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Covid 19 et vaccination : l’organisation de fait d’un monopole en France.
Ce soir, notre pétillant et très intelligent Président – que des milliers de fleurs tapissent son chemin, que des chœurs chantent sa gloire sur son passage, que des nuages de petites culottes jetées au vent ombrent son profil impérial – doit donc d’adresser aux Français.
Les médias majoritaires – vous savez ceux qui assurent son service de promotion et d’après-vente avec une rare servilité – n’ont de cesse que de nous avertir par avance de son allocution, notamment sur l’obligation qu’il assumera sans doute de rendre obligatoire un rappel vaccinal. Pour ceux qui doutent de cette présentation de notre « sauveur », il suffit de se rappeler le journal télévisé d’hier sur France 2, n’hésitant pas à présenter – pour illustrer le « danger létal » de cette annoncée cinquième vague – un couloir hospitalier encombré de sacs mortuaires … en Équateur. On a déjà fait plus fin comme mise en scène anxiogène mais l’important c’est que cela fonctionne, n’est-ce pas ?
Et puis c’est bon pour l’audience, Coco !
Nul doute que le futur sans doute très certainement candidat présumé à sa réélection probable va nous enchaîner les poncifs attendus sur l’immense qualité de son œuvre globale. Il nous a tous habitués à sa coutumière modestie. Sans aucune surprise, celui dont les médias – les mêmes que plus haut – nous ont vanté sa culture médicale incroyable qui en quelques mois d’auto-formation dépassait celle des experts d’une vie dédiée à la médecine va nous asséner, faussement et le cœur chiffonné, qu’il va falloir absolument passer par un rappel vaccinal.
Rien d’étonnant, l’obligation, de fait, est déjà en œuvre.
Sauf que nous ne sommes plus dans l’obligation de se faire vacciner, si on en croit les informations gouvernementales officielles. Nous en sommes à l’obligation de devoir être vacciner avec un seul et unique vaccin pour ce rappel : celui de Pfizer, à ARN messager. Je cite l’information gouvernementale publique : « Les rappels vaccinaux sont effectués avec le vaccin Pfizer-BioNTech, quel que soit le vaccin utilisé précédemment. »
Aux réfractaires à la vaccination vont donc se rajouter les réfractaires logiques – pourtant pas opposés au principe – à l’obligation de consommer un monopole vaccinal, à l’interdiction de se faire vacciner par d’autres produits pourtant tout à fait légaux dans d’autres pays, voir majoritaires, et cela sans que les résultats ne soient différents qu’en France du point de vue des nouvelles contaminations.

Dessin de Fred Sochard
Avec une très minime différence entre les autres et Pfizer …
C’est qu’on sait désormais que ses tests préalables à mise sur le marché furent en partie au moins bidonnés… C’est sans doute une simple maladresse. Et cela alors que même en cherchant bien (peut-être pas assez sans doute) même la haute autorité de santé n’ose défendre la vaccination croisée, et pour cause, puisque d’après mon pharmacien (qui refuse de la faire) aucune étude médicale ne valide le processus de ces mélanges.
Donc, ce soir, c’est bien avant tout le directeur commercial de Pfizer pour la France qui va prendre la parole.
Cela pose quelques questions. De mélange d’intérêts d’une part, de légalité de l’autre. Les conspirateurs – ces maudits empêcheurs de propagander en paix – y verront peut-être une question de financement – direct ou indirect – de campagne électorale. Ce qui n’aurait rien d’illégal si c’est déclaré dans les formes. Mais ce que nous saurons que bien des mois après l’élection présidentielle. Et qui poserait éventuellement – tout de même – un très léger problème de moralité.
Ce soir, donc, la seule chose qui devrait être développée …
Puisque tout le reste sera parfait, inutile de le dire déjà, nous allons le subir ensuite durant des mois dans le tsunami médiatique sans surprise d’autosatisfaction macroniste, devrait être de s’expliquer sur l’organisation – et les raisons – de ce monopole de fait imposé par la Présidence. Le reste n’est que de l’enfumage traditionnel en cette période de pré-candidature.
C’est le minimum que doit l’homme providentiel.
Qui pour le coup, pour oser un double jeu de maux approximatifs, est bien devenu «l’homme qui tombe à piq…uouzes».