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Pourquoi j’ai décidé de rejoindre Daniel CUEFF par Yvon OLLIVIER
En vue des élections régionales en Bretagne*, NHU Bretagne souhaite vous informer, en particulier sur ses réseaux sociaux, des initiatives des seuls trois personnalités et partis politiques réellement soucieux des intérêts vrais de la Bretagne. Ainsi, nous publions leurs interviews.
Tout au long de cette campagne, nous publierons également des contenus nous paraissant intéressants pour éclairer les débats.
Dont celui-ci, un coup de coeur, ou de gueule, d’un(e) Citoyen(ne) breton(ne) …
* La Bretagne, c’est la région administrative et la Loire Atlantique.
Daniel Cueff un homme de courage et de conviction.
Il l’a prouvé dans la défense de la santé de nos concitoyens. Mais c’est avant tout un homme d’une intelligence rare qui est seul à même, dans le contexte politique actuel, de tracer le chemin du renouveau pour notre Bretagne.
Qui ne voit la situation d’effondrement que subit la Bretagne depuis plusieurs années ?
Son modèle économique s’écroule. Notre environnement en souffre et le peuple en est la première victime. Les jeunes diplômés prennent le chemin de l’exode. La Bretagne se paupérise et risque de devenir une vaste résidence secondaire.
Le parti socialiste au pouvoir depuis seize ans à la région Bretagne n’a jamais esquissé la moindre solution. Il a même réussi le prodige de faire de la Bretagne, terre maritime par excellence, un véritable cul de sac, à force de satisfaire Paris en toutes choses. Le Parti socialiste a renoncé à la réunification comme à la sauvegarde de nos langues.
Je l’ai dénoncé dans la Lettre à ceux qui ont renoncé à la Bretagne.
Nous bénéficions des pires résultats en matière d’enseignement bilingue. Avec eux, la langue bretonne est morte. « Ils s’en foutent ! » me disait encore l’un de ceux qui s’apprêtent à les soutenir encore, pourtant.
Le Parti socialiste a réussi à désamorcer la dynamique d’émancipation bretonne en recourant au vieux système du clientélisme.
Il n’a plus d’autres ambitions que de recruter des régionalistes et des personnalités culturelles pour se donner la couleur bretonne qui lui fait défaut. Lorsque vous contrôlez les individus, pourquoi faire avancer leurs idées ? C’est pour cette raison que la Bretagne n’a pas été réunifiée en 2014.
Il nous faut tout repenser aujourd’hui.
Or, jamais nous ne connaîtrons de renouveau, d’émancipation individuelle et collective en Bretagne avec les formations politiques parisiennes.
Voici pourquoi l’espoir, le vote utile, réside désormais dans cette poignée de personnalités qui se lèvent pour tracer un nouveau chemin, loin des volontés partisanes, du carriérisme politicien et des ambitions personnelles.
Si la Bretagne, privée de véritable autorité politique depuis cinq siècles, est encore là aujourd’hui, c’est parce que des femmes et des hommes, en temps de crise, ont toujours su relever le défi. C’était déjà le sens du CELIB.
Nous sommes à un tournant historique pour la Bretagne.
Je ne supporte plus ces jeux politiciens alors que la navire Bretagne n’en finit pas de prendre l’eau. Avec la plateforme Oui la Bretagne, nous disposions d’un socle susceptible de rassembler. Il a volé en éclats pour une motivation à courte vue.
En Bretagne, tout le monde ou presque est régionaliste, mais aucune politique menée par la région ne l’est.
Et j’en ai plus qu’assez du régionalisme de la parlote et du mensonge. On ne cesse de mentir aux Bretonnes et aux Bretons en leur disant que tout va pour le mieux. C’est ce mensonge distillé qui rassure et endort les esprits lorsqu’il faudrait vraiment se ressaisir.
Je regrette que les régionalistes bretons en soient réduits à servir de supplétifs aux forces politiques parisiennes. Alors même que la Bretagne ne cesse de décliner et qu’elle n’est plus qu’une variable d’ajustement au service d’autres intérêts.
