Quatrième question NDDL 4-5 du premier débat NHU Bretagne consacré à NDDL Notre Dame des Landes. Et son projet d’aéroport dans le sud de la Bretagne.
Sommaire
Voici la réponse de Stéphane PÉAN, à l’initiative. Avec Ronan KERLEO, du groupe Facebook « Pour un oui breton à NDDL »
NDDL ne vise pas à remplacer tous les aéroports bretons.
Cette idée autoritaire qui se veut régionaliste n’est pas du tout réaliste. En effet, les territoires décident aussi de leur stratégie propre. Les élus nantais souhaitent transférer l’aéroport actuel pour des raisons d’aménagement mais aussi et surtout pour disposer d’un aéroport international plus ambitieux.
De leur côté, les Rennais ont depuis longtemps fait le choix du TGV pour aller à Paris et connecter les aéroports parisiens. La LGV prévue en 2017 le confirme et l’aéroport de NDDL est vu avant tout comme une solution complémentaire pour l’international.
Et les petits aéroports ?
Le petit aéroport rennais, huit fois moins de passagers que celui de Nantes, n’a donc aucun avenir (hors fret) malgré la capacité existante et les annonces marketing récentes de nouvelles lignes européennes … Quant à celui de Brest, le double de celui de Rennes en volume de passagers, peu concerné par NDDL ou encore la LGV, il structurera tout l’ouest breton pour des liaisons essentiellement vers Paris.
En revanche, la pérennité des autres petits aéroports bretons, souvent déficitaires, est bien sur la sellette. L’argent public se raréfie tant du côté des collectivités locales que de l’Etat qui finance encore très maigrement quelques lignes sous obligation de service public.
Complémentarité aéroportuaire.
Que de petits aérodromes perdurent éventuellement au nom du développement local n’empêchera en aucun cas la volonté régionale de disposer d’un aéroport international pouvant techniquement offrir des liaisons intercontinentales. Rappelons d’ailleurs que la vision d’un tel équipement structurant s’établit à cinquante ans …

Les débats citoyens de NHU Bretagne
Et la réponse de Gilles DENIGOT, du groupe Facebook « Pour un non breton à NDDL »
Il y a t-il trop d’aéroports en Bretagne ?
C’est une question récurrente. Elle se pose en Bretagne administrative, en PdL (deux régions administratives) mais aussi en France.
Elle ne devrait pas s’inviter dans notre débat sur NDDL, puisque le « Grenelle de l’environnement » a acté de ne plus construire de nouveaux aéroports. C’est la très forte pression politique des PdL qui l’a fait transformer en notion de transfert !
Ce qui compte, c’est ce que ces aéroports pourraient faire différemment.
Qui veut fermer l’aéroport de Brest avec son million de passagers ses services économiques, alors qu’il pourrait accroître sensiblement son activité ?
Qui veut fermer celui de Rennes avec son demi million de passagers et qui pourrait aussi accroître son activité ?
Optimisation, mise en réseau, équilibre des territoires.
La réflexion que je veux pousser est celle de la mise en réseau des aéroports aptes à le faire dans la chalandise qui nous concerne.
Les seules petites saturations de Nantes très médiatisées le sont sur les vols vacances, alors que la mise en réseau est facile.
Ces passagers, ils viennent de toute la chalandise et vont là ou sont les compagnies. Si celles-ci offrent Brest, Rennes, Nantes, Angers… cette répartition lissée peut parfaitement alléger la minuscule surchauffe Nantaise… Le reste est surtout de l’intox.
Réfléchir à un guichet unique des aéroports et gares serait une solution profitable à l’équilibre des territoires. Contre les inutiles et étouffantes concentrations et bonne pour les deniers publics de ces « plus petits aéroports » sous perfusion financière.
Attention, le principe de réalité économique est souvent plus fort que les rêves politiques les plus fous.
2 commentaires
Ce commentaire de Gilles Denigot est le meilleur que j’ai lu sur NDDL. Nantes ne fonctionne que grâce aux vols charters d’avril à septembre. Dès le mois d’octobre il n’est déjà plus possible d’aller à Faro par exemple. Pendant 6 mois, d’octobre à mars l’aéroport est en sous charge. Une partie de ces vols vacances peut très bien décoller de Rennes. Cette répartition des vols vacances entre Rennes et Nantes est compliquée par le fait que la Loire-Atlantique n’est plus en Bretagne car le trafic aérien est largement subventionné par les régions. Réunifions la Bretagne. L’inutilité de NDDL deviendra alors flagrante.
Il ne faut pas oublier que les promoteurs de nddl, sont des gens avec un autre train de vie que nous, et que derrière ce projet farfelu, il y a AVANT TOUT, l envie de ces grosses légumes de se rapprocher de la baule et du golfe du morbihan.se rapprocher eux et leurs potes, de leurs villas et de leurs voiliers. c est mon avis, et j en suis persuadé, et révolté. Ils ont détruit 8 emplois de tailleurs de pierre chez moi, pour y concasser notre beau caillou , pour l enfouir en sandwich sur de la terre et sous du bitume.