Depuis plusieurs mois un bombardement d’informations médicales, de graphiques et de modélisations, d’hypothèses-vérités, de scénarios catastrophes et d’injonctions paradoxales pour se protéger du Covid-19, a relégué, guerre du Vietnam, crise économique de 1929 et dérèglement climatique en cours, à d’anodines vignettes pour égayer les livres d’histoire de cours préparatoire.
Si vous avez réussi à sauvegarder, face à ce Blitzkrieg informationnel, un peu d’espace libre dans votre mémoire, alors souvenons-nous que le président Macron nous déclarait en Juillet 2019 que la France allait mettre en place une « Red Team ».
Sommaire
Nous n’étions pas encore en guerre…
Mission de cette Red Team au sein du ministère des Armées :« Imaginer au-delà », et « transformer la difficulté en opportunité » « en faisant sauter les barrières mentales« .
Cette « Red Team » n’a pas pour ambition déclarée de combattre l’avancée inexorable constatée ces dernières années et plus particulièrement ces douze derniers mois BC (Before Covid), d’un potentiel danger identifié, une « Green Team » par exemple.
Une « Green Team » qui serait devenue trop prégnante dans l’esprit des citoyens, trop présente dans l’espace public et source de fragmentation dans l’espace politique. Ceci tant dans l’Hexagone, qu’en Europe et même un peu partout sur la planète. Planète, que cette « Green Team » informelle, se donnait pour mission de protéger. Rien de bien méchant en soi, une simple mission d’intérêt général et pour le bénéfice de tous.
Au cours de ces derniers mois BC, (Before Covid, il faudra nous y faire à ce nouveau calendrier, qui, ni solaire comme le calendrier républicain, ni lunaire comme les nombreux calendriers grecs, ou même luni-solaire comme le gaulois, sera le point d’envol pour ce nouveau Monde d’Après), souvenons-nous, juste avant que la terre entière ne soit mise à l’arrêt. Ces derniers mois furent riches d’informations anxiogènes propres à nous couper le souffle et faire descendre dans la rue des centaines de milliers de personnes à travers le monde :
Mars 2019.
On nous informe qu’en France, la pollution de l’air tue deux fois plus que ce qui était estimé. Soit 48.000 morts par an. L’augmentation du CO2 dans l’atmosphère altère aussi les fonctions cognitives .
Juin 2019.
Nous apprenons que nous respirons du plastique, (prouesse remarquable que doivent nous envier les milliers de tortues de mer du monde entier qui se noient en prenant nos sacs plastiques pour des méduses). Ainsi 52 000 microparticules de plastique ingérées par an et 70 000 respirées. Les particules les plus fines (moins de 130 microns de diamètre) « peuvent potentiellement passer dans les tissus humains et générer une réponse immunitaire localisée ».
Décembre 2019.
Pour donner un peu de mâche à ce délicat cocktail, il nous est rappelé que nous respirons aussi 40 à 90 pesticides tout au long de l’année. Et ce, même au cœur des centres urbains. Parmi ceux-ci, et selon l’appétence de chacun, nous avons le choix entre : le lindane substance « persistante », interdit depuis 1998 dans l’agriculture, mais toujours présent dans les sols, et qui se diffuse par érosion éolienne. Également le diméthoate de la famille des organophosphorés, classé C.M.R comme bon nombre des 40 ou 90 pesticides que vous respirez quotidiennement selon votre lieu de résidence. C.M.R c’est à dire cancérigènes (C), mutagènes (M) et donc susceptibles de provoquer des anomalies dans la descendance, ou encore reprotoxiques (R), dont les effets sont avérés sur la perte de fertilité humaine.
Nul besoin d’être pneumologue, oncologue ou endocrinologue, pour s’inquiéter de l’état de santé présent et à venir des populations. Ni même d’être encarté dans une « Green Team ».
Mais que Diantre !! Devions-nous vraiment nous gâcher ces fêtes de fin d’année 2019 en se privant de déguster -tradition oblige- un Gran Corona de chez Hoyo de Monterrey, accompagné d’un Porto vintage bio, en attendant Janvier 2020 ?
