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La France coule et la Bretagne doit préparer son avenir autrement : cela s’appelle l’autonomie.
On le voit bien depuis déjà quelques années, le trop gros paquebot France est en perdition.
Ce furent d’abord quelques fuites colmatées tant bien que mal. Puis des avaries de plus en plus régulières. Faute d’une maintenance sérieuse et d’une course effrénée à la rentabilité « quoiqu’il (nous) en coûte », on voit depuis quelques mois, quelques semaines, une dégradation générale de la situation.
Le paquebot France coule …
Selon un récent sondage IPSOS, les passagers de ce paquebot sont maintenant lucides sur l’avenir et sur l’incapacité de l’équipage et de la compagnie qui les a menés là.
La croisière s’annonçait agréable. La compagnie République Française et ses responsables, le Capitaine Macron et son équipage, tous avaient promis et promis et encore promis des jours radieux et une croisière où chacun pourrait nager dans le bonheur.
Malgré les annonces apaisantes des médias d’état, la croisière ne s’amuse plus.
Les habitants de cet Hexagone exsangue n’y croient plus du tout.
Ils voient de plus en plus distinctement se rapprocher l’iceberg.
Pire, la compagnie République Française et ses dirigeants, le Capitaine Macron et son équipage (qui vient d’ailleurs d’être changé récemment) continuent de nous dire que tout va bien. L’orchestre continue de jouer et la fête bat son plein à bord : on organise à Paris de grands jeux pour détourner nos regards, on inaugure à Paris une cathédrale renaissant de ses cendres comme s’il s’agissait d’un show politico médiatique à la grandeur du Capitaine Macron …

La France coule et la Bretagne doit préparer son avenir autrement, car pendant ce temps-là …
83% des Français estiment que les politiques agissent principalement pour leurs intérêts personnels
Il ne se passe plus une journée sans qu’un personnage politique de ce pays déclinant ne soit inquiété par la Justice pour des affaires de moeurs, des détournements d’argent public, des abus de pouvoirs et autres irrégularités impardonnables.
Seuls 26% des Français déclarent avoir confiance dans le chef de l’État central
En hausse de 4% cette semaine : il faut bien que l’opération de communication de la cathédrale parisienne payée à grands frais d’argent public par un État central qui a par ailleurs une dette de 3220 milliards d’euros et devrait déjà être interdit bancaire, serve à grapiller quelques avis favorables, même éphémères.
C’est à dire que 74% des Français n’ont pas, ou plus, confiance dans le premier personnage de l’État.
Et l’équipage semble heureux : la Capitaine Macron a gagné quatre points … cocorico !
Avant il avait une note de 2/10, et maintenant de 2,5 /10 !
La Bretagne ne peut plus rester dans un tel État
22% des Français ont encore confiance dans les députés, en baisse de 7 points.
C’est à dire que 78% des habitants de ce pays n’ont plus confiance dans les 577 députés sensés les représenter à l’Assemblée parisienne dite « nationale ».
Là aussi, il ne se passe plus une semaine sans qu’un(e) député(e) soit coupable de trafic de drogue (jusque dans l’enceinte même de la dite Assemblée), d’engagements ouvertement reniés, de détournement d’argent public, d’abus de pouvoirs … la liste est longue comme le bras.
En schématisant, seuls 127 députés seraient encore dignes de confiance sur ces 577 députés siégeant à Paris.
La France coule et la Bretagne doit préparer son avenir autrement car seulement 14% des Français ont confiance dans les partis politiques
C’est à dire que 86% des Français n’ont pas confiance dans les partis politiques.
Même constat ici : trahisons, non respect du programme, mensonges, détournement d’argent public …
Le concept même de « parti politique » tel que ceux qui existent aujourd’hui à Paris est périmé. Mais leurs dirigeants ne s’en rendent pas compte, ou le savent mais s’accrochent à leurs privilèges.
A de trop rares exceptions près, tous les partis politiques qui proposent aux Bretonnes et aux Bretons leurs promesses de bonimenteurs ont leurs sièges sociaux en région parisienne.
En Bretagne, nous devons réinventer la manière d’organiser la Politique.
Cette dernière doit devenir attractive pour le plus grand nombre. Pour cela, il faut rompre totalement et définitivement avec la vieille matrice du parti politique du passé et donner la parole et la responsabilité au plus grand nombre. La Politique ne doit surtout pas être l’affaire de quelques-uns, autoproclamée « élites » sachantes et parfois méprisantes; mais l’affaire du peuple tout entier.
78% des Français estiment que le système politique fonctionne mal.
En hausse de 9 points en seulement quelques mois.
Perte énorme de confiance au Chef de l’État central, aux députés, aux partis politiques … bref au système politique tout entier.
