Sommaire
Un fest-noz et son pluriel singulier.
Mais d’abord, pour les rares personnes qui ne le sauraient pas encore : qu’est-ce qu’un fest-noz ?
En langue française cela se traduit par «fête de nuit ». Il s’agit d’une sorte de bal en Bretagne où toutes les générations se retrouvent pour danser des danses traditionnelles bretonnes jusqu’au bout de la nuit. Qui n’a pas été voir, ou mieux encore, y participer, ne connaît pas vraiment ce pays si particulier qu’est la Bretagne.
Singulier et pluriel.
À défaut de savoir danser gavottes, plinn et autres fisel; au moins il faut savoir écrire correctement ce mot si important dans notre vie bretonne.
En langue française les pluriels prennent généralement (mais pas exclusivement) un s en terminaison d’un singulier. Une «fête de nuit » devient des « fêtes de nuit. En breton pas de s mais plusieurs terminaisons selon les mots. Et un fest-noz devient des festoù-noz. Ne pas oublier l’accent grave sur le ù.
Nombres et pluriels
En langue française on dit une «fête de nuit » et ensuite deux, trois … «fêtes de nuit ». Il y en a plusieurs, donc le pluriel s’applique.
Pas en breton.
Un fest-noz restera au singulier après un nombre. Donc on dira et écrira quatre fest-noz. Cette règle de grammaire vaut pour tous les mots en breton dès lors qu’ils sont placés juste après un nombre. Fut-il très important.
Photo J. Kergourlay/Yaouank