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Des croissants à tous les carrefours de Bretagne ? Comment cela ?
Les lieux-dits et villages en Bretagne occidentale portent très majoritairement des noms en breton … évidemment. Ces toponymes sont là depuis des siècles, et à l’époque, personne ne parlait de langue étrangère. Ni anglais, ni français …
Parmi ces noms de lieux, il y a les noms donnés aux carrefours. A l’époque le réseau de chemins est bien plus modeste qu’aujourd’hui. Et les carrefours sont d’une importance vitale. Ce sont souvent des lieux de rencontres passagères. Par ailleurs, nombre d’entre eux sont matérialisés par une croix ou un calvaire.
De Kroazhent à Croissant.
Un carrefour se dit Kroazhent en breton. Littéralement « croix de chemins ». Un carrefour est en effet comme une croix faite du croisement de plusieurs chemins. La prononciation bretonne est facile pour Kroaz : comme ça se prononce ! Pour Hent, c’est comme Hint en aspirant un peu le H et en prononçant toutes les lettres. Mais quand tu ne parles pas breton et/ou qu’on te « suggère » de franciser tout ce qui bouge au passage, tu prononce Kroaz-an.
Et pour Kroaz-an, qu’existe t-il en langue française ? Eh bien « croissant » bien sûr.
Donc de trop nombreux Kroazhent originaux et centenaires sont devenus « croissant » sous la pression du pouvoir central et de ses collaborateurs locaux zélés. Et sont apparus des croissants à tous les carrefours de Bretagne. Depuis plusieurs années, devant cette bêtise innommable, et pour combler, un peu, le retard énorme que cet Hexagone a par rapport aux démocraties européennes au sujet du bilinguisme, les panneaux de signalisation routière ont été traduit dans leur bonne orthographe d’origine.
Spéciale dédicace à Annie Le Vaillant, encore maire de Pleiben en Bretagne pour une année, et qui termine son mandat en oeuvrant à la francisation de la commune.
Qui est Annie Le Vaillant ?
Annie Le Vaillant : la maire de Pleiben en Bretagne devient proprio de la commune ?
A propos de croissants et pour une note d’humour …
Un Breton et un Français entrent dans une boulangerie
Le Français vole trois croissants et les met dans ses poches. Et dit au Breton, » J’ai quand même fait preuve de beaucoup d’habileté et de ruse pour voler les croissants. Le propriétaire n’a rien vu. »
Le Breton lui répond : » Bof, c’est un vol ordinaire, je vais vous montrer comment le faire honnêtement en obtenant les mêmes résultats. »
Alors le Breton s’adresse alors au propriétaire de la boulangerie et lui dit : » Monsieur, je veux vous montrer un tour de magie. » Le propriétaire, très intrigué, lui dit qu’il veut bien voir ce tour de magie.
Le Breton lui demande un premier croissant et le mange. Il en demande de suite deux de plus et les engloutis de la même manière.
Le propriétaire : » D’accord, mon ami, mais il est où le tour de magie ?« .
Ce à quoi le Breton lui répond : » Regardez donc dans les poches du Français. »