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La fraise de Bretagne est délicieuse, et la fraise de Plougastell en particulier.
Fraise de Bretagne, le fruit rouge par excellence. Ce sont des marins bretons à la fin du XVIe siècle avec à leur tête le malouin Jacques Cartier qui ramena les premiers fruits rouges en Europe.
Puis c’est un autre marin, au nom prédestiné, Amédée Frezier (descendant d’un écossais Frazer) qui débarqua du Chili avec cinq plants. Qui sont les ancêtres de toutes les fraises européennes d’aujourd’hui. Elles seront cultivées au Jardin Botanique de Brest. Puis à Plougastell, toujours depuis, haut lieu de la culture de ce fruit printanier en Europe.
Produire mieux.
La fraise de Plougastel se distingue par sa saveur et son odeur si parfumée. Mais également par ses rondeurs et ses couleurs. La fraise en Bretagne, si riche soit-elle, pourrait voir ses surfaces augmenter et créer par là-même des centaines d’emplois.
Quelques chiffres pour mieux comprendre. Globalement 4,3 millions de tonnes de ce fruit si parfumé de toutes variétés et qualités produites dans le monde. Dont un million en Europe. Premier européen, l’Espagne et ses quelques 334 000 tonnes à elle toute seule. La Bretagne en produit bon an mal an quelques 3600 tonnes quand il s’en consomme environ 130 000 tonnes dans l’Hexagone chaque année.
Mais la météo ?
Bien sûr, nous direz-vous, les conditions météorologiques en Espagne ou en Italie sont bien plus avantageuses pour ce fruit délicieux qu’en Bretagne. Mais comment expliquer alors les productions sous serre de 160 000 tonnes de la Pologne, de 154 000 de l’Allemagne, des presque 100 000 tonnes de l’Angleterre, des quelques 40 000 tonnes des Pays Bas comme de la Belgique ?
Le marché breton lui-même consomme bien plus qu’il n’en produit.
Pourquoi en importer au lieu d’en produire plus en Bretagne ?
Aujourd’hui la fraise est produite en serre dans des pays aux conditions climatiques aussi peu favorables pour la fraise qu’en Bretagne.
Alors pourquoi, même à superficie et population à peu près identiques, certains pays produisent dix fois plus de fraise que nous, en Bretagne ?
Découvrez le Musée de l’or rouge de Plougastel – http://musee-fraise.net
3 commentaires
mon grand père fût fondateur de Saveol : joseph Malléjacque
c’est le nom prédestiné « Amédée Frezier » dites vous ! ou est ce plutot l’inverse ? ce marin qui a donné le nom au fruit ?
Les deux mon capitaine : il avait un nom prédestiné ET c’est lui qui ramena les premiers plants en Europe.
Merci de nous suivre