✅ Nommons Nous-Mêmes nos lieux en breton …!

✅ Nommons Nous-Mêmes nos lieux en breton …!

Nommons Nous-Mêmes …

Depuis des années, nous assistons en Bretagne occidentale à une dé-bretonnisation sournoise des noms de lieux en breton, pour les franciser.
L’état central continu sans relâche ses basses oeuvres d’éradication des langues originelles existant dans l’Hexagone. Cela passe bien évidemment par la non-assistance à langues en danger : corse, basque, alsacien, catalan, gallo, alsacien, occitan … Pourtant parties intégrantes du patrimoine linguistique mondial.

Cela passe aussi par la francisation de tout ce qui peut l’être.

Parmi ce qui peut l’être, les noms en breton des lieux-dits, villages et villes de Bretagne.
Nous connaissons tous ces “Croissant-ceci” ou “Croissant-cela” que l’on peut encore voir à certains croisements dans nos campagnes. En effet, le “croisement, carrefour” de langue française se dit Kroazhent en brezhoneg/breton. Les francophones prononcent Kroazhent … croissant !
La Poste, organisme public, participe aussi à ce nettoyage linguistique.
Enfin, il y a des politiques zélés et francophiles, qui n’hésitent pas à piétiner l’Histoire et le Patrimoine communs de communautés entières. Ainsi, se faire mieux voir du pouvoir central et/ou de son préfet nommé par Paris.

Finalement, ils sont dans leur rôle !

Alors à nous d’être plus dans le nôtre.
Comment ?
Des Citoyen(ne)s comme Aï’ta s’organisent et proposent des solutions. Mais il y a encore plus simple. Nommons Nous-Mêmes*, systématiquement, en brezhoneg ou en gallo, tous nos lieux-dits. Également nos villages, villes, îles de Bretagne, cours d’eau, etc …
Arrêtons de nous plaindre de la francisation de certains.
Encore une fois, ils sont dans leur rôle et ne s’arrêteront pas. Face à cette épuration linguistique, chacun d’entre nous doit nommer en brezhoneg/gallo tout ce qu’il lui est possible.

Nommons Nous-Mêmes, sinon qui d’autre le fera ?

A chaque publication que vous écrivez sur vos réseaux sociaux, systématisez l’écriture du nom en breton ou en gallo. Si ce nom est trop éloigné du français, écrivez-le en bilingue. Par contre, dès lors que la traduction en langue française est assez proche de nos langues originelles, n’écrivez ces noms qu’en brezhoneg ou en gallo.

Exemples :

Kemper signifie “confluent” en langue française. Mais sur les panneaux et les cartes, c’est écrit Quimper. Étant bien entendu que la prononciation des deux Quimper et Kemper est très proche, systématisons la seule écriture de Kemper et oublions totalement le Quimper français. N’importe quel francophone ignorant totalement le brezhoneg/breton saura malgré tout, à la lecture de Kemper, qu’il s’agit de Quimper.

GeoBreizh, l’indispensable base de données cartographiques en Bretagne

Il est vrai que c’est plus facile pour Douarnenez qui n’a pas été trafiqué en langue française 🙂
Parmi d’autres noms pour lesquels on peut aisément supprimer le français : Landerne, Plougerne, An Oriant, Henbont. Également Pondi, Karaez, Lannuon …
Pour les villes et lieux dont les noms originels sont assez lointains des traductions en langue française, nous suggérons le double graphie.
Ainsi, selon que vous soyez de Bretagne occidentale ou orientale, nous aurons Rennes/Roazhon ou Rennes/Resnn; et Nantes/Naoned ou Nantes/Nauntt.

Faites de même sur vos courriers postaux, les commandes que vous passez à tel ou tel (avec le code postal, n’importe qui saura où livrer un colis pour Pondi ou Camaret sur Mer/Kameled). S’il prétend ne pas pouvoir, c’est de la mauvaise volonté.

Mais je ne connais pas tous ces noms en breton et gallo.

C’est bien normal. Ce n’est sûrement pas sur l’état central et ses différents pouvoirs dans les “provinces” qui vont le faire.
Pour cela, il existe LE site internet de référence : www.geobreizh.bzh
Sur ce site indispensable, il existe un lien essentiel qui vous donne la double traduction en brezhoneg et en gallo.

Alors, nous savons ce qui nous reste à faire : #FaireNousMemes.
Dorénavant, tous les articles dans NHU Bretagne paraîtront ainsi.
#BreizhCoherence

* Nous-Mêmes se traduit en brezhoneg/breton par Ni Hon-Unan, acronyme NHU

 

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Rémy PENNEG
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"Essayer ou ne rien faire". Quand on aime la Bretagne corps et âme, à un moment, il faut essayer d'agir et de créer pour participer, même très modestement, à son rayonnement et à son avenir. Avec l'aide avisée d'une poignée de volontaires, nous créons NHU Bretagne.

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