Des algues bretonnes pour lutter contre la Covid-19 ?
Les laminaires et autres algues brunes qui recouvrent le littoral breton contiennent des substances, les polysaccharides sulfatés. Aussi appelés fucoïdanes et héparines. Ces substances qui comprennent aussi les carraghénanes, ces gélifiants utilisés dans les yaourts et l’industrie alimentaire, ont la propriété de capter le Covid-19. Le virus s’accroche à ces molécules au lieu d’introduire son ARN dans les cellules des tissus. Ces polysaccharides servent de leurre.
Cette découverte in vitro de l’Institut polytechnique de Rensselear à New-York en relation avec des chercheurs en Corée est rapportée dans la revue Cell Discovery dans un article du 24 juillet et aussi mais plus facile à lire pour certains dans First Post . Le laboratoire a testé des extraits de fucoïdane issus de la saccharina japonica plus connue chez nous sous le nom de kombu royal ou de laminaria saccharina et en breton sous le nom de tali friz.
En fait ces algues sont plus efficaces que le Remdesivir, l’antiviral standard actuellement utilisé pour lutter contre le covid. Le laboratoire américain Gilead qui développe cet antiviral le vend à trois cent quatre vingt dix dollars US par flacon portant le prix total d’un traitement de cinq jours avec six flacons à 2 340 $ (2 085 €) par patient !
Consommer régulièrement du kombu breton ou du kombu royal est donc une protection contre le Covid-19 et c’est bien sûr gratuit.
De son côté l’industrie pharmaceutique travaille sur un vaporisateur nasal basé sur ces molécules.
Publication originale signée Philippe ARGOUARCH à retrouver chez notre Confrère l’ABP – Agence Bretagne Presse.