Gérard Darmanin, Ministre français de l’action et des comptes publics prétextait récemment que pour des raisons de lutte contre la fraude fiscale, le pouvoir central surveillerait de plus près encore nos réseaux sociaux personnels. Car si les photos que vous étalez sur vos page Facebook et compte Twitter ne semblent pas correspondre aux revenus que vous déclarez, vous pourriez bien être inquiétés.
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L’importance accrue des réseaux sociaux.
Dans cet état auto-proclamé des Droits de l’Homme qui fut si Charlie il y a peu encore, la presse dite mainstream est contrôlée et achetée … pardon, « subventionnée ». Parce que presque plus aucun média ne peut survivre dans l’Hexagone sans cette manne d’argent public. C’est celui qui donne l’argent qui a le pouvoir, dans la presse comme trop souvent ailleurs.
Hors cette information truquée et partisane, imprimant à tout va entre fake news et désinformation, il existe un vaste espace de liberté : internet.
Internet et les réseaux sociaux. Les pouvoirs centraux parisien et bruxellois ne le savent que trop bien.
Vieux et nouveau monde.
Autant il est possible d’acheter les médias limités du vieux monde comme les feuilles de papier fourre-tout de la PQR Presse Quotidienne Régionale, par exemple. Autant il est impossible de le faire pour le foisonnement circulant librement sur la toile. Certes, il est possible de limiter très partiellement sa diffusion, mais internet produit chaque jour tellement de matière, que les effets de ce contrôle restent au final très limités.
Ainsi pour une modeste entreprise qui n’a pas les moyens financiers de s’offrir des pages de communication dans ces médias; ou pour une organisation politique qui de plus en est excommuniée, LA solution est internet. Liberté et gratuité sont les deux avantages essentiels.
Il est aujourd’hui absolument indispensable pour les deux structures citées de disposer, certes, d’un site internet performant; mais aussi, et peut-être surtout, de réseaux sociaux actifs.
FLB Facebook Libère la Bretagne.
D’aucuns affirment que des élections ont été remporté grâce aux réseaux sociaux. C’est sans doute exagéré. Mais les réseaux sociaux participent en effet, pour une part de plus en plus prépondérante, aux meilleurs résultats, voire aux victoires, de candidats et de partis politiques.
La Bretagne ne peut échapper à cette tendance. Qu’on le veuille ou non, internet s’impose partout. Y compris dans la proposition d’une démarche politique citoyenne. La violence relative de certains militants dans les années 70 et 80 en Bretagne n’est plus d’actualité. Aujourd’hui, ce sont les réseaux sociaux l’arme de construction massive.
Et là aucun parti breton n’émerge !
Bien sûr, Facebook n’est en aucun cas la panacée. Juste un indicateur assez fiable d’une certaine audience.
Ainsi en Écosse le SNP Scottish National Party affiche quelques 289 000 personnes sur sa page Facebook. Également nos cousins du Plaid Cymru vers 30000. Quant au Sinn Féin irlandais, sa page Facebook est suivie par environ 157000 personnes. Même les Corses son 13000 à suivre la page de Femu A Corsica, pour une population quatorze fois moindre que la population de la Bretagne. Pour ne prendre que ces quatre exemples européens.
Et en Bretagne ?
En fait aucun parti politique présent en Bretagne et n’ayant pas son siège social vers Paris ne dépasse péniblement les 6000 personnes sur Facebook. Ne parlons pas d’autres réseaux et systèmes de communication.
Donc il y a manifestement un sérieux souci de prise de conscience de l’importance capitale des réseaux sociaux dans ces micro partis bretons. Ou d’incapacité à s’y mettre vraiment.
Diffuser ses propositions au plus grand nombre.
Car un tract distribué sur un marché sera lu, au mieux, par une ou deux personnes. Puis une affiche bien placée sera aperçue par quelques dizaines de personnes. Un post ou une vidéo bien réalisé sur Facebook peut être vu par des dizaines de milliers de personnes en quelques jours. Votre tract et votre affiche vont disparaître rapidement. Votre empreinte sur Google reste des mois …
Il y a eu le vieux monde. Nous sommes entrés dans le nouveau monde.
A tort ou à raison, tout le monde use et abuse de ces nouveaux outils très performants. Donc ne pas les utiliser ou mal les utiliser, c’est tout simplement disparaître des radars et sombrer dans l’obscurité la plus totale.
Et NHU Bretagne, on en est où avec nos réseaux sociaux ?