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Pourquoi l’alphabet breton est différent ?
Comme les lettres J, X, K, Y et W n’existent pas en italien, trois lettres n’existent pas en breton : le C, le Q et le X.
Elles existent dans cette autre langue latine du sud de l’Europe qu’est la langue française. Mais pas en breton, langue celtique du nord européen.
Donc pas de « plan Q » ou de « film classé X » en breton. Ce qui n’empêche pas …
Autre langue européenne, le gallois.
L’alphabet gallois, langue très voisine du breton, comporte vingt-huit lettres dont sept voyelles. Ce sont les cinq habituelles A, E, I, O ,U , comme en breton. Mais en gallois, le W et le Y sont aussi des voyelles. Avec là aussi quelques particularités comme ces lettres consonnes CH, DD, FF, NG, LL, PH ou TH.
Combien de lettres dans l’alphabet breton : vingt cinq lettres, dont cinq voyelles.
Donc pas de lettre C entre le B et le D de notre alphabet. Pas de C mais deux lettres pour la remplacer entre le B et le D. Ces deux lettres sont étranges pour les francophones. Parce que ces lettres sont en fait des double lettres ou digrammes ( Divc’hrafenn e brezhoneg) : CH et C’H.
On commence donc l’alphabet breton ainsi : A, B, CH, C’H, D …
Le digramme CH se prononce facilement « che ».
Par contre le digramme C’H pose souvent problème aux non brittophones. Cette lettre C’H doit se prononcer comme le C’H de nos Cousins Écossais dans le Loc’h Ness.
Et dans l’alphabet breton, après ce D, il y a le E.
Non pas le E, mais le É. En effet le E en breton se prononce É, mais il ne comporte pas d’accent à son écriture.
Autres particularités de l’alphabet breton : le Ñ et le Ù.
Ce fameux Ñ avec le tildé sur le N. Lettre qu’on sait être espagnole mais dont on ignore souvent la présence en breton. Lettre interdite par l’administration centrale française pour le choix de nos prénoms bretons. Comme cette affaire du prénom Fañch refusé un temps à la mairie de Kemper puis finalement accepté sous la pression populaire.
Prononcez les lettres de l’alphabet breton avec Desketa
10 commentaires
Le C pas évident du tout il était utilisé avant le dictionnaire de Le Gonidec ,remplacé par le K pour donner une image spécifique du breton ,cependant le gallois l’utilise ,alors je ne vois pas ce qu’il aurait de latin .
C ou K, peu importe… À noter que devant E/I/U il devient TCH dans l’Est du domaine bretonnant… Le C’H est abusif dans la plupart des cas et doit s’écrire par un simple H et C’H en cas de durcissement: SeH / seHed / seC’HoH… Le Ñ est contraire à l’usage international et parfaitement inutile en breton puisque la nasalisation est automatique: an / en / in/ on / eun / oun… am / em / im / om / oum… anv / env / inv / eunv / onv (autrefois aff/eff etc…). Le Y et le I se font concurrence ainsi que le OU / U et le W. Il faut donc eliminer Y et W ainsi que le ZH qui est une abherration, et en plus il manque son équivalant renforcé SC’H… Bref, une héresie d’incompétents…
Quand un Brésilien favorable au remplacement des vraies langues par l’espéranto nous donne des cours de brezhoneg. Merci maître.
L’Esperanto n’a jamais eu pour objectif de remplacer quoique que ce soit, si ce n’est l’usage d’une langue hégémonique comme le français ou l’anglais dans l’usage international… Ce commentaire dévoile votre crasse ignorance (hag e galleg atao…).
Le mot « crasse » est superflu ! Patrick, on va être clair dès le départ : ou vous enlevez ce mot « crasse » rapidement et évitez dorénavant tout propos inapproprié, ou nous refusons vos commentaires. En presque cinq ans nous n’avons jamais refusé un seul commentaire, par souci du respect de le liberté d’expression. A bon entendeur salut. E galleg eveljust !
https://www.youtube.com/watch?v=zexjphuETuo
https://www.facebook.com/historiodeesperanto/photos/a.240420459967788/240420826634418/?type=3&theater&ifg=1
FONETIK AR BREZOUNEG:
Vogalennou ha strolladou vogalennou:
a – ae (ê/ea) – ai – ao (ô) – aou (ou)
e – ei – eo – eou
i – ia – ie – ieu – io – iou
o – oa – oe
ou – oua – oue – oui
eu – eui
u – ua – ue – ui – uo
« i », « ou » hag « u » a zo ive hantervogalennou
Vogalennou dre fri:
Araog « n » ha « m » (distaged)
pe: anv, env, inv, onv, unv hag eunv (« nv » mud en dibennou)
Konsonnennou ha kemmaduriou eeun ha doubl:
K > G > H // K >> H (/c’h)
P > B > V // P >> V (/f)
T > D > Z // T >> Z
F > V (/’f)
S > Z (/’s)
CH > J
M > V
MM
NN
D > N (an nor)
L / LL / ILL (glebiadur)
Dibennou hueg nemed pa vez devered gand eur gonsonnenn galed :
GaneD > GanidiG > GanidigeZ > Ganidigezou…
Ana(vez)ouD > Anaoudegez…
KavouD / KaveD > kaved am euz…
MaD > Madou > marhad-maD > + Hoh = marhad-maToH…
Stagaduriou hueg atao etre eur gonsonnenn hag eur vogalenn: Pok-ou / eur pok/G a roan deoH…
Krenvadur en dibennou:
Breiz (S)
Plas (Z) a zo ? N’euz (S) ked (T) !
(Lizerennou didalvez: c’h, ñ, ù, w, y ha zh/sh)
[…] Et il ne faut pas le faire descendre, en acceptant les revendications des Bretons. https://www.nhu.bzh/alphabet-breton/ […]
Ce qui m’étonne toujours, ce sont les consonnes de l’alphabet systématiquement prononcées à la française. En breton, les consonnes se prononcent aussi par adjonction du son » é « . On a ainsi : be ke de fe ge he che c’he …