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YesBreizh, samedi 19 juin à Vannes, 14:30, Place Brûlée
Pourquoi attendre ?
Nous le savons, la Bretagne est un pays.
Le modèle français s’effondre, il est temps de penser un autre avenir, il est temps de parler sereinement d’indépendance.
L’idée se résume ainsi : la pleine et entière liberté pour le peuple breton de construire les institutions et le modèle de société qu’il souhaite sur son territoire.
Le projet n’a rien de fou ou d’impossible.
En Europe, beaucoup de pays avancent vers l’indépendance : l’Écosse, la Catalogne, la Corse, le Pays Basque, le Pays de Galles, et d’autres encore.
A l’instar de la Bretagne, tous ces peuples ont connu l’indépendance par le passé, et tous ont su conserver leur culture malgré des politiques d’assimilations souvent violentes.
Depuis le référendum d’indépendance catalan de 2017 les lignes bougent.
Un ancien président de la République française, parlait à l’époque d’un risque d’effet domino en Europe si la Catalogne venait à obtenir son indépendance. Si ce n’est pas la Catalogne, ce sera l’Écosse ou le Pays Basque qui fera tomber le premier domino.
Nul doute que la Bretagne fera partie de cette dynamique.
Il nous faut dès à présent créer un mouvement politique massif et populaire, jusqu’à la tenue d’un référendum sur le territoire des cinq départements bretons et la victoire. Cette dernière permettant l’organisation d’élection pour former une première assemblée bretonne à même d’assurer la transition avec les autorités françaises.
Après plusieurs siècles de domination française, le cœur de la Bretagne n’a jamais cessé de battre. Le peuple breton a le droit de choisir ce qui lui convient le mieux.
L’indépendance, est notre droit, et notre espoir.
Les diverses faillites démocratiques, que ce soit en France, en Espagne, ou dans d’autres pays nous montrent qu’il est temps de repenser les institutions et de reconstruire autour de ce qui fait sens : la ville, le quartier, le village, les territoires et les pays réels comme la Bretagne. On ne fait pas le même modèle démocratique à cinq millions d’habitants ou à soixante-sept millions.
Aujourd’hui en Bretagne, des mouvements indépendantistes souhaitant un modèle tourné vers l’humain émergent à nouveau.
Nous ne pouvons que vous encourager à les rejoindre.
YesBreizh n’est pas un parti politique mais une plateforme, qui vise à promouvoir le projet d’un référendum pour l’indépendance bretonne. Notre rôle n’est donc pas de proposer un modèle de société pour la Bretagne de demain. Nous laissons aux partis politiques bretons le soin de remplir ce rôle.
A Vannes ce 19 juin 2021.
Le 19 juin à Vannes, ville où fut officiellement supprimée la liberté bretonne il y a bientôt cinq cent ans, nous nous réunirons pour ce qui sera le premier d’un rendez-vous annuel pour défendre l’idée d’indépendance et d’autonomie pour la Bretagne.
Nous vous proposons de nous retrouver le 19 juin à 14:30, Place Brûlée de Vannes.
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1 commentaire
Votre plateforme de rassemblement est intéressante , à condition de sortir de la marginalité ,maladie chronique du mouvement breton . J ‘aurais préféré que vous auriez fait référence à l’annexion à Vannes en 1532 par le roi de France François I ,qui a imposé une charte bénéficiant surtout à l’aristocratie bretonne pour l’acheter au détriment du peuple , ce qui par la suite a eu des conséquences catastrophiques , une des causes de la révolte des bonnets rouges , la confusion intéressée entre les libertés bretonne et des privilèges de l’aristocratie qui refusait toute réforme des états de Bretagne (parlement ) ce qui a été indirectement la cause principale de la dissolution de la Bretagne en 1790 , jeter le bébé avec l’eau du bain est une l’expression qui détermine clairement la situation de l’époque . Autant le combat pour la langue bretonne est primordial ,autant l’action politique pour la Bretagne ne doit plus en faire sa priorité ,vu que le nombre de locuteurs par rapport à l’ensemble de la population est de moins en moins important (deux cent mille brittophones sur quatre millions sept cent mille habitants ) ,,c’est le mouvement culturel qui doit justement s’en saisir d’autant que une partie des défenseurs de la langue ne sont pas intéressés par la politique et vice versa .Un autre point déterminants le fait que la Bretagne le mouvement breton également s’interdit d’avoir des relations avec Londres et le gouvernement anglais est un fardeau dont il serait plus que temps de s’en séparer .