Les soi-disant « mini » centrales nucléaires de 170 mégawatts dont Emmanuel Macron vante les mérites, les Bretonnes et les Bretons connaissent… Puisqu’ils ont essuyé les plâtres du nucléaire civil en France avec la centrale de Brenniliz dans les Monts d’Arrée.
Brenniliz:
– une centrale de 75 mégawatts,
– entrée en service en 1967,
– qui a stoppé toute activité de production d’électricité en 1985…
– et dont le réacteur n’est toujours pas démantelé trente six ans plus tard! Trente six ans, c’est-à-dire l’équivalent de toute une carrière professionnelle pour un ouvrier du nucléaire.
Mais ce n’est pas tout…
Aujourd’hui, EDF annonce que le démantèlement du réacteur de Brennilis pourrait s’achever en … 2041, soit cinquante six ans après la fin de toute activité de production.
Pour un coût global du démantèlement qui dépassera largement le milliard d’euros (EDF annonce dès aujourd’hui un coût de 840 millions d’euros), soit près d’une année du budget global de la Région Bretagne.
Un milliard d’euros pour démanteler un ancien réacteur d’une puissance de 75 mégawatts.
Alors, il faudrait peut-être qu’Emmanuel Macron nous explique comment il imagine le financement de la phase de démantèlement de sa flopée de « mini » centrales de 170 mégawatts.
Et qu’il nous explique aussi comment il entend traiter les déchets radioactifs qui seront ainsi disséminés un peu partout sur le territoire.