L’Euro 2016 de football, qui se déroule en France actuellement, voit briller de nombreuses équipes de nations comparables à la Bretagne, pays de près de cinq millions d’habitants, lui apportant un peu de fraîcheur.
Cela a notamment été possible grâce à l’ouverture de seize à vingt quatre équipes nationales. Ainsi, l’Islande (300 000 habitants), l’Albanie (3 millions d’habitants), la Slovaquie (5,4 millions d’habitants), le Pays de Galles cousin (3 millions d’habitants) et l’Irlande du Nord (1,8 millions d’habitants) y participent pour la première fois.
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Euro de football 2016 : un vent frais apporté par les petites nations
Le Pays de Galles a fini premier de son groupe, devant son voisin anglais. Même chose pour la Croatie (4,2 millions d’habitants) devant l’Espagne, championne des deux dernières éditions. Et même chose pour l’Islande et la Hongrie (près de 10 millions d’habitants), devant le Portugal.
Les huitièmes de finales viennent de s’achever. Plus de la moitié des équipes émanait de pays de taille inférieure ou comparable à la Bretagne. Parmi eux, le Portugal, la Belgique, le Pays de Galles et même la petite Islande se sont qualifiés pour les quarts de finale.
Ils représentent la moitié des sélectionnés pour les quarts !
Notons qu’en huitième de finale, des sélections nationales éliminées n’ont pas démérité, comme la Suisse (8 millions d’habitants), la Slovaquie, la Croatie et les deux Irlande (Eire, 4,6 millions d’habitants, et l’Irlande du Nord).
Enthousiasme et fraîcheur du sport
Toutes ces équipes apportent un véritable vent de fraîcheur au championnat d’Europe. Leur enthousiasme, leur esprit sportif et fair-play, leur jeu enlevé et sincère tranche avec, par exemple, l’équipe de football de la France. Elle qui semble définitivement condamnée au trio habituel mercenariat-tricherie-politique. Ils mouillent le maillot là où d’autres, derrière leur image lissée par les communicants et les médias, portent en eux une mentalité détestable malgré leur talent. Regardez Gareth BALE, une « star » jouant au Real de Madrid. Quel enthousiasme, quelle simplicité, quel bonheur !
Quant aux fans qu’on voit un peu partout dans les villes françaises, ils véhiculent le même enthousiasme et le même esprit positif,. Très loin des hooligans bêtes et violents appartenant à la France, à l’Angleterre ou à la Russie.
Ainsi, les supporters irlandais (du sud comme du nord !) et les gallois sont particulièrement appréciés. Surtout pour leur fraîcheur et leur joie de vivre.
Tout cela démontre, s’il en était besoin, qu’une équipe de Bretagne de football pourrait tout à fait participer aux grandes compétitions internationales. Proche de ses fans et de la population, elle ne dériverait pas vers les travers que représente l’équipe de France.
Et la Bretagne ?
Rappelons que la Bretagne n’est pas seulement une nation plus forte économiquement que nombre de ces pays européens cités plus haut. Elle pourrait aussi très bien rivaliser avec eux dans les grandes compétitions sportives internationales. Si seulement elle bénéficiait d’une reconnaissance officielle en-dehors du cadre français. En effet, la pratique sportive est très répandue parmi les Bretons. Notamment dans les différentes disciplines du cyclisme, des sports nautiques, et du football. Dans ce dernier sport, on compte probablement plus de 200 000 licenciés. Quatre clubs en Ligue 1 française et BFA Bretagne Football Association, une sélection non-officielle qui joue de temps en temps des matchs internationaux. Malgré les difficultés financières et organisationnelles venues … d’ailleurs.
Le reste est une question de volonté populaire et politique.