Le jeu politique auquel nous assistons est une mascarade dont les gens ne veulent plus. Ils sont de plus en plus rares à fréquenter les bureaux de vote. C’est la certitude de l’immobilisme, de la servilité vis-à-vis de Paris et de ses grands lobbies qui contrôlent tout, et au final, du déclin annoncé.
Je rejoins donc la liste Daniel Cueff.
Car il s’agit de la seule liste indépendante des partis parisiens et composée de Bretonnes et de Bretons soucieux d’émanciper la Bretagne, de défendre leur santé, leur environnement, leurs langues et culture, leur maritimité, leur économie et leurs intérêts fondamentaux.
Loin de l’esprit de parti et de cour, cette liste composée de personnalités issues de la société civile entend accomplir ce que les autres promettent depuis si longtemps, en replaçant les citoyens au cœur de la décision politique.
Il s’agit d’une liste politique au vrai sens du terme.
Car la véritable définition de la politique consiste à affronter les problèmes que rencontrent nos concitoyens pour leur apporter la bonne réponse.
Le programme de la liste Daniel CUEFF se construit avec les Bretonnes et les Bretons. Autour de réalisations concrètes, loin de l’emphase et de la parlote. Les pistes de travail sont déjà prometteuses :
- La nécessité d’un vrai « plan Marshall » pour nos langues est reconnue et trouvera sa concrétisation dans une kyrielle de mesures proposées par les Bretonnes et les Bretons.
- La réunification ? Au lieu de la promettre comme tous les autres, nous la construisons avec la Chambre citoyenne qui aura un rôle moteur dans le fonctionnement des institutions régionales et sera composée d’électeurs issus de nos cinq départements de la Bretagne historique. Le temps du courage politique est venu !
Il s’agit d’une démarche pragmatique et courageuse, loin du dogmatisme des « Verts ». Ces derniers n’ont que faire de la Bretagne et souhaitent imposer partout leur idéologie. Les « verts » sont « hors sol » !
Ils n’ont rien compris à la Bretagne, ceux qui souhaitent « tuer l’esprit du CELIB ».
Comme les socialistes, ils ménageront toujours les intérêts de leurs amis « verts » de Paris ou des Pays de la Loire. Leur priorité est de prendre le Pouvoir en France. Puis ils s’inscriront logiquement dans le centralisme français, malgré l’emphase et le « discours fédéraliste ».
Il suffit d’écouter leurs leaders nationaux.
L’un de leurs responsables, Yves Nedellec, affirmait récemment devant « Bretagne majeure » qu’il fallait aussi consulter les habitants des Pays de la Loire sur la réunification de la Bretagne. Autant saborder la réunification de notre territoire et préparer la disparition de la Bretagne dans le « grand ouest » que certains « verts » appelèrent de leurs vœux en 2014/2015 , pour soutenir Jean marc Ayrault…
L’esprit qui nous anime est celui d’individus soucieux de construire à l’opposé de ceux qui peuplent les partis et n’aspirent qu’à faire carrière.
Avec la liste Bretagne ma vie, il ne s’agit pas de faire « contre » les entreprises agro-alimentaires mais de construire « avec » elles pour mieux répondre aux plus grands enjeux et faire de la Bretagne la terre d’excellence.
« Construire avec, et non plus contre ».
C’est le sens de mon engagement et de tous mes écrits depuis plusieurs années déjà.
Je rêve d’une Bretagne suffisamment autonome et responsable pour pouvoir construire enfin.
Je rêve du temps, où les Bretonnes et les Bretons ne seront plus jamais les supplétifs de personne et certainement pas du système qui les enchaîne.
On me dira que c’est un rêve !
Peut-être, oui ! Mais avec un homme comme Daniel Cueff, il nous est permis d’espérer.
1 commentaire
Militant breton depuis mon plus jeune age et ancien membre de ludb ,je suis d’accord avec Monsieur cueff ainsi q’avec Yvon OLLivier .Je suis un ancien conseiller municipal dans le tregor et à la limite du Tregor .Je suis d’accord de vous rejoindre .Je suis aussi un des membres fondateur de l’alliance federaliste bretonne … Jean-marc Le luyer.