Il s’agit en fait d’une connection électrique sous-marine entre l’Irlande et la Bretagne. Un câble sous-marin de 600 kilomètres entre le sud de la République d’Irlande et le nord de notre pays.
Le Celtic Interconnector traverse toute la Mer Celtique. Cette mer touchant à nos voisins celtes du nord que sont les Cornouailles, Le Pays de Galles et donc l’Irlande.
Après la connection maritime interceltique, voici donc la connection électrique. La Bretagne, par sa position de péninsule avancée dans l’océan, début du continent européen, est stratégique pour les départs et arrivées de câbles sous-marins. Tout particulièrement vers les rives américaines, tant sud que nord.
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Réduire nos états de dépendance énergétique.
L’Irlande veut réduire sa dépendance énergétique vis-à-vis de l’Angleterre. L’île cousine produit de plus en plus d’énergie non fossile et renouvelable, mais encore bien trop peu pour sa consommation. De plus l’Assemblée d’Irlande s’est engagés récemment dans la fin de l’utilisation du charbon et du pétrole dans son alimentation énergétique.
En conséquence la nécessité de varier ses sources d’approvisionnement se fait de plus en plus pressante.
Cette liaison Celtic Interconnector entre les deux pays celtes fait partie de cette démarche.
La Bretagne est déficitaire en énergie.
Selon des chiffres de 2013, l’Irlande importait alors 89% de l’énergie qu’elle consommait. Pour la Bretagne, c’est vers 78%. C’est à peine mieux, et les deux pays sont beaucoup trop dépendants d’apports extérieurs. La capacité de ce câble sera limité à 700 mégawatts, soit environ la consommation de 450 000 foyers ou environ 1,2 millions de personnes. Sachant que la République d’Irlande compte 4,8 millions habitants. A peine plus que la Bretagne.
La Bretagne et l’Irlande ont quelques atouts communs que nous devrions organiser nous-mêmes. Nous avons des côtes maritimes à fortes marées et des courants parfois forts : utilisons plus l’énergie hydrolienne. Nos deux pays font face à l’Atlantique nord et à ses vents dominants d’ouest : faisons plus confiance à l’énergie éolienne.
Gagnons notre indépendance énergétique.
Il existe de multiples pistes pour réduire notre dépendance énergétique. Face au nucléaire, face au pétrole et au charbon.
Et si on commençait par moins consommer. Moins consommer est très tendance. En parler c’est bien, et trop facile. Agir, véritablement, pour réduire notre consommation, c’est bien plus difficile.
Et au-delà de cette bonne attitude citoyenne, il faut promouvoir des alternatives plus respectueuses. On a déjà cité l’énergie éolienne qui devrait être bien plus généralisée en Bretagne. Même et peut-être surtout à titre individuel. On peut aussi, facilement, s’équiper en photovoltaïque.
#CroirePlusEnNous
2 commentaires
vous parlez ici de la Bretagne croupion.
La Bretagne, la seule Bretagne comprenant donc évidemment la Loire Atlantique, est bien plus proche de l’équilibre et peut-être même excédentaire.
Si vous avez les chiffres, je suis preneur.
Bonsoir Jean. Non, ce chiffre parle de la Bretagne. A NHU Bretagne nous n’en connaissons qu’une. Merci de votre commentaire et merci de nous suivre. A galon.