Car pour affronter ce monde d’intranquillité permanente, rien de mieux, comme nous l’a enseigné Fernando Pessoa, que de « fumer un bon cigare et de fermer les yeux ».
Janvier 2020.
Rouvrons donc, tout doucement les yeux, sur cette bouffée d’oxygène, -destinée à protéger notre santé et offerte par décret-, aux citoyens et maires qui s’étaient mobilisés tout au long de l’année 2019 pour réclamer un épandage des pesticides à une distance minimum de 150 mètres de tout lieu d’habitation.
« Une distance minimale, de 5 à 10 mètres en fonction des cultures et des produits, sera désormais à respecter par les agriculteurs qui épandent des phytosanitaires à proximité des habitations. Cette nouvelle réglementation devra être appliquée dès le 1er janvier 2020. »
Tout va donc pour le mieux en cette nouvelle année 2020 puisque notre santé est désormais protégée par ce valeureux décret !
14 Janvier. Plus de mille chefs de service démissionnent de leur fonction administrative pour « sauver l’hôpital public ».
Et c’est toujours lorsque tout va bien que se produit l’Inimaginable.
Un Inimaginable, que ni la « Red Team », qui venait juste de prendre place sur la grille de départ, ni un chevronné collapsologue comme Pablo Servigne n’ont vu venir.
Février 2020.
14 Février : La ville lumière perd… l’un de ses prétendants à la diriger. Ce même jour, premier décès enregistré du Covid-19 à l’hôpital Bichat à Paris.
20 Février: Mille scientifiques appellent à la « désobéissance civile » pour le climat. “Lorsqu’un gouvernement renonce sciemment à sa responsabilité de protéger ses citoyens, il a échoué dans son rôle essentiel” écrivent-ils de manière fort prémonitoire dans leur manifeste.
Mars 2020 « Anno Domini ».
16 Mars : Allocution présidentielle.
« Nous sommes en guerre. En guerre sanitaire. Certes, nous ne luttons ni contre une armée, ni contre une autre Nation. Mais l’ennemi est là, invisible, insaisissable, qui progresse. Et cela requiert notre mobilisation générale. »
Cet insane discours élaboré pour pétrifier gauloises et gaulois dans leurs chaumières, n’était que l’amuse-bouche pour maintenir en état de sidération durant plus de cinquante jours la majorité de la population du pays.
Si « La Paix est indésirable » – et que les guerres ont leur utilité-, comme nous l’expliquait John Kenneth Galbraith dès 1984 suite à une étude commandée par John Fitzgerald Kennedy pour réfléchir aux conséquences économiques d’une paix durable, tout citoyen quelque peu informé, a bien conscience, que, depuis les guerres médiques et jusqu’à ce 16 Mars 2020, « La guerre n’est que la simple continuation de la politique par d’autres moyens » comme l’énonçait ce célèbre truisme prussien.
L’ambition de ce billet …
Ce billet n’a pas pour ambition de dépeindre une guerre- toujours en cours-, que tout un chacun va portraiturer à sa façon. Si tant est qu’il puisse raison garder, après les innombrables tapis de bombes à sous-munitions qui se sont abattus sur son esprit critique. Informations dans la désinformation et désinformation dans l’information, péremptoires bavardages « d’experts en dispersion d’informations anxiogènes », et infantilisations ressassées durant ces deux premiers mois face à cet ennemi protéiforme « invisible, insaisissable ». Mais « qui progresse ».
Comme en 1940, face à l’ennemi qui avait pourtant clairement affiché ses intentions à notre égard depuis au moins six années, et que nous avions lâchement laissé progresser en abandonnant les cellules saines de la géographie européenne de l’époque (république espagnole, république tchèque etc.), nous nous réfugiâmes derrière l’invincibilité de notre ligne Maginot pour échapper à sa malignité.
« Le système de santé est robuste, il est préparé« , Agnès Buzyn. 12/03/2020.
