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saler.bzh
Aujourd’hui, du moins en Bretagne, personne n’ignore plus l’opposition entre les partisans de plus en plus nombreux de la réunification du pays, et les Pro B4 préférant la carte de la « région administrative » jacobine, c’est à dire de la Bretagne amputée de sa Loire Atlantique.
Une entreprise, une marque, un produit ou une personne, peut évidemment afficher une carte de la « région Bretagne administrative« . On a encore le droit dans ce pays d’afficher la carte que l’on veut sur son support. Mais dans ce cas, on doit également avoir l’exigence de la nommer correctement.
Ce que nous dénonçons ici, c’est le fait de nommer Bretagne ce qui n’est pas la Bretagne.
… mais uniquement la carte de quatre de ses cinq départements.
A savoir ce que le pouvoir central a cuisiné sur un coin de bureau parisien, la « région Bretagne administrative« .
Aujourd’hui, quand une entreprise, une personne, une marque ou un produit affiche le mot Bretagne avec une carte de la « région Bretagne administrative« , c’est donc un acte conscient et volontaire.
Nous avons l’habitude de demander s’il s’agit d’une erreur, d’inculture ou d’une volonté de désinformation.
Il ne peut plus s’agir, ni d’une erreur ni d’inculture.
En effet, depuis suffisamment longtemps, les médias évoquent cette opposition des partisans d’une Bretagne B5 et d’une région administrative B4, pour que quiconque l’ignore encore. A fortiori, un entrepreneur breton ou voulant exercer en Bretagne. Surtout s’il veut « exploiter » l’engouement commercial de tout ce qui tourne autour de la Bretagne.
Donc il ne peut s’agir que d’une volonté de désinformation, et/ou de surfer sur un mot magique, « Bretagne », pour faire du fric.
Voire également de devoir satisfaire un actionnaire ou un sponsor qui subventionne …
Aujourd’hui, nous « mettons en avant » l’entreprise SALER.bzh
Acheter son nom de domaine en .bzh peut être uniquement du BreizhWashing
Cette entreprise Saler.bzh basée dans la Morbihan commercialise par sa boutique en ligne des affiches des cartes du Finistère, de l’Ille et Vilaine, des Côtes d’Armor, du Morbihan … mais pas de Loire Atlantique !
Plusieurs de nos lecteurs ont écrit des commentaires en ce sens sur les Facebook et Instagram de SALER.bzh.
Ils ont été supprimé. Leurs auteurs parfois bloqués.
SALER sait donc très bien ce qu’il fait …
Voici une réponse de leur part :
« Historiquement, la Loire-Atlantique faisait partie de la Bretagne jusqu’à la réorganisation territoriale de 1956 qui l’a intégrée à la région Pays de la Loire. Un sujet qui alimente toujours des discussions passionnées ! Nous avons choisi de suivre les divisions administratives actuelles pour nos affiches, sans prendre parti. Comme le dit le dicton breton, « Ar vro vigouden, he zud hag he zol » — chaque pays a ses gens et son sol, ce qui signifie que chaque partie de notre pays a sa propre identité unique, y compris la Loire-Atlantique.
Peut-être est-ce pourquoi elle prend un peu plus de temps à s’ajouter à notre collection, ahah !
Si un intérêt suffisant se manifeste, nous serions ravis de créer une affiche dédiée. Vos retours et votre passion pour la région nous inspirent et nous motivent à explorer toutes ses facettes. […]
Nous comprenons l’inquiétude exprimée dans votre question sur l’hypothétique perte d’un territoire breton et l’impact de telles décisions politiques. Cependant, chez SALER.BZH, notre engagement pour la Bretagne s’exprime à travers notre art et notre commerce, non par des actions révolutionnaires. Nous sommes bien conscients de l’histoire de défense de la liberté bretonne par nos anciens, comme ceux impliqués dans le Front de Libération de la Bretagne (FLB), une connaissance qui enrichit notre travail et notre approche.
Notre approche consiste à unir les Bretons autour de leur patrimoine commun à travers nos affiches, qui mettent en avant la beauté et l’identité de notre région. Ce projet, bien plus qu’un simple commerce, est une expression de notre amour pour la Bretagne et nécessite un engagement continu, car il s’agit de la seule manière pour nous de soutenir financièrement notre passion pour cette belle terre. Nous espérons que cette démarche puisse être perçue comme une contribution positive à la culture bretonne. »