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Les Maghrébins et les Bretons partagent le même destin !
Le peuple breton a souvent été dépouillé de son humanité dans la culture populaire française.
Ils ont été réduits à un statut inférieur par rapport aux normes parisiennes, assimilant la francité à la sophistication et au raffinement, tout en identifiant la bretonne à l’arriération et au mal.
L’exemple le plus important que l’on puisse fournir dans cette démonstration est la désignation de militants bretons comme fellagha. En effet, le journaliste français Yvon Le Vaillant a publié un article en 1968 dans Le Nouvel Observateur dans lequel il qualifie les Bretons de fellagha.
Définition du terme « fellagha ».
Cette appellation a également été utilisée par l’armée française pour désigner les militants tunisiens et algériens contre la colonisation française. Le terme, à l’origine péjoratif, est devenu positif au fil du temps parmi les populations locales d’Afrique du Nord.
À l’origine, le terme fellagha dans le dialecte nord-africain désigne un voyou ou un agresseur.
Selon la perspective française, les militants contre l’autorité de la France doivent être présentés au monde comme des opposants à la civilisation, des individus sans nom et sans visage, des ombres cachées dans l’obscurité. Cette vision des militants maghrébins est inconsciemment projetée sur les séparatistes bretons. La technique de propagande contre le peuple breton dans les médias vise à saper leur sens d’humanité et de loyauté. Une fois ce processus bien établi, les Français remettent en cause la loyauté des Bretons ou leur appartenance au même pays.
Ce processus donne une légitimation à Paris pour réduire la Bretagne à une position secondaire.
Fellagha breton …
Tunisiens, Algériens, Marocains et Bretons ont vécu la même humiliation qui pourrait conduire à rapprocher Maghrébins et Bretons face à un ennemi commun qui n’est autre que la suprématie française. Les deux peuples ont longtemps souffert l’exploitation et la fausse représentation par les autorités françaises jusqu’à l’époque actuelle. Les Musulmans maghrébins sont toujours représentés comme des radicaux et des terroristes dans les médias français. Les crânes de fellagha algériens sont toujours exposés dans les musées français comme symbole de victoire et de fierté du colonisateur.
De la même manière, les Bretons n’ont toujours pas le droit complet d’enseigner et d’apprendre leur langue et de célébrer leur culture. La France devrait présenter des excuses non seulement à l’Algérie mais aussi à la Tunisie, au Maroc, à l’Afrique, à la Bretagne, à la Corse et au reste de ses territoires intérieurement colonisés.
Ces peuples sont liés par une même cause : la libération !
Par conséquent, la coopération politique devrait être la bienvenue à cet égard.