En 2020, « bis repetita placent », nous nous abritons cette fois-ci derrière notre nouvelle ligne Maginot : les hôpitaux.
« Jusqu’au bout, notre guerre aura été une guerre de vieilles gens ou de forts en thèmes, engoncés dans les erreurs d’une histoire comprise à rebours : une guerre toute pénétrée par l’odeur de moisi qu’exhalent l’École, le bureau d’état-major du temps de paix ou la caserne. » Cette étrange défaite de Marc Bloch en 1940.
Étonnamment, cet « ennemi invisible, insaisissable », « déjà là », (« déjà là » mais depuis un certain temps déjà), et qui, en embuscade derrière nos lignes budgétaires, tel une cinquième colonne répétant en boucle dans tous les services hospitaliers « qu’il n’y a pas d’argent magique », pour mieux (dé)mobiliser les soignants, étonnamment donc, cet « ennemi invisible » avait réussi dans le même temps à « vendre » à sa population, certes avec force bistouris et tableaux Excel mis sous la gorge, le concept disruptif de marchandisation de la maladie.
Marchandisation de la maladie.
Efficience et Externalisation furent donc les nouvelles déesses devant lesquelles tout soignant ou chef de service hospitalier, devait désormais se prosterner. Tout en répudiant celles qui ne rapportaient plus assez comme Hygie et Panacée, pourtant filles d’Asclepios (le Dieu gréco-romain de la médecine).
Rappelons qu’Asclepios fut foudroyé par Zeus (alias Jupiter chez les romains). Sa très grande faute fut d’avoir ressuscité les morts. Il faut croire que les tableaux Excel de l’époque pouvaient déjà modéliser une saturation à venir des lits de réanimation.
Être malade doit coûter cher, très cher, pour rapporter beaucoup, mais à très peu.
En 2016, cette campagne de Médecins du Monde, a été refusée par l’Autorité de régulation professionnelle de publicité (ARPP).
« En Avril, ne te découvre pas d’un fil…d’infos. En Mai fais ce qu’il NOUS plait !»
D’habiles prestidigitateurs et escamoteurs d’informations (masques ou pas masques, tests ou pas tests, utiles ou futiles etc..), s’inspirèrent du même scénario » bankable » qui avait déjà fait ses preuves douze ans auparavant. En cette époque déjà lointaine, une autre pandémie mortelle risquait, elle aussi, d’emporter le continent et faire « exploser » l’Euro, « imploser l’Europe », ou vice et versa en fonction de l’humeur des rédacteurs des titres de presse.
«La crise grecque».
Au moment de cette crise, la Grèce pèse 1,3% du PIB de l’UE et sa population 2,2%.
Et menacerait DANGEREUSEMENT la stabilité de celle-ci ?
Pour tous ceux et celles dont la boussole sait encore indiquer la direction du bon sens ; naissent alors immédiatement ces deux questions :
1/ L’Europe est-elle vraiment si faible, et les grecs un peuple de Titans ?
2/ La Grèce serait-elle à la fois,la Suisse, le Luxembourg, le Liechtenstein et les Pays-Bas. Le coffre-fort caché de l’Europe ?
Lors de cette crise, des cohortes « d’anxiologues » , experts en économie cette fois-ci, se bousculaient sur les plateaux de télévision pour nous pétrifier avec moult scenarios sur la dangerosité de cette « crise grecque ». Et de la nécessité impérieuse de discipliner ces gaulois du Sud, sous peine de dislocation de l’Europe. Nos gouvernants prêtèrent main forte -car intéressée-, et sans la moindre vergogne, à la schlague du Dr Schäuble et aux potions de l’infirmière en chef Angela Merkel pour contenir l’épidémie.
