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Denez Teknoz Projekt Trañs
Denez PRIGENT nous livre une formule live fusion puissante. Un coffret unique sous forme de digipack quatre volets avec livret-poster et blister transparent…en série limitée !
Entre plusieurs projets (tournée Mil Hent, tournée avec l’Orchestre Symphonique de Bretagne, Iliz Tour…) DENEZ est depuis les années 2000 le Breton le plus universel (B.O. La Chute du Faucon Noir, Les Seigneurs, South Park et tout récemment la série Hawaii 5-0…)
Il est aussi l’artiste breton le plus en vue sur internet avec 120 000 écoutes mensuelles sur Spotify et près de 50 millions de vues sur Youtube…
Un album live unique inédit et incroyable !
La transe du Kan-Ha-Diskan en parfaite harmonie avec celle de la Techno !!! Une formation littéralement explosive réunissant quatre maîtres du genre. Bien sûr Denez au chant (révélation des Trans 92 – festival des Vieilles Charrues, Stade de France). Également Fred Guichen au diatonique (Ar Re Yaouank…). Puis James Digger aux machines (Rockin ‘Squat « Assassin »…) et Antoine Lahay aux guitares (Karma…).
Interview de Denez.
Pourquoi cette envie de sortir un album live ?
À la suite de mon passage avec James Digger, Fred Guichen et Antoine Lahay sur la scène du Fest-Noz Yaouank, de nombreuses personnes m’ont demandé si je prévoyais de faire un disque où figurait le répertoire que nous y avions joué. Je ne l’avais pas prévu mais je me suis dit : « Pourquoi pas ? »
Par chance, Nicolas Rouvière, qui sonorise mes concerts et enregistre mes albums, avait capté notre prestation sur multipistes. J’ai écouté le résultat dans son studio et j’ai pensé qu’il n’était pas nécessaire de réenregistrer les titres pour en faire un album studio car je disposais de suffisamment de matière pour un live. L’editing et le mixage ont eu lieu peu après alors que nous tous étions encore dans l’aura du concert.
C’est ainsi, un peu par hasard donc, et rapidement, que cet album a vu le jour.
Y perçoit-on les sensations que vous avez eues sur scène à Yaouank ?
Avec du recul, je pense avoir fait un bon choix car on y trouve une énergie qu’il est impossible d’avoir en studio. Il est en cela en parfaite adéquation avec l’esprit festif du Fest-Noz et de la Rave. On y ressent toute l’adrénaline que nous avions sur scène ainsi que le retour du public, le tout, réverbéré dans le grand hall du parc expo de Saint-Jacques-de-la-Lande. Cette adrénaline est d’autant plus perceptible que c’était, aux musiciens qui m’accompagnent et à moi, notre première prestation à proprement parler. Cela fait en quelque sorte de cet album un « one shot » !
Que trouve-t-on dans ce nouvel album ? À qui s’adresse-t-il ?
Il faut voir ce disque comme l’instantané d’un moment de partage intense avec le public présent ce soir-là. Ce nouvel album lui est destiné, comme aux gens qui n’ont pas pu être présents. Il peut s’adresser également à un public plus large que celui de la musique bretonne et notamment aux adeptes des Rave Party.
Quel message vouliez-vous donner avec “Trañs” ?
La rencontre de la techno et de la musique bretonne à danser m’apparaît depuis longtemps comme une évidence. Toutes deux puisent dans l’inconscient collectif des composants menant à la transe tels la répétition (chant et contre-chant d’un côté, boucles et gimmicks de l’autre), la vitesse rythmique, le faible écart entre les notes (composants que l’on trouve également dans d’autres musiques traditionnelles ancestrales, africaine notamment).
Cet album montre ainsi qu’il est tout à fait possible d’être ancré dans une tradition très ancienne tout en étant à la pointe de l’avant-garde en matière de musique.
Pourquoi cet objet rare ?
Le fait que le photographe Éric Legret ait pris des photos de notre prestation ce soir-là a également influé sur ma décision de sortir cet album car en plus d’un son de qualité, je pouvais disposer de belles images qui allaient me servir pour faire la jaquette du disque.
On trouve dans la pochette plusieurs photos. Vu de l’extérieur, nous avons voulu un objet à l’esthétique soignée, grâce par exemple à un fourreau transparent et des effets de superposition.
Quant au choix du titre Trañs, il m’est venu naturellement. Il s’agit d’une fusion entre les mots « Trans » et « Dañs » avec le tilde sur le «ñ» très caractéristique de la langue bretonne qui peut être également perçu ici comme un ”pied-de-nez“ à la polémique qu’il engendre aujourd’hui.