La sortie de mon premier roman, Des printemps en Bretagne, se fera à Carhaix, au salon du livre, où je serai le Dimanche 27 Octobre.
C’est difficile à écrire, un roman. Il faut oser. Il faut s’engager, plonger dans une eau froide, bien trop froide. Et ce n’est pas simple.
Un ouvrage historique est guidé par des sources que l’on met en perspectives. Un essai, par des convictions que l’on expose.
Ici, pas de notes de bas de pages, pas de bibliographie. Aucun étai. Aucune protection.
Sommaire
C’est intime, un roman, et presque indécent parfois.
On y livre tant de soi. Créer des personnages, ça pique, ça engage, et les doutes souvent s’immiscent entre les lignes.
Des proches, lecteurs et correcteurs bienveillants, m’ont aidé à avancer et, vaille que vaille, nous y voilà !
Car malgré les difficultés et les hésitations, malgré les peurs, écrire un roman, tâtonner, essayer, corriger, raturer et essayer encore a été un exercice jubilatoire. Totalement jubilatoire. Inventer des personnages, suivre leurs vies, imaginer leurs sentiments… Démarche de démiurge, création d’un monde. Travail âpre, que l’on vit passionnément, tripalement !
Des années et des années après les premières tentatives, le voilà, publié par les Éditions Goater.
Il s’appelle Des printemps en Bretagne et se déploie de Guingamp à Douarnenez, de 1923 à 1925.
Ces deux villes sont des personnages du récit, comme la Bretagne, comme Yann Sohier, Max Jacob ou Daniel Le Flanchec et comme quelques autres, issus de mon imagination…
Ce roman se déroule aux lendemains de la grande guerre, quand des vies s’inventent sur les décombres de la tragédie.
C’est le printemps d’un communisme juvénile et libertaire, dont Douarnenez, en Bretagne, est l’épicentre.
Le printemps d’un mouvement breton qui renaît dans les arts et dans les rêves des Seiz Breur.
Le printemps du féminisme, aussi, et l’élection d’une sardinière, au bout du monde, en mai 1925.
C’est surtout le printemps d’un jeune homme piétiné par la guerre et qui renaît à l’espoir, au cœur de ces années 1920… Il s’appelle François Tanguy et le roman s’articule autour de sa vie.
Ce roman est l’histoire d’un renouveau. L’histoire d’une jeunesse bretonne, au temps des rêves et des possibles.
Voilà, un livre sort et il s’agit d’un roman. Un premier roman.
Il s’appelle Des printemps en Bretagne et je le présenterai au Salon du livre de Carhaix, qui, cette année, fêtera ses 30 ans !
Je serai évidemment heureux de vous y croiser, sur le stand des Editions de Jean-Marie Goater !
Superbe illustration de couverture par Fañch MOAL