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« La Bretagne, terre de peintres »….. et chacun de dire que ça fait un peu cliché.
Oui et non en fait. Tout dépend de la période dont on parle et les années 1880 -1910 ont vu en effet la Bretagne devenir un véritable paradis pour les artistes peintres.
Grâce à cet engouement artistique, la Bretagne se retrouve présente dans la plupart des grands musées d’Europe et d’Amérique du nord.
Dublin est capitale de l’Irlande.
Et à cette époque précise, seconde ville du Royaume-Uni après Londres. Dublin ne déroge pas à cette règle et possède de nombreux tableaux en lien avec la Bretagne. Qu’ils soient exposés dans des lieux publics ou privés.
Je reviendrai prochainement sur ce sujet mais je voudrais dès à présent m’attarder sur le cas d’un tableau en particulier. L’œuvre d’un peintre peu connu, Walter Chetwood Aiken, né en 1866 et disparu en 1899 à l’âge de 33 ans.
Bien qu’il vu le jour à Bristol en Angleterre, sa famille possédait des terres près de Portarlington dans le comté Laois en Irlande. Du fait de sa disparition précoce, peu de choses sont connues à son sujet. Si ce n’est qu’il étudia à Paris avant de venir en Bretagne dans les années 1890.
La Sainte Barbe au Faouët.
Ainsi ce tableau, « La Fête de Sainte Barbe » (Le Faouët), une de ses peintures bretonnes, fut exposé au Salon de Paris en 1898. Puis à l’Académie Royale de Londres en 1899, l’année de sa mort. Les œuvres connues de Walter Chetwood Aiken sont très peu nombreuses.
Cette toile combine à la fois une touche impressionniste et une structure complexe. Comme beaucoup d’artistes de cette période, Walter Chetwood Aiken fut attiré par la Bretagne du fait de ses costumes traditionnels. Ainsi que par sa culture singulière comme les pardons.
Particularité rare, son encadrement d’origine est gravé de plusieurs mentions en langue bretonne.
Acheté à une famille du Comté Laois,ce tableau fait désormais partie de la collection privée de l’un des plus beaux hôtels de Dublin, The Merrion. Cette collection est visitable en s’adressant à l’accueil.