En Bretagne, une espèce animale sur cinq va disparaître …
Si rien ne change … et rien ne change, une espèce animale sur cinq va disparaître en Bretagne.
Il ne s’agit pas d’être alarmiste, complotiste, pessimiste … Il s’agit d’être lucide et arrêter de (se) mentir. Tout simplement.
Neuf listes rouges.
C’est l’UICN, pour Union Internationale pour la Conservation de la Nature qui établi les bases de ces listes rouges. Exclusivement à partir de critères scientifiques.
Ces neuf listes concernent toutes les familles d’animaux. Dont les oiseaux sédentaires et les oiseaux migrateurs. Également les mammifères, les amphibiens et les reptiles. Puis les papillons de jour et les poissons d’eau douce. Enfin les crustacés d’eau douce, les plantes à fleurs et fougères.
Les associations à l’oeuvre en Bretagne.
En Bretagne, nous pouvons remercier tous les membres des associations qui ont travaillé dur pour établir ces listes. Parmi elles, citons d’abord Bretagne Vivante ex-SEPNB et Bretagne Grands Migrateurs. Puis le Groupe Mammalogique Breton, la LPO et le Gretia. Également le Conservatoire Botanique de Brest et Vivarmor Nature. Des milliers de comptages et d’informations ont été recueilli à propos de quelques 2159 espèces. Et les résultats sont sans appel.
La Bretagne va perdre, nous allons perdre, un cinquième de notre biodiversité dans les prochaines années.
Ainsi 21% des espèces animales sont en risque d’extinction en Bretagne.
Dont 3% sont déjà en état d’extinction. Mais 3% d’autres sont en danger critique, 5% en danger et 7% vulnérables.
Parmi ces espèces, sont concernés 100% des mammifères marins et 100% des écrevisses. Ainsi que près de la moitié de nos oiseaux nicheurs. Autant parmi les reptiles et un tiers de nos beaux papillons de jour.
Les oiseaux …
Environ 70 espèces d’oiseaux sont menacées. Parme elles, la Vanneau huppé, le Courlis cendré ou l’Avocette. Également les Hirondelles, le Bouvreuil et le guillemot de Troïl sur nos côtes. Même le Goéland est concerné : sur les dix dernières années, leur population a été réduite de moitié.
De toutes façons, qui s’en rend compte, vraiment, de la disparition de nos animaux sauvages ? En particulier des oiseaux ? Plus personne, ou presque, ne sait nommer un Vanneau huppé ou un Courlis cendré.
Comment savoir qu’un animal disparaît quand on ne sait pas qu’il existe ?
Un seul responsable de ce massacre : moi !
La course permanente et effrénée à la croissance (sous entendue économique) est la seule cause de ce massacre : une espèce animale sur cinq va disparaître en Bretagne.
Et ailleurs dans le reste du monde.
Et chacun d’entre nous en est un peu responsable. On pourra toujours se mentir. Évoquer le fait de manger bio et de prendre le bus de temps en temps. Mais la machine infernale est lancée à pleine vitesse, et nos « dirigeants » ont un seul but semble t-il : nous « diriger » vers l’abîme.
Quand une espèce animale disparaît, c’est définitif.
Dans une génération, il n’y aura plus une seule hirondelle en Bretagne. Aussi sûrement qu’ il n’y aura plus d’éléphant sauvage en Afrique.
Même si demain matin, on arrêtait net notre course à la croissance, certaines espèces disparaîtraient malgré tout. En effet, de trop nombreuses espèces animales sauvages sont déjà passées en-dessous du minimum vital, en termes de population.
Et ce n’est que le début !
#JeSuisBreizhponsable
#TicTacTicTac
1 commentaire
Je n’ai pas observé de bouvreuil depuis de nombreuses années. Dans ma jeunesse, il était assez commun en Bretagne …