guerre d'invasion en Bretagne

Guerre d’invasion de la Bretagne

de NHU Bretagne

Guerre d’invasion de la Bretagne, dans le cadre de notre série Un bout de livre

Avec l’accord de l’auteur Louis Mélennec et de la maison d’édition Yoran Embanner, NHU Bretagne vous propose la lecture des six parties de la longue et passionnante Conclusion de l’ouvrage Invasion et annexion, Anne de Bretagne.

Première partie : Ce qu’il advint de la Bretagne après la guerre d’invasion de 1487 à 1491, jusqu’à aujourd’hui

Ce chapitre est définitif.
Relu et corrigé 3 fois définitif. Relu le 25 octobre 2023.

Le présent ouvrage a eu pour but de détruire, une légende tenace et fallacieuse.

Jusqu’à une époque très récente, tous ont considéré, sur la foi d’une falsification de la vérité qui était encore, il y a seulement quelques années, la religion officielle enseignée dans les écoles françaises et bretonnes, et dont on connaît maintenant le mécanisme, que les Bretons sont devenus Français par le fait d’un processus consenti par eux, dont l’un particulièrement important : le soi-disant traité dit de réunion perpétuelle de la Bretagne à la France, prétendument conclu entre deux États agissant librement, de leur propre volonté d’unir leur sort pour empêcher dorénavant les guerres et les contentieux.

La réalité est totalement différente.

Le prétendu traité dit « de réunion » n’a jamais existé. On le savait depuis les écrits du grand juriste d’Argentré qui a publié les faits en 1583, d’une manière détaillée, dans sa fameuse Histoire des rois, princes, comtes de Bretagne. Il était au courant de la vérité par son père, qui fut avant lui sénéchal de Rennes, et l’un des acteurs principaux, sinon des complices de cette forfaiture, et par les fonctions importantes qu’il occupait dans le Duché.

L’ouvrage de d’Argentré, très mal accueilli par le Pouvoir royal, en raison de ses critiques âpres contre la monarchie, fut censuré, retiré de la vente, et réédité avec de larges corrections en 1488 (Marcel Planiol, Histoire des institutions de la Bretagne, tome 3, page 51 et suivantes, tome 5, page 5 et suivantes).

Les crimes perpétrés par la France de 1491 à aujourd’hui sont innombrables ; certains, indiscutablement, sont des crimes contre l’humanité. Comme tels, ils sont imprescriptibles, et susceptibles d’être jugés, indéfiniment.

Toutes les « régions » qui ont été agglomérées depuis 1789 dans le pays qu’on dénomme « La France », étaient d’authentiques petites nations, comme les cités de Mésopotamie et de Grèce, et plus près de nous, les principautés allemandes et italiennes avant leur intégration au XIXe siècle dans des États uniques. Ces nations répondent à la définition désormais classique, que nous avons ré-écrite, et qui tend à remplacer l’analyse de Renan, désormais dépassée (Louis Mélennec, nombreux articles sur le thème « Qu’est-ce qu’une nation ? »).

Nous avons démontré, dans les chapitres précédents, qu’en réalité, la Bretagne, après des siècles de contentieux avec le royaume de France, a été envahie par la France en 1487, que cette guerre d’invasion ne s’est terminée qu’en 1491, après les atrocités abominables perpétrées par les armées de Charles VIII. Les procédés utilisés par ce roi et ses conseillers – sa sœur en particulier, la dame de Beaujeu – sont misérables, et soulèvent l’indignation, en dépit du temps écoulé.

Pour bien comprendre ce qui s’est réellement passé durant ces cinq siècles passés depuis la mise sous tutelle de la Bretagne, annexée en 1532 par le roi François Ier, puis la soumission de la Bretagne à la France, en 1789, et avoir une vision cohérente des malheurs qui nous ont été infligés, il est nécessaire de revenir sur les événements principaux survenus durant cette longue période.

Le premier de ces événements traite des conditions dans lesquelles, par la peur, les menaces, la corruption, la France a élaboré un texte qu’elle a voulu faire passer pour un traité librement conclu entre la France et la Bretagne. Il est intitulé : Le faux traité de 1532, l’annexion de la Bretagne par la France.

Le deuxième traite des crimes qui ont été commis en Bretagne par la France, de 1532 à aujourd’hui.

Le rapport publié ci-après, sur « l’œuvre civilisatrice de la France en Bretagne », a été lu par Louis Mélennec à Bruxelles, en 2009, lors du congrès annuel de la FUEN, qui réunit chaque année les peuples persécutés de l’Europe, intégrés dans des États colonisateurs, le plus souvent à la suite de guerres d’une cruauté exceptionnelle. Il est intégré dans le Livre Bleu de la Bretagne, téléchargeable gratuitement sur la toile ; le succès de cet opuscule est mondial : il a été systématiquement scotomisé par les médias « subventionnés », c’est-à-dire achetés, diffusés en France avec la bénédiction du système ; il a été publié et diffusé par plusieurs pays, dont le média la Voix de la Russie, qui était alors diffusé dans cent pays, en quarante langues. Il a fait voler en éclats la légende de La France pays des Droits de l’homme, une imposture inouïe, qui appartient maintenant au passé; il véhicule un message universel, qui concerne tous les hommes et toutes les femmes de la planète.

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