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La fraise de Bretagne : l’or rouge qui fait saliver !
La fraise de Bretagne, c’est bien plus qu’un simple fruit.
C’est un véritable symbole parmi les productions du pays, un délice sucré qui a traversé les siècles, et, croyez-nous, elle mérite d’être célébrée ! La star bretonne, c’est bien sûr la fraise de Plougastell, mais saviez-vous qu’elle a une histoire de fou ?
Allez, on vous emmène à la découverte de ce fruit rouge qui fait fondre les Bretons (et les autres !) depuis des siècles.
L’histoire épique de la fraise de Bretagne
Retour au XVIe siècle, quand des marins bretons, sous la houlette de Jacques Cartier, ont ramené les premiers fruits rouges d’Amérique du Nord en Europe. Ce n’était pas encore la fraise comme on la connaît, mais déjà, l’idée était lancée : « Pourquoi ne pas ramener un peu de ces fruits délicieux ? » Mais l’histoire ne s’arrête pas là.
Un peu plus tard, un autre marin, au nom prédestiné (Amédée Frezier, descendant d’un écossais Frazer) débarque du Chili avec des plants de fraisiers, rien que ça ! Ces cinq petits plants vont devenir les ancêtres des fraises européennes. C’est à Brest qu’ils ont été cultivés pour la première fois avant de se rendre à Plougastell, un petit village qui, depuis, est devenu le temple de la fraise bretonne.

La fraise de Plougastell : l’indispensable de l’été breton
Si on parle de fraise en Bretagne, on pense automatiquement à la fraise de Plougastell. Ce fruit a un goût unique, un parfum à couper le souffle, et des couleurs qui font saliver juste en y pensant. Elle est sucrée, juteuse, et parfaite pour nos crêpes, nos tartes, ou juste pour grignoter à la sortie du marché.
Les Bretons sont fiers de leur fraise, et pour cause : elle se distingue par sa forme ronde et sa couleur rouge éclatante. Mais surtout, c’est l’odeur qu’on adore. Quand on croque dedans, c’est l’explosion de saveurs en bouche ! Et si la météo bretonne est parfois capricieuse, ça n’empêche pas nos fraises de faire un carton. Un petit clin d’œil aux autres pays européens, qui produisent des fraises malgré des conditions moins idéales.
La fraise bretonne est un trésor sous-exploré
Bon, on va être honnêtes, la production de fraises en Bretagne reste bien en deçà de la demande.
Sur les 130 000 tonnes consommées chaque année dans l’Hexagone, la Bretagne en produit seulement quelques 3 600. C’est comme si on avait une super équipe de foot, mais qu’on jouait un peu sur la réserve.
On voit bien qu’avec des terres fertiles et un savoir-faire reconnu, la Bretagne pourrait faire bien plus !
L’Espagne et la Pologne produisent des tonnes de fraises dans des conditions climatiques qui ne sont pas forcément idéales. Pourquoi ne pas en faire autant ici, avec des serres et des techniques de culture modernes ?
Imaginez un peu : plus de fraises bretonnes, plus d’emplois, et un élan pour l’économie locale.
Oui, on parle de centaines d’emplois dans les champs, les serres et dans les usines de transformation.
La fraise, le fruit qui déchire en Europe
Là où ça devient intéressant, c’est quand on jette un œil aux autres pays producteurs de fraises.
En Europe, l’Espagne est le champion incontesté avec plus de 330 000 tonnes produites chaque année. Mais attendez, la Pologne produit 160 000 tonnes, l’Allemagne 154 000, et même le Royaume-Uni est sur le podium avec près de 100 000 tonnes. Et tout ça, dans des conditions climatiques globalement bien moins favorables qu’en Bretagne !
Alors pourquoi la Bretagne ne se lance-t-elle pas dans cette course pour produire plus ?
Avec des serres bien pensées, de nouvelles variétés, et un peu plus encore de créativité, la Bretagne pourrait faire des merveilles.
Et bien sûr, on pourrait s’assurer que ces fraises restent 100 % bretonnes, cultivées avec amour et savoir-faire local.
La fraise de Bretagne, une histoire de célébration
Saviez-vous qu’en 1991, Plougastell a même inauguré un Musée de l’Or Rouge pour célébrer sa fameuse fraise ?
Ce n’est pas juste un musée classique, c’est un lieu où vous allez tout apprendre sur la culture de la fraise en Bretagne, mais aussi découvrir des anecdotes, comme cette histoire où, au début du XXe siècle, les fraises de Plougastell étaient si célèbres qu’elles étaient envoyées jusqu’à certaines capitales étrangères, à Paris en particulier, pour faire sensation sur les grandes tables et les marchés .
Et puis, chaque année, Plougastell organise la fête de la fraise, un événement où les Bretons (et les visiteurs) se régalent, tout en découvrant les secrets de culture de cette petite merveille. L’occasion de savourer des fraises fraîches directement sur place ou dans des desserts traditionnels.

Pourquoi choisir la fraise bretonne ?
Au-delà de son goût délicieux et de son histoire, choisir la fraise bretonne, c’est aussi soutenir les producteurs locaux et favoriser une agriculture durable. Pas besoin d’aller chercher des fraises importées quand on a ce trésor à portée de main ! En plus, la fraise bretonne, c’est un fruit de saison, un gage de fraîcheur et de qualité.
Alors, la prochaine fois que vous verrez une fraise sur les étals des marchés bretons, souvenez-vous qu’elle n’est pas seulement un fruit, c’est un symbole de l’héritage et du savoir-faire breton. C’est un peu comme un petit morceau de Bretagne dans chaque bouchée.
La fraise de Bretagne, le fruit qui a tout pour plaire
Avec son goût incomparable et son histoire fascinante, la fraise de Bretagne mérite amplement sa place parmi les produits d’exception de notre pays. Pour les jeunes, pour les familles, ou même pour les gourmands en quête de nouveautés, la fraise bretonne reste un incontournable.
Mais il est temps que la Bretagne prenne son destin en main et fasse pousser encore plus de ces petites merveilles rouges, parce qu’au fond, on est tous d’accord : la fraise bretonne, c’est de l’or en bouche !
Découvrez le Musée de l’or rouge de Plougastel – http://musee-fraise.net


4 commentaires
mon grand père fût fondateur de Saveol : joseph Malléjacque
c’est le nom prédestiné « Amédée Frezier » dites vous ! ou est ce plutot l’inverse ? ce marin qui a donné le nom au fruit ?
Les deux mon capitaine : il avait un nom prédestiné ET c’est lui qui ramena les premiers plants en Europe.
Merci de nous suivre
Votre article est loin d’être complet et je pense même qu’il est orienté. Parce que comment expliquer que vous faisiez l’impasse sur tous les inconvénients d’une telle activité agro-industrielle ? dont je pourrais multiplier les méfaits sur l’environnement breton. Pour les fins connaisseurs, la fraise sous serre (dont le plant provient du Maroc) n’a aucune saveur, est particulièrement couteux pour le consommateur comme pour l’environnement, se nourrit d’un susbrat conditionné sous plastique, gorgé de sels nutritifs, qu’il faut parvenir à recycler s’il n’est pas abandonné dans la nature. Un chiffre, un seul : savez-vous que, selon les sources de l’Ademe, 1 kg de tomates cultivé sous serres génére plus de 2 kg de CO2 ? Et je n’évoque même pas les détournements des subventions européennes ! Alors oui à une IGP pour la fraise de pleine terre, bio si possible, mais qu’elle soit refusée à des industriels peu soucieux de la qualité de l’environnement breton.