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Le ridicule budget d’une région administrative dépendante.
La présentation du budget 2020 est en discussion dans l’hémicycle du Conseil régional de Bretagne administrative ces jours-ci. Précisément à l’Hôtel Courcy à Rennes les Jeudi 13 et Vendredi 14 Février.
Pour 2020, le budget est de 1,68 milliard d’euros.
Ainsi en 2019, le montant du budget par habitant des seuls quatre départements de Bretagne administrés par la région était de 473 euros. La répartition est globalement la même d’année en année. Alors elle ne devrait pas différer de beaucoup pour cette année 2020. Selon le soupoudrage habituel et le « en même temps » de la majorité socialo-progressiste.
Répartition des millions.
Dans le ridicule budget 2019 de la Région Bretagne administrative, voici quelle était la répartition.
- Éducation et formation pour 666 millions d’euros.
- Transports pour 358 millions d’euros.
- Le fourre-tout innovation, économie, agriculture et mer pour 192 millions d’euros.
- Les fonds européens et autres dépenses pour 171 millions d’euros.
- Le rayonnement et l’attractivité de la région administrative pour 87 millions d’euros.
- Territoires et numériques pour 56 millions d’euros.
- Et l’environnement pour quelques malheureux 20 millions d’euros.
Celui qui possède l’argent possède le pouvoir.
Et dans cet Hexagone hyper-centralisé, c’est Paris qui détient les cordons de la bourse. Ainsi, le système est conçu pour qu’aucune région administrative ne puisse posséder de finances suffisantes pour accéder à une certaine autonomie. Souvent, il en est ainsi dans un couple où l’homme écrase sa compagne. Ainsi dans cette relation digne d’un autre siècle, la femme nommée Bretagne est sous la coupe de son mari, ici nommé Paris. Dès le début, leur relation fut toxique.
Car ce mariage n’était pas un mariage d’amour, mais un mariage contraint. Depuis, la relation n’a guère évolué. Ainsi, l’épouse doit demander à son mari une autorisation pour toutes sortes de petites choses du quotidien. Par exemple, pour construire une route ou écrire correctement le prénom d’un enfant.
Plus encore, l’épouse n’a aucune autonomie financière.
Contrairement aux vraies démocraties européennes où les régions possèdent leur relative autonomie financière, la Bretagne en est privée. Ce schéma passéiste, conforme à ce qui existe toujours dans certaines cultures considérant la femme comme une « chose », reste encore d’actualité dans au moins deux états européens : la France et la Turquie.
Le poids de la belle famille.
Paris, le mari, a une famille nombreuse. Pour mieux contrôler sa femme Bretagne, il l’a fait surveiller par des cousins et oncles. Ces derniers, organisés en « Conseil régional » et autres comités de surveillance, veillent à ce que cette dépendance se perpétue.
Ils y ont tout intérêt.
Pour donner le change vis-à-vis des démocraties qui nous entourent, l’époux accorde à sa compagne quelques menus moyens financiers. En fait indirectement. Ce sont les oncles et les cousins qui gèrent la petite tirelire de l’épouse, qui n’a pas vraiment son mot à dire.
Un PIB de quelques 143 milliards d’euros.
D’une part, une richesse estimée vers 143 milliards d’euros pour l’épouse Bretagne. Richesse confisquée par le mari Paris qui n’accorde qu’un peu plus de 1% chaque année pour sur-vivre.
Nulle part en Europe démocratique, n’existe un tel système de détournement de richesse et de mise sous tutelle.
Les cousins et oncles du mari Paris actuellement en service commandé à Rennes sont tout simplement complices de cette forfaiture.
Ainsi, pour la Bretagne, rien de bon ne viendra d’une telle dépendance organisée.
Les luttes intestines qui vont se dérouler les 13 et 14 Février dans la succursale rennaise du pouvoir central pour l’affectation des pourboires accordés par Paris, n’est qu’une pitoyable mascarade.
Le Pays de Galles.
Cet autre pays celtique a une population de 3,3 millions d’habitants quand celle de la Bretagne est de 4,8 millions habitants.
Son PIB était vers 84 milliards d’euros en 2019, quand le budget de la « région » était assez précisément dix fois supérieur à celui de la Région Bretagne administrative.
Même en ajoutant, de manière inadaptée, les budgets des cinq départements de Bretagne, nous ne serions qu’à un aussi ridicule budget de 6,38 milliards d’euros.
Donc encore deux fois et demie moindre que le budget du Pays de Galles.
Sources
https://www.assembly.wales