Breizh washing et green washing

Breizhwashing et greenwashing : moins tu es propre, plus tu te laves !

de Rémy PENNEG

A propos du vocable anglais washing (laver) utilisé en langue française, on connaît surtout le greenwashing.

Greenwashing : terme que nous pouvons traduire par verdissage ou écoblanchiment.
Qu’est-ce que greenwashing ?
En fait, le greenwashing est un procédé marketing. Son but est de développer une image de responsabilité environnementale trompeuse. Ainsi, des marques, des institutionnels, des entreprises … communiquent par des actions ou des idées environnementalement responsables.
Alors qu’en pratique, elles ne le sont absolument pas.

Ce serait comme mettre en avant un arbre bien vert destiné à cacher une forêt bien sombre. En général, plus tu utilises le greenwashing, et moins tu te sais vertueux en termes de respect de l’environnement.
Car dans le grand public, la demande, la pression, est de plus en plus forte quant au respect de notre environnement.

Breizhwashing
#BreizhWashing

Il en est de même pour le Breizhwashing.

En effet, en Bretagne, et même au-delà, la demande grand public du respect de la Bretagne et de ses composantes est de plus en plus pressante. Ainsi, il est demandé aux entreprises de s’engager pour défendre et mettre en avant les intérêts de la Bretagne. D’ailleurs, cela vaut également, et peut-être surtout,  pour des administrations et des institutionnels.
Ainsi, il en va de l’usage du breton.
Également de la réunification et du respect de l’intégrité territoriale de la Bretagne.

Alors, pour donner une impression de « bretonnité » qu’on a absolument et fondamentalement pas, et plaire ainsi à une opinion publique de plus en plus exigeante, des politiques, des institutionnels et des entreprises font du Breizhwashing.
Cela peut passer par exemple, pour certains, par un nom de domaine en .bzh. D’autres adhéreront à Produit en Bretagne tout en affichant sur leurs produits une carte de Bretagne amputée de la Loire Atlantique.
#BreizhCoherence

Heureusement ils sont extrêmement minoritaires dans les deux cas cités, mais ils existent.

Breizhwashing : mentions spéciales à certains politiques et institutionnels.

Comme ce candidat brestois aux municipales 2020 de La France Insoumise qui utilise le breton sur son affiche alors que Jean Luc Mélenchon et le siège parisien du parti sont ouvertement anti-brezhoneg.

Ou encore dans certaines campagnes de communication de la Région Bretagne administrative qui s’affiche publiquement comme défenseur du brezhoneg / breton. Alors qu’en coulisse, ils n’allouent à notre langue originelle qu’un budget de deux euros par habitant et par an, quand le Corse en trouve sept et nos cousins Gallois vingt.
#BreizhCoherence

Reconnaître et dénoncer le Breizhwashing …

Il en est pour le Breizhwashing comme du greenwashing.
Il est parfois difficile de reconnaître le sincère du faux. Ceux qui veulent seulement surfer sur la vague Gwenn ha Du pour vendre plus ou pour tromper les électeurs font preuve parfois de beaucoup d’habileté pour masquer leur vraie intention.

A nous de les démasquer, de les reconnaître.
Ces contrefaçons sont toutes présentes sur les réseaux sociaux, et c’est là que nous devons les débusquer.
Les débusquer et le faire savoir.
A cet usage, NHU Bretagne vous propose ce panneau Breizhwashing.
Faites en un copier-coller et servez vous en sur vos propres réseaux sociaux.
Et n’oubliez pas d’utiliser le hashtag #BreizhWashing.

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3 commentaires

Penn kalet 30 juin 2020 - 16h23

D’accord avec vous pour la france insoumise ,seulement vous êtes injuste avec le conseil régional qui n’est pas exempt de critiques malgré tout certains élus font tout ce qui peuvent pour essayer de sauver ce qui peut encore l’être ,et font face à une adversité que l’on a du mal a imaginer et parfois cela vient des bretons .Maintenant on peut discuter sur les méthodes qui ont été utilisées ,je pense que s’il n’y avait pas eu cette rupture plus ou moins voulue de la part de certaine nomenklatura du roazoneg ,ruptuôt en faveur de re entre la langue littéraire et celle des natifs , on n’en serait pas tout à fait là ,bien entendu cela date de longtemps .Comment revendiquer , un budget légitime et conséquent pour la langue ,quand on sait que le conseil régional a peu de moyens ,et d’autre part la proportion de la population vraiment motivée pour la promotion de la langue n’est pas très importante vu qu’elle vit de moins en moins dans un environnement brittophone . Les sondages sont ,par contre en effet , plutôt en faveur de la langue ,mais cela est un peu comparable à ceux qui disent qui sont prêt à payer un peu plus cher des produits alimentaires de qualité ,mais dans la réalité cela reste aussi une minorité .Parfois pour avancer mieux vaut regarder la situation en face plutôt que se bercer d’illusions .

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Penn kalet 30 juin 2020 - 16h26

NE PAS PUBLIER LE PREMIER COMMENTAIRE FAUTES DE FRAPPES

D’accord avec vous pour la france insoumise ,seulement vous êtes injuste avec le conseil régional qui n’est pas exempt de critiques malgré tout certains élus font tout ce qui peuvent pour essayer de sauver ce qui peut encore l’être ,et font face à une adversité que l’on a du mal a imaginer et parfois cela vient des bretons .Maintenant on peut discuter sur les méthodes qui ont été utilisées ,je pense que s’il n’y avait pas eu cette rupture plus ou moins voulue de la part de certaine nomenklatura du roazoneg ,rupture entre la langue littéraire et celle des natifs , on n’en serait pas tout à fait là ,bien entendu cela date de longtemps .Comment revendiquer , un budget légitime et conséquent pour la langue ,quand on sait que le conseil régional a peu de moyens ,et d’autre part la proportion de la population vraiment motivée pour la promotion de la langue n’est pas très importante vu qu’elle vit de moins en moins dans un environnement brittophone . Les sondages sont ,par contre en effet , plutôt en faveur de la langue ,mais cela est un peu comparable à ceux qui disent qui sont prêt à payer un peu plus cher des produits alimentaires de qualité ,mais dans la réalité cela reste aussi une minorité .Parfois pour avancer mieux vaut regarder la situation en face plutôt que se bercer d’illusions .

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Soaz 1 juillet 2020 - 9h28

En revanche la région Bretagne a beaucoup de moyens pour soutenir financièrement les élevages usines polluantes afin de les agrandir.

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