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L’État doit sauver Brittany Ferries.
La compagnie Brittany Ferries, durement impactée durant le confinement, vient de décider de suspendre ses activités en raison de la décision du gouvernement britannique d’imposer une quatorzaine à l’ensemble des passagers provenant de France. De plus, une troisième crise est à prévoir pour la compagnie, en raison de la mise en application du Brexit au 1er janvier 2021.
Au mois de juillet, Brittany Ferries a enregistré une baisse de fréquentation de 70% par rapport à l’an dernier. Si bien que la pérennité de l’entreprise est désormais menacée. Pourtant, elle bénéficie de nombreux actifs : le matériel est de bonne qualité, la main d’oeuvre est qualifiée et compétente : tout est donc prêt pour reprendre l’activité dans de bonnes conditions afin d’assurer les liaisons maritimes vers l’Irlande, la Grande-Bretagne et l’Espagne.
Pour les salariés, le coup est rude.
Le chômage partiel qui touche déjà 500 collaborateurs pourrait concerner désormais 1000 personnes. Pire, c’est bien la pérennité des emplois qui est aujourd’hui en jeu.
J’en appelle à l’Etat et l’ensemble des collectivités territoriales, pour sauver la Brittany Ferries et l’ensemble des emplois qui s’y rattachent durant cette période provisoire de crise. Abandonner la Brittany serait un gâchis monumental pour l’avenir, que l’on espère radieux pour le transport maritime.
*Le titre « L’état central va t-il couler la compagnie maritime bretonne Brittany Ferries ? » n’est pas de Paul MOLAC mais de NHU Bretagne