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Le cancer de la peau
Le cancer de la peau est l’un des cancers les plus fréquents dans le monde, touchant des millions de personnes chaque année. Ainsi en Europe, environ 1,5 million de nouveaux cas de cancers de la peau sont diagnostiqués chaque année, un chiffre en constante augmentation en raison de plusieurs facteurs de risque. Comprendre les causes, les différents types de cancers cutanés et leurs traitements est essentiel pour une prévention efficace.
Causes du cancer de la peau
La principale cause du cancer de la peau est l’exposition aux rayons ultraviolets (UV), émis par le soleil ou par des sources artificielles comme les cabines de bronzage. Les rayons UV endommagent l’ADN des cellules cutanées, et lorsque ces dommages s’accumulent, ils peuvent entraîner des mutations qui favorisent le développement de cellules cancéreuses.
Les facteurs de risque incluent :
Exposition prolongée au soleil, surtout sans protection adéquate.
Brûlures solaires, en particulier celles subies pendant l’enfance.
Utilisation de cabines de bronzage.
Type de peau, les personnes à la peau claire étant plus vulnérables.
Facteurs génétiques, notamment des antécédents familiaux de cancer de la peau.
Les types de cancer de la peau
Il existe principalement trois types de cancers cutanés :
Le carcinome basocellulaire
Ce carcinome basocellulaire représente environ 80 % des cas de cancers de la peau. Ce type de cancer se développe lentement et rarement se propage à d’autres parties du corps, mais il peut être localement destructeur s’il n’est pas traité.
Le carcinome épidermoïde
Ce carcinome épidermoïde est plus agressif que le carcinome basocellulaire et peut se propager aux ganglions lymphatiques ou à d’autres organes. Il est aussi lié à l’exposition aux UV.
Le mélanome
Incontestablement le mélanome le type le plus dangereux de cancer de la peau.
Bien qu’il soit moins fréquent, le mélanome est responsable de la majorité des décès liés aux cancers cutanés en raison de sa capacité à se propager rapidement. Un diagnostic précoce est crucial pour augmenter les chances de guérison.

Dangerosité et traitements des cancers de la peau
Le cancer de la peau est potentiellement mortel, surtout lorsqu’il s’agit de mélanome. Cependant, lorsqu’il est détecté à un stade précoce, le taux de survie est généralement élevé.
Les traitements varient selon le type et le stade du cancer :
Chirurgie : La majorité des cancers de la peau sont traités par ablation chirurgicale des lésions.
Radiothérapie : Utilisée pour les cancers plus avancés ou dans les cas où la chirurgie n’est pas envisageable.
Immunothérapie et thérapies ciblées : Surtout pour les mélanomes avancés, elles permettent de stimuler le système immunitaire à attaquer les cellules cancéreuses ou de cibler des mutations spécifiques dans les cellules.
Le cancer de la peau en Europe
En Europe, le cancer de la peau est en hausse constante, notamment dans les pays du nord où l’ensoleillement est modéré mais où la population est souvent exposée à des rayonnements UV intenses lors des vacances ou des activités en plein air. Le vieillissement de la population, associé à une meilleure détection, contribue aussi à l’augmentation du nombre de cas.
Le cancer de la peau en Bretagne : un phénomène alarmant
La Bretagne se distingue par un taux particulièrement élevé de cancers de la peau. Alors que la Bretagne est connue pour son climat tempéré et ses précipitations fréquentes, il pourrait sembler contre-intuitif que les Bretons soient si touchés par ce type de cancer. Cependant, les données montrent que la Bretagne enregistre un taux de mélanome beaucoup plus élevé que la moyenne hexagonale.
La Bretagne subit près de trois fois plus de cancers de la peau, tous types confondus, que le reste de l’Hexagone.
Chaque année sur l’ensemble du pays, plus de 1500 personnes sont atteintes d’un mélanome.
La mortalité due au cancer de le peau survient dans un tiers de cas de plus en Bretagne que dans le reste de l’Hexagone

Pourquoi les Bretons sont-ils plus touchés par le cancer de la peau ?
Plusieurs raisons expliquent cette particularité :
Type de peau
Une grande partie de la population bretonne a une peau claire, sensible aux rayonnements UV.
Les personnes à peau claire brûlent plus facilement au soleil, ce qui augmente leur risque de développer un cancer de la peau, notamment le mélanome.

Exposition intermittente et imprévue
En Bretagne, malgré une météo souvent nuageuse, les périodes d’ensoleillement peuvent être intenses, et les Bretons ont tendance à ne pas se protéger systématiquement lorsque le soleil apparaît. Cette exposition occasionnelle, mais intense, est un facteur de risque important. En effet, les rayons UV pénètrent même à travers les nuages, ce qui peut créer une fausse impression de sécurité.
Faible taux d’utilisation de protection solaire
Les comportements en matière de protection solaire sont souvent négligés dans les zones où le soleil n’est pas présent de manière continue. En Bretagne, il est fréquent que la population ne mette pas de crème solaire régulièrement, notamment lors des activités en plein air, ce qui favorise le risque de dommages cutanés.
Sensibilisation et prévention du cancer de la peau en Bretagne
Face à cette situation alarmante, les autorités sanitaires bretonnes ont mis en place plusieurs campagnes de prévention, notamment pour encourager l’utilisation de crème solaire et la réalisation de contrôles dermatologiques réguliers. De plus, l’éducation autour des dangers des cabines de bronzage et de l’importance de se protéger, même lors de journées nuageuses, est cruciale pour inverser la tendance.
Pour mieux lutter face au cancer de la peau en Bretagne, l’accent doit être mis sur la prévention, l’éducation et le diagnostic précoce pour faire face à cette problématique sanitaire préoccupante.
Sources : Assurance Maladie Amelie
1 commentaire
1 ° Votre article ne fait pas la différence entre toxicité aiguë (coups de soleil enfance/ adolescence) et risques ultérieurs (plusieurs dizaines d’années après) de développer les cancers type mélanome et carcinome basocellulaire et toxicité chronique / quotidienne qui entraîne carcinome épidermoïde et kératoses actiniques.
2 ° Le chiffre de 1500 cas par an en France est faux : il est de 18000.
3 ° pour le diagnostic précoce, l’accent est mis sur l’auto examen et l’autosurveillance, ce dont vous ne parlez pas du tout. La phrase » contrôle dermatologique régulier » ne veut rien dire; la périodicité des « contrôles » est décidée par le dermatologue avec le patient en fonction d’un très grand nombre de critères.
Il y a d’autres erreurs ou approximations mais je ne veux m’étendre. Vous avez pris le risque d’écrire sur un sujet que vous ne maitrisez pas, c’est toujours risqué.
Yves Le Ru