87% pensent que la France est en déclin.
Comment faire tenir debout une construction relativement artificielle et récente quand les structures politiques et institutionnelles s’écroulent ?
Oui, cet État hyper centralisé et arc-bouté sur un passé révolu est un déclin.
La Bretagne n’est pas obligée de couler avec ce navire trop grand, au Capitaine mégalo imprévisible et à l’équipage qui pense d’abord à ses privilèges avant de penser aux passagers.
Près de 70% des Français n’ont pas confiance dans les médias…
Parce que les médias d’État, dits « mainstream » sont, pour la grande majorité, gavés d’argent public pour continuer à nous convaincre que tout va bien alors que chacun d’entre nous voit très distinctement se rapprocher à vive allure l’iceberg contre lequel le paquebot République Française va se fracasser.
Comment aurions-nous encore confiance en un tel système ?

En Bretagne autonome, tout postulant(e) à un poste en mairie, département, régions administratives, État … devra présenter un casier judiciaire parfaitement vierge.
Par ailleurs, toute mise en examen déclenchera immédiatement un renvoi sec de la sphère publique jusqu’au jugement définitif.
Un système de référendum sera institué sur des questions essentielles comme en Suisse, État confédéral accordant une très large autonomie aux régions.
La France coule et la Bretagne doit organiser sa pleine autonomie.
Source : https://www.ipsos.com/fr-fr/fractures-francaises-2024-une-crise-de-confiance
Illustration : ArtTower

10 commentaires
Il me semble que les bretons de part leurs votes et leurs comportements depuis des décennies et malgré une offre politique alternative ont quand même choisi de couler avec la fRance.
J’irais même plus loin, ils seront les derniers à la défendre.
Emilie Le Berre. Bonjour à vous. Nos anciens ont voté Républicains pour la première fois quelques temps avant la première guerre mondiale ( sur fond de lutte sociale, ils ont votés pour les Républicains de la III ème République. Le problème est que ces Républicains sont Jacobins Ultra, anti cléricaux et colonialistes ( racistes aussi ): Ils sont socialistes. L’exact contraire des Valeurs bretonnes de l’époque. ) Le comportement des conservateurs Bretons ( cf penn sardin ) doit être l’explication d’un tel basculement. L’idée de progrès séduisante a fait ses ravages sur les sociétés ici et ailleurs jusqu’à aujourd’hui ou le bouchon est peut-être allé trop loin. Le retour de bâton est déjà là à mon avis. Il n’en demeure pas moins que les enfants sont influencés par leur Parents… On comprend donc l’état de la Bretagne aujourd’hui en comparaison ce qu’elle aurait du être quand on se penche sur son Histoire et précisément sur les travaux de Louis Melennec. Mais quand on fait un tel vote , les revendications restent inaudibles. Le temps passant, les français nous croient Français alors qu’on ne l’est pas! Certains Bretons même se croient Français… indépendamment du droit international qui s’exercera peut-être un jour et reconnaîtra, on peut l’espérer, la Bretagne comme un pays souverain il nous faut soigner notre langue et l’ensemble de notre culture pour garder notre identité…. En ce qui concerne l’alternative politique, je ne la vois pas, ( en France c’est la même chose, dame il faut bien garder la France acquise à même depuis la révolution française et en Bretagne, c’est le désert… ) à part peut-être l’indépendance salvatrice… Kalon vat deoc’h !
Pour ce qui est de la non-Réunification, aucune politique alternative n’est offerte : tout le monde prétend que c’est la faute de l’Etat, alors que le Conseil départemental de la Loire-Atlantique est compétent pour organiser un vote de ses électeurs pour savoir s’ils veulent que leur conseil départemental demande à changer de région.
Un nouveau CELIB : De la langue bretonne moribonde à une autonomie réelle…
Il faut une sorte de CELIB. Non plus pour l’économie bretonne mais bel et bien pour la
normalisation de la langue bretonne. La société bilingue en est l’objectif principale. La création
d’une telle organisation serait une révolution majeure en Bretagne et donnerait aux Bretons un sacré
coup de pieds au cul.
Son organisation ne peut pas être le fruit du seul pan culturel, ni politique, ni associatif , ni éducatif,
ni économique… Cela doit être la représentation du peuple breton dans toutes ses dimensions qui
s’organise autour de cette « vieille idée » : Elle à fait ses preuves. Pourquoi ne pas y travailler.
