Voilà. Nous y sommes.
A l’issue de ces deux tours d’élection présidentielle, Emmanuel Macron réélu à 58 % (plus ou moins en fonction du résultat consolidé) des votes exprimés.
Inutile de rappeler, comme il l’a promis, que cette nouvelle élection est un plébiscite pour la poursuite de sa politique des cinq dernières années et un référendum sur les futurs pleins pouvoirs de l’Europe pour appliquer les directives américaines.
Sommaire
Rien à dire, c’est la démocratie.
Que les électeurs soient perçus comme irresponsables est un autre débat. Absurde. Les électeurs sont totalement responsables de cette élection. Et de ses conséquences.
Que les Français veuillent comme dans leurs habitudes « refaire le match » est totalement inutile. Seul le résultat compte.
Le reste n’est que foutaises. Branlette intellectuelle tout à fait stérile.
Parfois indigne, comme la polémique sur « le vote des vieux », supposés être responsables, d’après d’obscurs sondages extrapolés pour des raisons partisanes, réalisés aux sorties des isoloirs qui n’ont rien ni d’exact, ni de spontané, ni d’exploitable, les votes étant par essence secrets.
Le fait qu’une bonne partie de ceux ayant voté Emmanuel Macron vont dès demain râler, manifester voire se rebeller contre la politique qu’il aura déterminé de suivre (avec leur accord) n’est que l’expression d’un immense désordre mental collectif. Déterminé, provoqué, mais aussi totalement consenti.
Le système ultra libéral permet désormais de se reconduire lui-même sans problème, même pour le pire choix, en utilisant toujours les mêmes énormes ficelles et une manipulation médiatique sans précédent. Une propagande de masse difficilement contestable. Un hold-up parfait avec victimes complices.
Cela marche. Cela fonctionnera. Encore et encore.
Ces élections depuis des dizaines d’années sont un immense jeu médiatique, dont la majorité des titres nationaux et chaînes et radios majeures tirent les manettes, les électeurs n’étant que des pièces à déplacer en fonction des options, des pourcentages. Une seule règle : « Ainsi pions pions, pions, les petites marionnettes. » Ce fut le cas cette année encore depuis des mois. Ce deuxième tour était donc tout à fait prévisible, puisque dirigé. Comme le premier d’ailleurs.
Pour ma part, j’arrête désormais de jouer.
Comme annoncé, je fuis en exil intérieur dans mon propre pays.
Rénovation, décoration, j’ai largement de quoi faire. Surtout finir de reconstruire le bâtiment qui me servira de cabinet de travail et de curiosités pour y passer ce repli du monde.
Reprendre mes correspondances manuscrites, négligées ces derniers mois.
Faire la nouvelle promotion de la réédition de « Métier de chien » . Replonger, peut-être, dans l’écriture, seul ou en collaboration. Me mettre à peindre, pour mon unique plaisir, pourquoi pas ?
Embellir le jardin, mes fleurs, materner mes oiseaux et cajoler mes chats.
Lire, beaucoup lire, notamment des livres d’histoire, du temps où nous n’étions pas si décadents. Préparer des bivouacs au fond des forêts avec des vrais copains aussi, car pour paraphraser de tête Jim Harrison : « Il n’y a pas de souci qu’un feu de camp, avec un bon steak, une bouteille de whisky et un ami, ne puisse régler. »
J’ai de quoi m’occuper sans plus me soucier de ce pays.
Que ce dernier, et ses citoyens, ne me demandent plus rien de bonne volonté, de solidarité, d’aide, sauf pour ma famille proche, la dizaine de gens que j’aime et peut-être la vingtaine d’autres que je considère encore. Qu’ils me foutent tous la paix.
« Pas raisonnable »? « Pas charitable ». « Pas sain d’esprit » ?
Aucune importance.
« La solitude permet de jouir égoïstement de sa folie«
1 commentaire
Demat deoc’h! Un draik bennak a vefe mat deoc’h karout! Eus petra zo kaoz ganin-me diouzh ho soñj?
Bonjour à vous! Une petite chose qui vous serait bonne à aimer! De quoi s’agit-il selon vous?
Gant ar memes hent ho peus kavet an hini eo ; Ober war dro un dra hepken a dalv ar poan
De la même façon que celle que vous avez trouvée: s’occuper d’une chose seulement qui vaut la peine
Kudennoù anaoudegezh sevenadurel he deus… kudennoù gwask politikel he deus… kudennoù statud he deus… Kudennoù identelezh he deus…
Elle a des problèmes de reconnaissance culturelles, des problèmes de pressions politiques, des problèmes de statut politique, des problèmes d’identité, ….
Nemet ma’z eo hi ur Vro wirion a zo bet mouget he zonkadur e meur a geñver.
Sauf qu’elle est un pays véritable dont le destin à été étouffé plus d’une fois.
Ur Vro m’en em gaver mat enni
Un pays où on s’y trouve bien.
pell a-walc’h eus follentez ar bed
Assez loin de la folie du monde
ur Vro da adsevel gant tout an dud a sell ouzh un tu-all dija.
un pays à relever avec toutes les personnes qui regardent déjà dans une autre direction..;
Deuet hoc’h mat en hor bro ! Breizh an hini eo
Bienvenue dans votre pays! En Bretagne bien sûr