Près de 90% du volume mondial de marchandises, soit environ 80% en valeur, transite par voie maritime.
Seuls quelques rares endroits au monde voient passer autant de ces navires dans un couloir maritime.
Et la Bretagne en est le premier, devant Gibraltar vers 100 000 navires annuels, Malacca vers 85 000, le Bosphore et ses quelques 40 000 navires …
Sommaire
Près de 20% du trafic maritime mondial circule dans le couloir maritime des portes de Bretagne
Tout particulièrement entre les Cornouailles au nord et la Bretagne au sud, dans sa partie la plus large donnant accès à l’Atlantique nord. Ce bras de mer connu par les limitrophes comme English Channel par les anglais. Manche par les français, Mor Breizh (Mer de Bretagne) par les Bretons. Enfin, Mor Bretannek par les Cornouaillais.
Simplement le couloir maritime le plus fréquenté du globe.
Chaque jour six cent navires empruntent ce couloir maritime, le rail d’Ouessant / Enez Eusa. Donc plus de 200 000 chaque année. Et ce trafic ne cesse de croître, ici comme ailleurs, d’environ 10% par an.
La Bretagne est-elle encore, est-elle toujours, une puissance maritime ?
NHU Bretagne pose des questions simples, quitte à déranger certains.
Comment se fait-il, qu’avec une telle situation géographique, unique au monde, la Bretagne ne se soit pas dotée d’une industrie de réparation navale parfaitement digne de ce positionnement névralgique ?
Car dans tous les autres détroits du monde, situés au plus près de ces autoroutes maritimes, existe des activités maritimes à la hauteur du trafic. Dont des chantiers de réparation navale et des quais adaptés. Également des infrastructures d’accueil. Enfin une vraie base containers. La Bretagne n’en accueille qu’une sur son territoire. Dans notre sud, à Montoir de Bretagne, en Loire Atlantique.
Mais à la pointe occidentale de Bretagne, il n’en est presque rien. Pourquoi ?
Parce qu’il existe dans le nord Finistère un abri fabuleux dont beaucoup de pays aimeraient disposer : la Rade de Brest. En outre, un goulet bien protégé pour y entrer en toute sécurité. Et au débouché une large zone de mouillage et de manoeuvre donnant sur le port de commerce de Brest.
Quand verrons-nous un vrai cluster maritime breton ?
Autant de vraies questions que l’état central évite.
Trop souvent avec la complicité tacite de la trop molle présidence de la Région Bretagne administrative.
La Bretagne doit reconquérir des pans entiers d’autonomies qu’elle a naguère abandonné à l’état central. C’est la seule condition préalable pour retrouver sa position, profiter pleinement de ses atouts et bénéficier de son plein dynamisme.
#CroirePlusEnNous
#DeciderNousMemes
#BretagneAutonomie
Sources : Vigipol, Ifremer, Marine Traffic
4 commentaires
[…] d’Europe, les plus travailleurs et innovateurs, résolument tournés vers le monde, dans un territoire maritime et agricole riche parmi les premiers d’Europe, pourquoi ne sommes-nous pas en Bretagne, vers un […]
C’est la France!
Non c’est l’Europe
Nos élus ne rêvent que du grand ouest, pour tourner le dos à la mer.
Car malgré trois façades maritimes, la Bretagne est paraît-il enclavée.