Christelle Morançais et Michel Ménard même combat : subventions supprimées aux associations bretonnes de Loire-Atlantique !
Les deux compères se sont mis d’accord : même si l’une est de « droite » et l’autre de « gauche », ils se rassemblent sur un thème qui leur est cher, le Breizh bashing.
Christelle Morançais, Présidente de la région « Pays de la Loire », puis Michel Ménard, président du Conseil départemental de Loire Atlantique, ont supprimé les subventions aux associations bretonnes de Loire-Atlantique.
C’est clair : une région, les PDL, créée en 1972 pour casser la Bretagne, ne peut avoir qu’un but : continuer à s’attaquer à l’expression culturelle bretonne en Loire-Atlantique.
Ollivier Guichard a ouvert la voie, suivi par Jean Marc Ayrault et Jacques Auxiette et maintenant par le couple Christelle Morançais et Michel Ménard.
Le partage des rôles est « subtilement » défini : tandis que les « PdL » continuent inlassablement leurs agressions anti bretonnes, le Conseil départemental de Loire Atlantique fuit devant ses responsabilités et tremble devant tout ce qui peut lui rappeler son appartenance à la Bretagne.

En effet,
Le Conseil départemental de Loire Atlantique s’est dérobé, par une farce et une pirouette dignes de la Comedia dell’Arte, devant la pétition réalisée par Bretagne Réunie : par cette pétition 105 000 électeurs du 44, soit 10% du corps électoral de ce département, demandaient au CD 44 d’engager une consultation des électeurs de Loire-Atlantique sur le sujet de la réunification,
Le Conseil départemental de Loire Atlantique, suite à son refus de répondre à ladite pétition, traîne comme une casserole l’action en justice déclenchée contre lui devant les tribunaux administratifs par Bretagne Réunie. Par ailleurs, il a empoché, sans scrupules et sans aucune honte, les sommes que lui a versées Bretagne Réunie après que celle-ci fut déboutée en première instance et en appel,
https://www.nhu.bzh/la-brittophobie-des-pays-de-la-loire/
Le Conseil départemental de Loire Atlantique, après la décision en appel contre Bretagne Réunie, se retrouve tout de même devant le Conseil d’Etat,
Le Conseil départemental de Loire Atlantique, a retiré le drapeau breton de sa cour d’entrée : pour faire plaisir à qui ? Aux PdL ? A l’État jacobin ?
Alors que l’envie de Bretagne s’impose comme une évidence, en 44 comme dans les quatre autres départements bretons,
que les entreprises de Loire Atlantique n’ont de visibilité que quand elles se définissent comme bretonnes,
Le Conseil départemental de Loire Atlantique joue le jeu des PdL en se raccrochant à leur « œuvre » d’éradication de la bretonnitude du Pays nantais.
Des élections importantes se profilent à l’horizon : les Électeurs devront être vigilants et ne pas voter pour des candidats hostiles à la réunification et hostiles à la Bretagne.
Les Coprésidents de Bretagne Réunie
Philippe CLÉMENT, Alan-Erwan CORAUD, Alain Francis PEIGNÉ
Illustrations NHU Bretagne
2 commentaires
Je n’ai pas le sentiment que le mouvement culturel breton ait beaucoup soutenu la pétition. Il a vu d’abord tout le bénéfice qu’il pouvait tirer de la transformation de cette revendication unique (la Réunification) en enjeux bretons, au pluriel. Les subventions diminuent à présent, il aurait fallu une vision à plus long terme.
D’autant que parmi les pétitionnaires, beaucoup n’en avaient rien à faire des binious ou de la langue bretonne. Ils voulaient surtout que la région administrative correspondent à la géographie. Ces gens peuvent estimer que leur signature a été utilisée à d’autres fins.
Quant au gwenn-ha-du à la mairie de Nantes, il est tout à fait compatible avec le grand ouest. C’est Johanna Rolland qui le dit.
Bretagne Réunie devrait s’éloigner du mouvement culturel breton.
D’autant que la Bretagne n’est pas uniquement celtique, elle est aussi romane, notamment en pays gallo. La Réunification administrative est une revendication géographique, la Géographie étant le fruit de l’Histoire.
Cette revendication uniquement géographique ne peut donc souffrir d’aucun compromis, comme accepter des avancées sur le plan culturel. Ce n’est pas le sujet.