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Comment mesurer l’obésité et le surpoids.
On les mesure selon un indice de masse corporelle ou IMC : le poids divisé par la taille au carré. Quand cet IMC est supérieur à 24,5, on parle de surpoids. A partir de 30 on parle d’obésité et au-delà de 35 d’obésité sévère.
Le Global Nutrition Report 2017 a étudié le phénomène du surpoids dans cent quarante pays. Et nous les avons compulsé pour vous.
Ainsi dans ces pays environ 210 millions de jeunes enfants de moins de cinq ans souffrent de malnutrition. Quand plus de 40 millions souffrent d’obésité précoce. Sur notre petite Planète, deux des plus de sept milliards d’humains sont trop gros par rapport à leur taille. Dont 600 millions sont obèses.
Quand on évoque ce réel problème de santé publique international, on a l’habitude de penser immédiatement à l’Amérique du Nord. Surtout aux États Unis. Dans ce pays, la population en surpoids est passée de 16% à 26% durant ces trente dernières années.
Selon The Lancet, 13% de la population mondiale adulte est touchée par l’obésité. Ce chiffre pourrait être de 20% en 2025.
Le Pacifique et les pays riches anglophones les plus atteints.
La palme de l’obésité revient à la Polynésie et aux îles du Pacifique comme les Samoa avec des IMC de 32,2 pour les hommes et de 34,8 pour les femmes. Cet IMC moyen est de 28 aux États Unis.
Aux Iles Tonga ce sont 86,1% des habitants qui sont obèses et en surpoids. Les américains des USA en surpoids et obèses sont passés de 54,8% en 1990 à 66,3% de la population en 2013. En fait la plus grande proportion de personnes obèses se situe dans les pays riches anglophones.
Les États-Unis (79,4 millions) et la Chine (57,3 millions) avaient en 2015 le plus grand nombre d’adultes obèses. Parmi les vingt pays les plus peuplés, les États-Unis comptent le taux d’obésité le plus élevé pour les enfants et les jeunes adultes, avec près de 13 %. Tandis que l’Égypte est en tête pour la prévalence des adultes obèses, avec environ 35 % de sa population.
Où sont les personnes les moins fortes du monde ?
Selon ces études, c’est essentiellement en Afrique sud saharienne et de l’est que le mal est le moins présent. En Corée du Nord, ce taux cumulé de personnes obèses et en surpoids n’est que de 4,4%.
Il est évident que la malnutrition est le principal facteur de ce qu’on peut nommer une épidémie presque mondiale. Les scientifiques incriminent également de plus en plus les pollutions. Pollution atmosphérique, pollution des eaux et de notre nourriture.
En Bretagne aussi, le mal se propage.
Entre 1990 et 2013 le taux est globalement passé de 42,6% à 49,2% en Bretagne.
L’épidémie semble progresser plus rapidement chez les jeunes. En Bretagne, comme partout en Europe, la malbouffe est un facteur très aggravant. Comme l’est également la sédentarité.
Le sport, une nourriture plus saine et une meilleure hygiène de vie peuvent réduire cette progression.
La population bretonne doit prendre conscience de cette épidémie et réagir rapidement.
Il est de langues plus originales que d’autres.
Obesity/Obesidad/Obésité. Respectivement en anglais, castillan et français. Teuregezh en breton (brezhoneg).
Sources :
http://www.globalnutritionreport.org/2017
http://www.slate.fr/story/102871/classement-surprenant-pays-plus-obeses
http://www.thelancet.com/