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La Chandeleur ou Fête des Chandelles serait-elle d’origine celtique ?
Dans le monde latin du sud de l’Europe, vers le 15 Février, il était d’usage de fêter Lupercales. Car Lupercus était leur dieu de la fécondité et des troupeaux. Puis cette fête romaine fut avancée au 2 Février. Soit précisément quarante jours après Noël.
Dans le monde celte du nord de l’Europe, c’est la rite de la Déesse Brigid / Berc’hed / Brigantia qui prévalait. Brigid, Déesse de la lumière et de l’eau. Également Déesse de la poésie, du renouveau et de la guérison.
Comme souvent, les évangélisateurs chrétiens, face à l’importance du culte de Brigid chez les Celtes, lui substituèrent leur Sainte Brigitte.
La fête se nomme Imbolc.
Au sortir de l’hiver, les Celtes fêtaient la purification et la fertilité après les mois noirs. Ainsi, les paysans parcouraient en processions les champs, portant de grands flambeaux et priant Brigit de purifier la terre avant les semailles. Après les mois noirs, le disque éclatant du soleil est de plus en plus présent. Et la rondeur des crêpes image ce disque solaire. Puis les jours rallongent et on commence les premières semailles de grains.
La fête celtique de Imbolc est le 1er Février, la veille de celle de la Chandeleur. C’est le début de la saison de l’agnelage. Ainsi à Imbolc, la tradition veut qu’on commence son repas par boire du lait de brebis mélangé à de l’alcool de grain. Le dernier lait disponible pour l’homme avant qu’il soit réservé aux agneaux. Ainsi que le dernier grain avant qu’il ne soit semé.
« À la Chandeleur, l’hiver se meurt ou prend vigueur. »
Sur le Menez Hom, une des sept montagnes sacrées de Bretagne, un paysan a découvert une magnifique sculpture de Berc’hed la Déesse celtique