Et pourquoi pas dans la foulée, l’évolution suivante qui semble devenir nécessaire :
Aujourd’hui , le gouvernement français est « techniquement mort ». Il cherche des solutions mais
est à la merci de ses créanciers. Son projet n’est plus, sauf à se sauver. Proposer un projet ambitieux
aux Bretons est nécessaire. En toute logique, les Régions devraient reprendre leur pouvoir
financier, ne serait-ce que pour morceler la dette de l’État qui pourrait alors souffler et
probablement mieux s’en sortir avec le temps. Mais, cela n’arrivera jamais compte tenu du côté
sectaire jusqu’au suicide de la République française.
Ce point de vue devrait pourtant être défendu par les élus des Régions. Il me semble que le budget
Régional de Bretagne est équilibré et j’imagine la même chose pour celui des autres Régions…
L’argumentation est donc là, compte tenu des petits budgets a-loués aux Régions. L’État a échoué
mais pas les Régions.
Même si l’ensemble des partis politiques français y sont absolument opposés. Qui peut empêcher
les Bretons de s’y préparer. Ce « Célib nouveau cru » offre l’avantage bien mieux que l’autonomie
travaillée « sous cape » aujourd’hui en Bretagne de constituer à lui seul un outil à l’image du peuple
breton et donc de pouvoir définir l’embryon d’un gouvernement autonome (avec toutes les
interrogations légitimes non polluées par les politiques restrictives de la Région Bretagne 4
départements ). Avec en prime l’accueil de la Loire Atlantique dans ce projet naturel.
D’une pierre deux coups…Un projet de sauvegarde de l’identité bretonne définit par un vrai
collectif et… l’anticipation potentielle d’une défaillance définitive de l’État. Bien malin celui qui
peut critiquer ce genre d’initiative compte tenu de la crise dans laquelle se situe la France.
Qui pour mettre ça sur pieds ? Évidement, on se situe ici bien au-delà de la préférence politique qui
règne en Bretagne depuis trop longtemps et qui n’a plus sa place selon moi si on veut avancer.
Sur la procédure de Réunification, sur le sauvetage de la langue bretonne (ou du gallo), sur le « désenclavement » qui consiste surtout à tourner le dos à la mer, nos élus ne nous racontent que des sornettes. Par conséquent, je ne vois pas du tout à quoi nous servirait l’autonomie.
Just a-walc’h ez eo ar pal mont kuit diouzh krabannoù hon dilennidi ha buan… Ar CELIB a zo ar benveg krenvoc’h hag efedusañ evit sevel un dazont all…
Gant ma vo gwir.
De toute façon pour obtenir cette autonomie il faudra d’abord nous débarrasser des élus actuels. Le changement de système ne peut se faire en gardant les responsables du désordre établi.
Le seul avantage de l’autonomie : nos élus ne pourraient plus se dédouaner en disant « c’est la faute de l’Etat ». Et encore : le président du CD 44 n’a pas inscrit la pétition de Bretagne Réunie dans l’ordre du jour et voilà que c’est « la faute de l’Etat » si les habitants de la Loire-Atlantique ne sont pas appelés aux urnes. Plus c’est gros, plus ça marche.
La région administrative consacre 62°/° de son budget à son fonctionnement sur les 2 milliards d’euro votés en 2025…
13, 7 milllions sont dédiés à la langue bretonne , au gallo , c’est bien mais pour sauver celles-ci il va falloir accélérer le rythme , les moyens , les personnels enseignants et les écoles à créer …
Notre langue bretonne sera détruite en 2050 si un nouvel élan n’est pas donné avant 2030 .
La région a fait des efforts pour Diwan cette année , mais que font les départements bretons excepté le Finistère qui s’emploie à soutenir le breton , trop peu ….
Les communes pourraient faire cet effort de dépenser un peu plus également , c’est très faible hélas !
C’est l’affaire de tous , c’est encore miraculeux que cette langue existe et soit un peu parlée , trop peu , les Breton(ne)s devraient s’y coller .
Il faut crocher dedans : apprenez le breton , ce n’est pas facile , sortir du fort coefficient et sentiment de sympathie : 62°/° soutiennent l’objectif de la sauvegarder). Nous avons une responsabilité individuelle et collective dans cet enjeu pour son devenir !
Sans le breton la Bretagne n’existera pas ou plus !
Faro oc’h da lared ar re- all : Breton on ! Me zo o chom e Breizh , ma bro , ma gwelvaoù pegen kaer eno , an draezhoù , plegoù , oufoù , tornaodoù pe bri ramz , ar reier diviner ar venezoù goloet gant kaodoù pe c’hleuzioù plantet gwezenn braz kenan , keriadoù gozh , porzhoù gant bigi niverus …
M’az oc’h dedennet , gouest da zeskin hor yezh ! Grit hep dale ! Krog e – barzh ha deskit ho pugale ar vrezhonek er skol !
Un vrai chantier a élaborer . Osons le breton !