Sommaire
Pour l’instant c’est surtout l’extrême sud du pays qui est touché.
Le climat change partout sur notre petite planète. Et c’est notre faute.
Globalement, nous consommons trop, de tout. Surtout dans l’hémisphère nord, et la Bretagne est dans l’hémisphère nord.
Et cette sur-consommation effrénée engendre physiquement des pollutions. Qui participent au réchauffement climatique global.
Les tristes records du mois le plus chaud se suivent et se ressemblent de plus en plus, en Bretagne comme dans quasiment le reste du monde.
Un mal qui gagne du terrain …
L’Europe toute entière est peu ou prou touchée par une sécheresse qui s’étend et se renforce depuis des mois. Et il semble que le mal gagne chaque été, chaque année, un peu plus de terrain. Des zones entières, dans la péninsule ibérique et dans le sud ouest de la France, pour ne citer que des ces deux régions, voient leurs ressources naturelles en eau se réduire de façon de plus en plus critique.
Le mal vient du sud et de l’est, de Vendée surtout, et en cela la position géographique de la Bretagne nous épargne.
Mais pour combien de temps encore ?
Notre pluie vaut de l’or
Ce qui nous épargne aussi, mais pour combien de temps encore, c’est notre météorologie naturellement humide. Nous sommes une péninsule, très avancée dans un océan entre Golfe de Gascogne et Mer Celtique. Exposant 2700 kilomètres de côtes aux courants marins et à nos vents globalement d’ouest.
Trop souvent chargés de pluie disent certains. Mais ce sont ces conditions d’humidité là qui aujourd’hui déjà, et nous l’espérons, pour longtemps encore, mettent relativement la Bretagne à l’abri de cette sécheresse qui gagne du terrain autour de nous. Dans deux ou trois décennies, les enfants de Bretagne disposeront encore d’herbe verte, d’un ciel chargé et d’averses bienfaitrices. Quand sur notre est et notre sud, d’autres souffriront trop souvent de grosses chaleurs caniculaires et de vents chauds, desséchant tout sur leur passage. Déjà des insectes nuisibles jusqu’alors inconnus et des épidémies attaquent la végétation et dévastent des zones entières.
En cette année 2019, seul les sud et est du pays est touché par la sécheresse : Loire Atlantique et Ille et Vilaine.
De façon moindre, on retrouve une situation moins grave mais cependant préoccupante dans le Penn ar Bed. Mais ces conditions sont loin, très loin, des situations de sécheresse catastrophique que connaissent en ce moment d’autres pays comme la Portugal, l’Espagne, une partie de l’Europe de l’est, de la France et de l’Italie.
L’été est loin d’être terminé et pour notre agriculture comme pour notre environnement global, nous espérons de la pluie.
Bretonnes et Bretons, notre crachin vaut de l’or.
De plus en plus de pays sur terre rêvent d’une météo comme la nôtre : tempérée et humide.
Pour celles et ceux qui voyagent, les couleurs fauves d’ailleurs ne vaudront jamais le vert de nos campagnes.
Au moins quatre milliards d’individus donneraient très cher pour bénéficier des conditions climatiques de la Bretagne.
La pluie c’est la vie, et en Bretagne, nous aimons la vie.
2 commentaires
Et les citernes qui stockent la pluie ? Au moins pour les sanitaires et l’arrosage de nos jardins l’été ? A l’ile de Sein beaucoup de maisons construites après 1950 ont une une citerne. Pourquoi ne pas faire pareil ailleurs ?
Parce qu’on est dans une situation de gaspillage. Sur Enez Sun, vous êtes plus près de la nature. Et c’est bien ainsi. Merci de vos commentaires.