Avertissement : Toute ressemblance avec des faits réels ne serait bien sûr que pure et fortuite coïncidence 😉 #NHUmour
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Exclusif pour NHU Bretagne.
En toute discrétion, La République en Ruine (LRER) a fait réaliser un sondage sur les intentions de vote en Bretagne à six mois des élections régionales. Les résultats affolent les états-majors des partis politiques jacobins ayant leur siège social à Paris.
C’est sans doute l’un des secrets actuellement les mieux gardés de la Macronie.
De l’Assemblée au Conseil régional de Bretagne administrative en passant par le palais parisien de l’Élysée, peu de personnes ont eu accès au dossier. Et parmi les rares l’ayant approché, ils sont encore moins nombreux à avoir pu obtenir la totalité des chiffres. Selon nos informations, La République en Ruine a commandé dans le plus grand secret un sondage sur les intentions de vote des Bretonnes et des Bretons pour les prochaines élections régionales. Un scrutin prévu partout dans l’Hexagone en mars prochain, en même temps que les Départementales.
Des résultats surprenants ?
Non, en fait. Plutôt des résultats logiques …
En effet, LRER La République En Ruine s’effondre : quoi de plus normal, me direz-vous, pour des ruines. En politique, comme en construction, bâtir sur du sable ne dure jamais très longtemps.
Les autres partis ayant siège social à Paris ont depuis des décennies tous démontré leur totale inefficacité à défendre la Bretagne et ses intérêts vitaux. Certains sont toujours là sous la même marque, et n’ont même pas eu la décence d’en changer. Après tout scandale ou fraude alimentaire, les entreprises agroalimentaires et leurs produits changent de nom, pour pouvoir essayer de continuer à opérer. D’autres ont changé leur emballage pour tromper encore sous une étiquette plus progressiste.
Mais les consomm … pardon, les électeurs, sont de moins en moins dupes. Faute de meilleure offre sur l’étagère, plus de la moitié d’entre eux ne se déplacent plus vers l’urne.
Que l’on soit bien d’accord sur un point essentiel. Le taux de participation de plus en plus bas n’est en aucune manière de la responsabilité des électeurs. Uniquement celle des tenants de l’offre qui, scrutin après scrutin, restent incapables de proposer un projet réaliste et tenable sans que cela reste de la vulgaire promesse.
Les autonomistes en tête …
On la sentait venir depuis quelques années.
L’autonomie alimentaire est de plus en plus présente dans notre quotidien en Bretagne. Le circuit court et le potager familial participent à retrouver cette forme d’autonomie, qui de plus en pus, se révèle indispensable. L’autonomie énergétique est devenu aussi, en quelques années, un sujet majeur dans notre quotidien.
Ces mois derniers, tout le monde, jusqu’aux ministres, parlait de l’importance à retrouver rapidement une certaine forme d’autonomie sanitaire d’approvisionnement de produits destinés à lutter contre la pandémie du coronavirus Covid19. Cette crise sanitaire toujours en cours nous a aussi révélée, pour celles et ceux qui ne le savaient pas encore, que le degré d’autonomie politique des régions européennes à accentué les dégâts humains et économiques dans certaines zones trop centralisées comme l’Hexagone. Tandis qu’à l’inverse, une République Fédérale Allemande très décentralisée faisait mieux face aux crises.
Par ailleurs, la trop grande dépendance aux marchés financiers internationaux nous révèle un manque cruel d’autonomie financière des états. D’autant plus si ces derniers n’ont pas su, ou voulu, accorder confiance à leurs régions.
Plus de 20% des voix aux tenants des autonomies.
En effet, c’est le résultat le plus remarquable de ce sondage cuisiné par le LRER. Le courant autonomiste est crédité précisément de 21,6% des intentions de votes et devient ce qu’il est convenu d’appeler la première force politique de Bretagne.
Plus d’autonomies à tous les échelons de la société bretonne. Pour rendre notre quotidien meilleur. Plus de Démocratie, plus de pouvoirs aux instances locales. L’état central se sépare de nombreuses fonctions … et des budgets dévolus devant les accompagner. L’Assemblée de Bretagne est envisagée plus sérieusement, et les départementaux sont supprimés. Ainsi que les Préfets et toutes fonctions nommées par Paris.
On comprend mieux pourquoi ces résultats devaient rester secrets.
Et patatra … je m’emballe, je m’emballe …
Jusqu’à là, tout se tenait !
Mais ces 21,6% sont éclatés façon puzzle dans l’électorat. Le pouvoir central connaît, comme tout état hyper centralisé, les bonnes méthodes pour que ce vote soit éparpillé en miettes. Par ailleurs, il veille en permanence à jeter de la verroterie et des postes aux titres et privilèges suffisants pour s’assurer de la servilité du plus grand nombre. Tout est fait pour empêcher ce rassemblement …
Pourtant à venir !
Car oui, cette agglomération est en chemin.
Les crises vont inexorablement s’accumuler dans les années prochaines. Les médias chercheront à nous étourdir avec des hochets. Le pouvoir central continuera à réduire nos libertés. Mais malgré tout cela, les Citoyens prendront conscience de l’impérieuse nécessité de ces autonomies vitales à retrouver.
Et tôt ou tard, en Bretagne, hors des vieux partis politiciens au cadre périmé, émergera la vague autonomiste …
Merci à Philippe Créhange, Grand Reporter à Le Télégramme pour le début d’inspiration.
Le terme « autonomiste » est couramment employé pour désigner un partisan de la seule autonomie politique. Mais ne peut-on pas également utiliser ce terme pour un partisan de l’autonomie alimentaire, énergétique, et autres ?