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Nous sommes en 2070 … la bataille de Caudan.

de NHU Bretagne
Publié le Dernière mise à jour le

Nous sommes en 2070.
L’instituteur explique la bataille de Caudan.
A Caudan, dans l’ancien département du Morbihan, il y avait une usine qui fabriquait des pièces métalliques pour une société qui s’appelait Renault.
Début 2020, une grave crise économique a débuté à la suite d’une pandémie connue sous le nom de Covid 19. Préférant fabriquer ses voitures dans d’autres pays malgré le désaccord général.

Renault a décidé de fermer plusieurs usines en France.

Une vague de protestation s’en est suivie. Le personnel a occupé l’usine et au moment où les camions sont venus charger l’outillage pour l’emmener en Turquie une marée de Bretons est arrivée avec à sa tête un certain Sébastien Le Balp.
Des milliers de voitures, de bus, de camions, de tracteurs, dans lesquels s’entassaient des femmes et des hommes sont arrivés par tous les chemins. La gendarmerie a d’abord voulu les arrêter.

C’était impossible. Il y eut deux morts. L’un à Guingamp, l’autre à Saint Caradec, là où le dernier martyr de Carhaix, François L’Hostis, avait été pendu par les nazis…
Arrivé à l’usine, Sébastien Le Balp se souvenant de la funeste rencontre de son prédécesseur avec le marquis Claude de Mongaillard au château du Tymeur à Poullaouën, refuse de négocier avec le Ministre français De la Rouerie.

Les tracteurs armés de fourches à fumier foncèrent sur les forces de l’ordre françaises.

Après trois heures de la bataille des tracteurs, et de nombreux blessés, la foule des Bretons motorisés a repoussé les forces de défense jusque derrière la limite de l’ancien département de l’Ille et Vilaine.
Voitures, camions, tracteurs, vélos, population se sont installés en chaîne le long de la limite.
De ce jour, la Bretagne a regroupé ses cinq départements et a fait une alliance avec les pays celtiques. L’administration s’est installée à Lorient.

Et quelqu’un a dit : « Mais nous savons faire des voitures à Rennes. Faisons une voiture à Caudan ! »

Aujourd’hui, nous fabriquons des pièces et des sous-ensembles partout en Bretagne ! Les plus volumineuses à Saint Nazaire, les sièges à Saint Brieuc, les batteries à Ergué-Gaberic. De nombreux petits ateliers injectent de petites pièces en plastique issu des résidus agricoles. Des camions-navette au méthane biologique roulent vers Caudan pour l’assemblage final de la fameuse Brezeleg !
Mais, les enfants, savez vous que malgré la forte demande, nous en fabriquons le moins possible pour préserver notre pays ?
C’est défini dans notre constitution du 1er janvier 2021 ! Elle a été écrite après la bataille de Caudan, avant que chacun retourne chez soi !

Récit imaginaire de E.C.

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2 commentaires

Atchoum 29 mai 2020 - 21h02

Oh! Caudan ne ferme pas! Ils ont eu peur de cette petite fiction et veulent réécrire l’histoire!
Pas de bataille de Caudan. Sniff sniff !

Répondre
Atchoum 11 mars 2021 - 21h50

France Info:
Renault met en vente la Fonderie de Bretagne, qui compte plus de 300 salariés

Le groupe automobile explique rechercher un repreneur « plus à même de pérenniser les activités ». La CGT parle d’une « trahison ».

Article rédigé par

franceinfo avec AFP

France Télévisions

Publié le 11/03/2021 20:40Mis à jour il y a 49 minutes

 Temps de lecture : 2 min.

L’entrée du site de la Fonderie de Bretagne, à Caudan (Morbihan), le 28 mai 2020. (FRED TANNEAU / AFP)

Le groupe Renault a annoncé, jeudi 11 mars, qu’il cherchait un repreneur pour la Fonderie de Bretagne, son usine de Caudan (Morbihan), où travaillent 350 salariés selon la CGT. Après une revue stratégique concernant ce site de production, la direction du groupe a présenté au comité social et économique (CSE) de l’usine un projet de recherche d’un repreneur, « qui lui paraît plus à même de pérenniser les activités et les emplois et d’adapter l’outil industriel aux évolutions du secteur », explique le groupe dans un communiqué.

En difficulté, le constructeur français avait annoncé début 2020 un plan d’économies de plus de 2 milliards d’euros sur trois ans, qui prévoit 4 600 suppressions d’emplois sur 48 000 en France, et plus de 10 000 hors de France. Le président de Renault, Jean-Dominique Senard, avait évoqué au printemps 2020 cette usine bretonne qui n’avait « pas vocation à rester dans le groupe Renault ».

Plus d’un demi-siècle d’existence

La marque au losange, installée à Caudan depuis 1965, y fabrique des pièces de sécurité et des pièces pour les moteurs et les boîtes de vitesses, qui équipent aussi des BMW. Le groupe avait déjà revendu l’usine en 1999 à Teksid-Fiat, avant de la reprendre en 2009.

A l’été 2020, Renault avait lancé une revue stratégique de l’usine. « Cette analyse conclut que le site doit diversifier ses activités et poursuivre la réduction de ses coûts de production », a expliqué jeudi la direction de Renault, citant « les évolutions de l’automobile vers des véhicules plus légers, la concentration des acteurs dans le secteur des fonderies et le déploiement du plan d’économies du groupe ».

Renault s’est engagé à « poursuivre le dialogue avec les partenaires sociaux et les acteurs du territoire » pour identifier un repreneur « qui soit le plus à même d’assurer la pérennisation des activités et des emplois sur le site de Caudan ». 

« Ce n’est pas une surprise, mais c’est une trahison », a réagi le délégué CGT, Maël Le Goff, à la sortie du CSE. « Ce qui nous dégoûte dans cette histoire, c’est que les salariés ont tout fait pour reconstruire l’outil de travail », à la suite d’un incendie en 2019, « et se sont démenés avec les changements de postes et changements d’horaires pour au final dire : ‘on s’en va’. » Le syndicaliste promet « des actions » avant un prochain CSE, prévu le 22 mars.

La bataille de Caudan se profile….

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