Elle se trouve aujourd’hui dans la situation de l’Ile-de-France en début d’année.
Il y a juste un décalage de onze semaines dans l’évolution. Il faudrait sûrement fermer les écoles aujourd’hui si l’on ne veut pas voir la situation déraper dans les prochaines semaines; D’autant que la Bretagne n’est pas richement dotée en lits de réanimation. En effet, nous approchons de la saturation : 1060 occupations pour 1115 places.
La situation reste stationnaire en Bretagne.
Elle se situe une nouvelle fois à la vingt-sixième place sur trente deux en terme de décès par million d’habitants, avec 559 décès par million d’habitants (DC/Mio). Quand la situation la plus préoccupante se rencontre en Tchéquie avec 2323 DC/Mio, soit quatre fois plus. La moyenne dans l’EEA+UK (European Economic Area + United Kingdom) se monte à 1381 décès par million d’habitants. (Hexagone hors Bretagne : 1438 DC/Mio)
En Bretagne le niveau de notification monte sensiblement (+54) à 313 cas pour 100 Khab entre les semaines dix et onze. Le taux de positivité augmente encore en passant de 5.33 à 5.54 %. Alors qu’il a été en baisse durant quatre semaines entre les semaines quatre et sept.
Le nombre total d’hospitalisations en cours est en hausse durant la quinzaine écoulée (+133) car les sorties du système ne sont pas assez nombreuses. La situation se tend un peu plus. Les tendances durant les deux prochaines semaines seront donc cruciales. Car nous approchons du seuil de saturation de 1115 lits de réanimation.
Il faut que la vaccination des personnes les plus fragiles se poursuive, pour voir diminuer les décès et les hospitalisations de manière significative.
Sources :
www.facebook.com/Breizh.data.covid
ecdc.europa.eu