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Consommer d’abord le Produit en Bretagne
En 1993, Jean-Claude SIMON, Claude PUJOL, Jean-Michel BORDAIS, Jean-Marie LE GALL, Jean-Yves CHALM, Jean BANNIER et Gilles FALC’HUN créent de toutes pièces une association d’entreprises en Bretagne. Pour « contribuer à la dynamique économique et culturelle de la Bretagne, dans un esprit d’éthique et de solidarité, et favoriser ainsi le développement de l’emploi« .
Ainsi Produit en Bretagne se développe depuis plus de vingt maintenant du sud de Nantes à la Manche. Sur l’ensemble du territoire breton.
Pour obtenir le précieux sésame et le droit d’apposer le logo au phare, l’entreprise doit remplir un strict cahier des charges. Et bien sûr fabriquer en Bretagne.
Aujourd’hui le plus grand réseau économique en Bretagne rassemblent quelques trois cent soixante entreprises.
Cela sur les cinq départements bretons. Fabricant sous le logo Produit en Bretagne près de 3900 produits fabriqués par cent mille salariés en Bretagne.
Tous les secteurs d’activités de l’économie bretonne sont concernés par Produit en Bretagne
Par les développements importants de Produit en Bretagne : produits alimentaires bien sûr. Mais aussi livres et musiques, photographie et logiciels, produits industriels, etc …
Produit en Bretagne est un exemple quasi unique en Europe d’acteurs économiques majeurs d’un territoire qui se regroupent pour promouvoir sous une même marque leurs produits, pourtant si divers. Nulle part ailleurs n’existe une telle cohésion entre l’économique et le culturel. Produit en Bretagne a tissé une véritable toile de cent mille salariés sur les cinq départements bretons.
Et fait connaitre en français et en breton, en Bretagne et bien au-delà, son attachement à des valeurs qui sont aussi celles des bretonnes et des bretons : travail, respect, solidarité, en Bretagne.
Produit en Bretagne, un engagement breton large …
Les membres et adhérents de Produit en Bretagne sont très actifs sur de nombreux fronts. Comme la réunification de la Bretagne et la promotion de notre langue. Aussi bien sûr sur tout ce qui touche l’économie de la Bretagne en général.
Dernièrement la SILL de Plouvien et ses 750 salariés a rencontré une certaine hostilité de la part d’administrations publiques pour un projet de développement visant à créer en Bretagne de l’emploi et de la richesse.
Voici le coup de gueule de Jakez BERNARD, Président de Produit en Bretagne :
« Quel avenir voulons-nous pour notre territoire «
NIMBY ! Disent les anglais, Not In My Back Yard, pour signifier que même si l’on trouve une idée excellente, on n’en veut surtout pas dans le fond de son jardin. Pas de bruit, pas d’odeur, pas de camion, pas de bâtiment… Traduit en langage clair, cela signifie vouloir des emplois mais pas d’usine. Etonnante perspective et triste réalité : on ne peut pas aujourd’hui envisager un projet industriel, même dans une zone artisanale aménagée à cet effet, sans déclencher la levée de boucliers d’une association de riverains.
Veut on transformer la Bretagne en belle endormie où l’on vient finir ses jours sans se soucier d’assurer un avenir à ses enfants. Ou bien veut on une Bretagne belle, prospère, solidaire et ouverte sur le monde ?
L’exemple de la SILL est éloquent.
Cette entreprise laitière, innove, crée des emplois, ouvre la Bretagne au monde. Une tour de séchage destinée à fabriquer de la poudre de lait a vu son permis de construire refusé sur la commune de Plouvien par le tribunal administratif. L’entreprise se tourne alors vers Milizac, une commune proche et qui dispose d’une zone artisanale. Plusieurs associations font immédiatement barrage au projet.
Que faut-il faire, abandonner 80 emplois et 50 millions d’investissement bretons ? Faut-il délocaliser ? Faut-il demander aux chinois de venir investir en Bretagne pour faire à notre place ce qui nous est refusé ? Empêcher l’entreprise de s’adapter aux marchés et de se développer, dans la compétition mondiale, c’est la mettre bientôt à en grand danger ?
Il ne s’agit pas, bien entendu, d’accepter n’importe quoi en fermant les yeux sur des exigences environnementales légitimes. Ce n’est pas le propos, et ce n’est pas le cas.
Il est temps de s’interroger sur le sens de l’intérêt général
A-t-on demandé leur avis aux 80 futurs salariés, aux centaines de producteurs de lait impliqués dans le projet à l’heure de l’ouverture des quotas laitiers, et aux bretons dans leur ensemble ? La montée des égoïsmes signe la mort des territoires ruraux. Mesure-t-on bien qu’avec un pareil état d’esprit, ni Hénaff à Pouldreuzic, ni Even à Ploudaniel, ni Guyader à Landrevarzec n’auraient pu voir le jour !
Réagissons pour que l’avenir de nos territoires ne soit pas confisqué.
Pour le Directoire de Produit en Bretagne, Jakez Bernard Président«
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Produit en Bretagne fait partie de ce qui est arrivé de mieux à la Bretagne depuis longtemps.