Mais jusqu’où on va continuer à jouer à ce petit jeu malsain de la dette ?
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La dette de la France : 113 % du PIB, sérieusement ?
On n’en est même plus à courir derrière les milliards qu’on gaspille, on s’est carrément assis dessus. Et ce dérapage monumental des comptes publics, qu’on ose appeler gestion budgétaire, atteint désormais les 7 % de déficit. Mais pas de panique, Bruno Le Maire est là pour nous maquiller ça avec une élégance toute technocratique. Bravo, champion.
Et la balance commerciale ?
Une vraie catastrophe nationale.
Alors oui, on a “réussi” à ramener le déficit à 99,6 milliards en 2023, contre le record stratosphérique de 162,7 milliards en 2022. Quelle victoire ! On passe de l’hémorragie totale à l’insuffisance cardiaque chronique. Félicitations à tous les “experts” qui pilotent ce Titanic économique.
Mais le pire, c’est qu’on sent bien la petite musique du moment chez nos chers parlementaires et sénateurs : augmenter les impôts, encore et encore.
Pourquoi se gêner ?
Entre des amendements absurdes pour gratter l’épargne des Français et des lois visant à ponctionner vos placements, on est en plein délire kafkaïen. Vous avez bossé toute votre vie pour mettre de l’argent de côté ? Mauvaise nouvelle, ça ne vous appartient plus vraiment.
La République vous remercie de votre générosité forcée.
Quant au monde des affaires, il est littéralement en mode survie.
On ne parle même plus d’entreprendre, mais de savoir combien de temps on peut esquiver l’administration. Vous ouvrez votre boîte aux lettres et c’est le festival : URSSAF, Marianne, des courriers de “vérification”.
Traduction : On vient voir si vous êtes encore solvable pour vous plumer.
Résultat, tout le monde se replie sur soi, en mode “chacun pour sa peau”. Pas de partenariat, pas d’innovation, juste la peur de l’audit surprise ou de la taxe imprévue.
Les entreprises tombent comme des dominos, particulièrement dans le tertiaire. Et l’industrie ? Toujours clouée au sol, parce qu’évidemment, avec une politique énergétique complètement débile, on n’allait pas s’attendre à autre chose. Augmenter les taxes sur l’énergie pour “sauver la planète” ? Non, mais pour enterrer l’économie, ça fonctionne à merveille.
Soyons clairs : ce château de cartes va s’effondrer.
Il n’y a plus de suspense, juste une question de timing. Et la désobéissance civile ? Elle est en embuscade. Parce qu’à force de tirer sur la corde, même les plus patients finiront par dire stop. Quand ça arrivera, ce sera brutal. Mais après tout, c’est peut-être exactement ce dont on a besoin pour mettre fin à ce cirque grotesque. À méditer.
La dette de la France : Texte de @ChienSurpris