« Plans de sauvetage »
Comme nous l’apprîmes un peu plus tard, « ce dangereux virus grec », ne servait qu’à dissimuler le mauvais état de santé des banques allemandes, françaises, anglaises, hollandaises et luxembourgeoises qu’il fallait sauver. Les populations d’Irlande, d’Espagne, du Portugal et d’Italie servirent à leur tour de leurres sémantiques (Pays du Club Med, PIIGS..) afin de faire accepter les -emprunts forcés-, rebaptisés « plans de sauvetage », pendant que les populations d’Europe du Nord tétanisées se tinrent coi…jusqu’à la crise des gilets jaunes, blouses blanches, robes noires et stylos rouges.
www.linkedin.com/pulse/une-crise-qui-nen-finit-pas-de-finir-jacques-henri-lescouet/
Quelques économistes, journalistes, politiques, cinéastes, et des citoyens se sont employés à dénoncer ce jeu de bonneteau européen, mais leurs analyses pourtant argumentées et chiffrées peinent encore aujourd’hui à émerger face aux exposés dûment « contés » des « spin doctors », (« doreurs d’image » en français canadien), qui seuls étaient autorisés à livrer le bon diagnostic sur cette « crise grecque ».
Si nous effectuons une mise en regard de ces deux crises, et leur traitement respectif à 12 années d’intervalle; c’est un simple décalque de synopsis, un « remake » Plug & Play pour sidérer les populations, et tout laisse à penser que ce nous vivons actuellement ne soit que les prémices d’une autre crise qui risque de durer encore bien plus longtemps que la précédente -qui elle-même n’en finit plus de finir-.
«La stratégie est l’art de la duperie, et le mensonge ultime consiste à faire alterner les places du mensonge et de la vérité »
Sun Tzu
Tels Protée, sachant tout du passé, du présent et de l’avenir, les gagnants de cette guerre affichent déjà leurs « recommandations « pour le « Monde d’Après ».
Lobbies du transport, de l’aviation, de l’agro-industrie, de l’automobile et du plastique souhaitent « geler » les normes en vigueur et repousser ou faire annuler celles qui devaient être adoptées prochainement. Pour « faciliter » la reprise économique post Covid-19.
Source : https://reporterre.net/Au-nom-du-Covid-19-les-lobbies-s-attaquent-aux-regles-environnementales
Pour compléter cet article très bien documenté de Reporterre, nous nous devons de rappeler à ces lobbies que furent oubliés dans leurs « cahiers de doléances », les dommages collatéraux de leurs activités ainsi que leurs coûts supportés par l’ensemble de la société.
Des coûts …
Coût des perturbateurs endocriniens en Europe par an : 157 milliards d’€. Soit 1,23% du PIB de la zone Euro.
Le coût de la pollution automobile en Europe par an : 66,7 milliards d’€.
Coût de la pollution liée au plastique (ingéré et respiré) : pas d’études disponibles. Mais à raison de 5g/semaine (équivalent d’une carte de crédit), nous avons toutes les chances dans un avenir très proche d’avoir à trouver là aussi des dizaines de milliards pour affronter de nouvelles maladies. Ou nous transformer en barquette recyclable.
« La pollution n’est pas qu’une aberration sanitaire, c’est aussi une aberration économique », concluent les dix-sept sénateurs membres de la commission « Pollution de l’air, le coût de l’inaction » tout en pressant le gouvernement d’agir au plus vite… c’était en 2015.
Plus de 100 milliards d’€/ an en France, c’est le coût de la pollution atmosphérique.
Soit plus de 2 points de PIB. Mais ce coût est largement considéré comme sous-estimé.
Nous savons tous que nous pouvons survivre plusieurs semaines sans nourriture, plusieurs jours sans boire, mais seulement quelques minutes sans respirer.
Cette fonction respiratoire est déjà fortement dégradée chez de nombreuses personnes dans le monde. Les 8,8 millions de morts par an sur la planète pour cause de pollution de l’air (dont 800.000 en Europe), vont donc se multiplier. Et nous aurons alors une véritable pandémie de maladies respiratoires.Et nous ne garderons de la performance surjouée de Mister Covid-19, que le souvenir de celui d’un novice chauffeur de salle…..de réanimation.
