront en décembre prochain aux premières gelées !!
dans mon terrain , j’ai planté plusieurs haies de cotoneasters , pyracanthas et bien d’autres arbustes à fruits pour les oiseaux .
une chose est sur , dans le périmètre , ils se font entendre à longueur d’années .

Répondre
didier watrin 2 mai 2022 - 17h07

Dès leur retour en Afrique les jeunes africains les attrape par centaines avec du fil et un hameçon à la volée car pour eux la bête à bon Dieu, protège en Europe n’existe pas et c’est surtout pour le mettre à la casserole ( il en attrape certains une centaine par jour ) Alors c’est vrai qu’on a des raisons s’inquiéter mais beaucoup de personnes ne sont pas au courant…

Répondre
NHU Bretagne 7 mai 2022 - 9h23

Et en Europe, on supprime leurs lieux de nidification et on pollue et élimine leur nourriture à coups de pesticides. La responsabilité est globale et mondiale

Répondre
Corbel 6 juillet 2023 - 0h49

Bonjour,
Depuis quelques années, je me désolais de ne voir que quelques hirondelles autour de chez nous.
Et puis cette année, surprise, nous en avions une vingtaine qui chassaient dans le champ devant chez nous. Un couple est même venu faire son nid sous le auvent, au-dessus de notre terrasse, sans se soucier de notre fréquente présence. Nous nous sommes absentés une petite semaine et à notre retour, le 30 juin, plus de fréquentation du nid mais plus aucune hirondelle dans le ciel. Qu’a-t-il bien pu se passer pour que tout ce petit monde disparaisse en même temps? Inquiétant.

Répondre

Une question ? Un commentaire ?

Recevez tous nos articles en avant-première !

Toute l’actu indépendante et citoyenne de la Bretagne directement dans votre boîte e-mail.

… et suivez-nous sur les réseaux sociaux :

Notre mission

NHU veut faire savoir à toutes et tous – en Bretagne, en Europe, et dans le reste du monde – que la Bretagne est forte, belle, puissante, active, inventive, positive, sportive, musicienne…  différente mais tellement ouverte sur le monde et aux autres.

Participez

Comment ? en devenant rédacteur ou rédactrice pour le site.
 
NHU Bretagne est une plateforme participative. Elle est donc la vôtre.