Quels rapports entre les centrales nucléaires de Floride, les ouragans dévastateurs des Caraïbes et la Bretagne ?
La réponse tient en un seul mot : courants.
Depuis plusieurs années, et de façon de plus en plus violente, les ouragans dévastent tout sur leur chemin. Surtout dans cette zone caraïbe, durant la saison des ouragans, de Juillet à Novembre.
Les faits tragiques auxquels nous venons d’assister au Texas, puis maintenant dans les îles caraïbes et en Floride, seront malheureusement de plus en plus fréquents dans un avenir trop proche. L’Homme est impuissant devant ces monstres de plus de six cent kilomètres de diamètre. Au centre desquels des vents à plus de trois cent kilomètres à l’heure détruisent tout sur leur passage.
De plus en plus de spécialistes s’accordent sur le fait que ce serait la conséquence très directe d’un réchauffement climatique que nous avons nous-mêmes engendré.
Sommaire
Nous sommes tous concernés.
Mais vu de Bretagne et d’Europe en général, ces catastrophes que l’on ose encore qualifier de « naturelles », sont lointaines.
Pourtant à y regarder de plus près, la Bretagne pourrait être concernée dans l’avenir. Tout est interdépendant sur notre petite planète Terre. Et un jour (qu’il n’arrive jamais !) nous pourrions bien subir en Bretagne les conséquences des ouragans dévastateurs de la zone caraïbe.
La côte caraïbe des États Unis concentre un grand nombre d’installations industrielles très sensibles et dangereuses. Dont en Floride par exemple, une bonne dizaine d’importantes centrales nucléaires, souvent côtières.
Toutes ont été construites, selon les textes officiels, pour résister à des ouragans de catégorie 5. Fukushima au Japon, aussi, devait pouvoir résister aux assauts les plus violents de la Nature.
L’Océan Atlantique entre nous, seulement.
Si vous regardez un instant cette carte des courants de l’Océan Atlantique en début d’article (journal.belle-isle.eu), vous voyez immédiatement le danger qui guette la Bretagne, début de l’Europe. Mais aussi l’ensemble du continent.
Globalement, les courants marins et les vents vont d’ouest en est. Le fameux courant marin tempéré Gulf Stream qui vient jusqu’en Mer Celtique nous apporter sa douceur en toutes saisons pourrait bien se mettre à nous apporter la mort. Il pourrait en être de même de nos vents dominants d’ouest qui traversent l’Atlantique pour nous arroser de sa bruine généreuse.
Un ouragan atlantique se forme auprès des côtes africaines aux eaux chaudes. Puis il va vers l’ouest, se chargeant en mer et arrivant plus ou moins puissant en Mer Caraïbe. Ensuite ou il s’éteint au-dessus des terres, ou il reste en mer, remonte vers le nord et peut mettre, s’il est encore assez vigoureux, le cap vers l’est, vers la Mer Celtique.
Nous sommes tous responsables.
Il n’y aurait pas plus d’ouragans qu’avant, mais ils seraient de plus en plus puissants. Donc de plus en plus dévastateurs.
Les images que nous voyons ces jour-ci sur nos écrans sont explicites. Ces vents à plus de trois cent kilomètres par heure sont capables de broyer en quelques heures des villes entières.
De causer des dommages considérables.
De tuer.
Ce sont, sans doute, nos activités humaines, qui participent à fabriquer ces monstres tueurs. Y compris nos activités économiques en Bretagne et en Europe.
Nous avons donc, chacun(e) d’entre nous, une part de responsabilité dans ces désastres qui s’étalent sur nos écrans et qui soufflent à des milliers de kilomètres dans notre ouest.
1 commentaire
Oui. Tout le monde se souvient de 1987 en BZH et en Cornouailles, Pays de Galles , Angelterre…et ce n’etait « pas grand chose » comparé aux monstres qui se nomment Andrew, Katrina, Sandy, et plus recemment Harvey ou Irma. Et la Bretagne, bien qu’extremement privilégiée de par sa situation en latitude et longitude ( 48 degre Nord, c-a-d à mi chemin et au meilleur endroit entre l’Equateur et le Pole Nord, tres profondement avancée dans l’océan et bordé par un bras de mer protegé au nord offrant un climat doux oceanique tempéré exceptionnel), est quand meme placée sur la trajectoire de tempetes majeures. Le fait que ces phénomènes naturels soient inequitablement repartis sur la planete, ne veut certainement pas dire que des zones privelgiées comme la Bretagne sont, seront ou ont été epargnée. Rappelons utilement que c’est un episode climatologique tres violent qui créé la grande Brière en submergeant brutalement ce qui semble avoir ete une foret de ce fait transformée en marais.
Mais ce qui est sur c’est que le rechauffement climatique issu de la revolution industrielle, de l’usage des combustibles fossiles produisant des gaz à effet de serre depuis plus de deux siecles, n’est pas à mettre au compte des variations climatiques que la terre connais depuis son origine. Depuis deux decennies maintenant cela est un fait etabli, ce qu’on appelle des « données acquises de la science ». Il n’y a plus de « debat » sur le sujet depuis 20 ans. Ce rechauffement du aux activités humaines est brutal, massif, avec des effets directs, mesurables et observables. Ce n’est pas l’objet d’une « opinion » comme essaient de mainère assez pathetiques et recurente de le considérer ce qu’il est convenu d’appeler à tort des « climato-sceptiques ». Leur soit disant « scepticisme » est aussi ridicule et toxique que celui qui consisterait à etre « sceptique » quand au fait que la la Terre tourne autour du Soleil ( alors que visuellement on percoit le contraire), sceptique quand au fait que les marées sont ( principalement) dues à l’attraction lunaire…Et oui, nous sommes tous responsables. Ayant vecu 15 ans au Texas, ayant du evacuer 3 fois, été le temoin direct de 3 ouragans majeurs dont Katrina, et survecu à qq tres grosses tempetes tropicales dont Allison, je peux dire que les Bretons ne sont absoluement pas prets, ni en terme d’equipement, ni en terme de discipline necessaire à faire face à des evenement qui se multiplient effectivement et se durcissent en intensité. Il serait peut etre temps de se prendre par la main et ne plus se dire que cela arrive qu’aux autres. Non il n’y pas de debat, oui il faut se preparer, et oui il faut arreter de saboter la planete que nous empruntons à nos enfants et petits enfants….