Le monde brûle …
Les spectaculaires incendies durant plusieurs mois en Australie, Sibérie, Californie, Suède, Brésil et sur le bassin méditerranéen il y a tout juste une année BC, doivent nous alerter sur le fait que ce type d’événements désormais récurrent sur l’ensemble de la planète va encore affecter une bonne partie de celle-ci dans les semaines à venir et aligner de nouveaux records. En millions d’hectares disparus sous les flammes, en centaines de morts, en milliers d’habitations calcinées et en dizaine de milliers de réfugiés.
« La planète brûle et nous distribuons des anti-inflammatoires à la population ».
Une baisse de seulement 4% de la fraction d’oxygène inspiratoire (FiO2) affecte les capacités de fonctionnement du cerveau et en particulier la vigilance. Une FiO2 de 21% -qui est celle de l’air ambiant- qui passe à 17% va entraîner une incoordination motrice et donc empêcher de réagir correctement.
Une seule solution : le masque.
Alors, comme nous ne pourrons greffer des poumons à 500.000$ l’unité – et que les poumons sains sont déjà une denrée précieuse sur cette planète-, il ne reste plus qu’une solution..
Afin de limiter les désordres dans notre organisme causés par ces détonants cocktails, que nous inhalons avec nos 12.000 litres d’air respirés quotidiennement, l’offre « la mieux-disante » pour préserver les finances publiques, la santé des citoyens « et en même temps « ménager les intérêts particuliers des industriels est à chercher dans cet « obscur objet que l’on nous a tant fait désirer » : le masque.
Objet immatériel autant qu’invisible durant de longues semaines, nous eûmes droit à moult débats et controverses sur sa forme, sa matière, son usage approprié ou non. Ainsi que le meilleur moyen pour le mettre ou le retirer. Ses moindres déplacements effectués sous bonne garde et retransmis sur toutes les chaînes de télévision, n’ont pas dû vous échapper. Ce qui, – sauf pour les rétifs de tout poil-, démontre la valeur inestimable que nous devons nous-même apporter à cet objet que l’on nous incitera à porter dans la rue, même sans Covid-19.
Le masque qui sauve …
Dans de nombreuses parties du monde, et tout particulièrement dans « l’atelier « de celui-ci, les populations se déplacent quotidiennement avec un masque pour se protéger de la pollution atmosphérique, qui, si elle écourte d’environ deux ans l’espérance de vie en Europe, affiche un taux de létalité bien supérieur dans les pays d’Asie (trois ou quatre ans). Nous le rejoindrons bientôt nous aussi, car les vents, même s’ils circulent d’ouest en est, repassent toujours les plats de polluants à l’ouest, un jour ou l’autre. Impossibilité de confiner … les courants-jets.
Si pendant des décennies, se répétait en boucle, tant dans les cours de lycée, les campus universitaires ou les chambres de commerce que « ce qui est en vogue aux USA allait arriver en Europe l’année suivante », nos regards d’européens longtemps éblouis par tout ce qui venait d’Amérique, vont devoir désormais pivoter à 180 degrés… Pour appréhender le futur.
«The Times They Are a-Changin’ » comme le chantait ce vieux Bob.
« Mais l’eau continue toujours à monter », disait aussi la chanson.
Nos dirigeants politiques des « systèmes démocratiques « qui n’ont bien souvent pour seul et unique horizon que leur prochaine réélection, (et plus vraiment la défense de la ligne bleue de l’intérêt général), commencent à lorgner avec envie vers des modèles de gouvernance qui permettraient de s’affranchir de l’onction populaire. Cerveaux en liberté, mais conformes aux normes de la pensée dominante.
L’empire du Milieu, (à ne pas confondre avec un parti d’extrême-centre au pouvoir dans notre pays), semble avoir transcendé tous les cauchemars de George Orwell et d’Aldous Huxley. Et suscite des vocations…
C’est certainement pour cela que certains de nos « dirigeants démocrates » ne déguisent même plus leurs désirs inconscients face caméra :
« On rentre dans une période où on doit en quelque sorte enfourcher le tigre, et donc le domestiquer. Il ne va pas disparaître le tigre, il sera là. Et la peur sera là dans la société (…) Le seul moyen que [le tigre] ne nous dévore pas, c’est de l’enfourcher. » Emmanuel Macron.
De ce message subliminal échappé d’une pensée certainement très complexe, que devons- nous retenir ?
Une carte postale clin d’œil à un théoricien du fascisme et de l’extrême droite mystique , Julius Evola ? Un leurre politique pour masquer l’absence de propositions concrètes pour le monde de la culture impacté par Covid-19 ? La mise sur orbite de la prochaine élection présidentielle en 2022 qui correspond à la prochaine année du tigre dans l’astrologie chinoise ?
« Les vrais idéalistes sont des grands pragmatiques […], et quand Robinson part, il ne part pas avec des grandes idées de poésie ou de récit, il va dans la cale chercher ce qui va lui permettre de survivre : du fromage, du jambon, des choses très concrètes ». Emmanuel Macron.
La Red Team …
Souvenez -vous qu’en préambule de ce billet, j’évoquais la création d’une « Red Team » intégrée au ministère des Armées et chargée « d’imaginer au-delà », « en faisant sauter les barrières mentales ».
Très chère Lectrice et très cher Lecteur, je vous demande de m’accorder votre infinie miséricorde pour cette inexpiable faute commise dans l’incipit de ce billet, lorsque cédant aux charmes de l’anglicisation chère à notre Président, je n’ai pas su, -dans un salutaire réflexe d’insolence surréaliste-, précipiter le nom de cette équipe en : « Raide Team ».
Il fut émis plus haut dans ce billet, l’hypothèse que notre Président serait aussi « ghostwriter » associé dans cette équipe, mais qui plus est, adepte de l’écriture automatique (« she don’t lie, she don’t lie, she don’t lie »..).
Ce qui pourrait nous éclairer sur ses oracles sibyllins .
Mais, tout semble encore sous contrôle.
Tout va bien. L’ennemi « invisible » « ne progresse plus », et je vous souhaite, chères lectrices, lors de vos prochaines vacances, de rencontrer votre « Vendredi » sur une plage déserte.
Qui sait ? Tout est possible dans ce Monde d’Après.
Mais pour ce faire, n’oubliez pas de vous munir de jambon et fromage : pour l’apprivoiser!
Quant à vous, chers lecteurs ,- naufragés du Monde d’Avant et nostalgiques Robinsons des bars de plage-, mon humble conseil « scientifique » pour cet été qui s’annonce très, très chaud, prenez garde aux tigresses réputées « insaisissables ». Et respectez les gestes barrières.
Je vous souhaite à toutes et tous un bon été apprenant et culturel, comme nous l’a recommandé notre Président.
Liens sur la « crise grecque » en 2008 et la grippe H1N1 en 2009.
www.les-crises.fr/mot-cle/crise-grecque/
Documentaire ARTE et NDR sur la grippe A (H1N1), grippe mexicaine ou porcine de 2009. Titre allemand: » Profiteurs de la peur,les affaires avec la grippe A ». : youtu.be/8MWTmercdEg
www.latribune.fr/economie/union-europeenne/grece-la-responsabilite-du-fmi-mise-a-jour-mais-tout-continue-comme-avant-589667.html
Éric Toussaint. Historien, docteur en sciences politiques.
www.cadtm.org/Grece-Les-banques-sont-a-l-origine
« Adults in the room » Film de Costa-Gavras. « Dans les coulisses secrètes de l’Europe » : youtu.be/jSgAUf528i8
www.latribune.fr/economie/union-europeenne/grece-vers-un-nouveau-memorandum-565279.html
www.latribune.fr/economie/union-europeenne/grece-quand-la-presse-allemande-derape-484327.html
« Crashed » 750 pages. Adam Tooze. Professeur d’histoire moderne allemande à l’université de Yale (États-Unis),
www.lesbelleslettres.com/livre/3774-crash
www.lefigaro.fr/conjoncture/2015/08/10/20002-20150810ARTFIG00238-la-crise-grecque-a-largement-profite-a-l-allemagne.php