✅ La Région Bretagne administrative condamne à mort le breton

✅ La Région Bretagne administrative condamne à mort le breton

La région Bretagne administrative ne dépense que 2 de nos euros pour la “défense” de la langue bretonne, par habitant et par an. Nous en voulons 20 !

La région Bretagne est cette assemblée qui compte quatre-vingt trois Conseillers, dont quinze Vice-Président(e) et un Président.
A qui nous nous adressons solennellement.

NHU Bretagne organise une pétition pour essayer de convaincre ce Président et l’ensemble du Conseil de la région administrative d’avoir du courage sur un sujet particulier et capital.
Parce que les lettres ouvertes restent lettres mortes. Car le temps passe et cette assemblée, très occupée, nous n’en doutons pas, ne prend pas du tout la mesure de la gravité de la situation de notre langue, le brezhoneg (langue bretonne). A part quelques-un(e)s qui se débattent, souvent trop seul(e)s. Et nous les en remercions très chaleureusement.

En 1950, plus d’un million de personnes parlaient encore notre langue celtique, selon Fañch BROUDIG.

Ainsi aujourd’hui  207 000 personnes parlent breton en Bretagne selon la dernière grande enquête diligentée par la région Bretagne administrative.
Parce que si rien n’est fait, vous aurez participé à tuer, Mesdames, Messieurs, une langue. C’est à dire Un bout de patrimoine de l’Humanité.
Mais les consignes d’en Haut, dans cette “république une et indivisible” vous somment de laisser mourir le breton en Bretagne comme le corse en Corse, pour n’en citer que deux. Mais comme ce pays est considéré comme une démocratie et un pays de droit, les méthodes d’éradication des autres langues originelles sont plus souples. Pour ne pas dire plus fourbes.

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En fait on accompagne en soins palliatifs.

On ne sauvera pas les éléphants en Afrique et le breton en Bretagne avec des mesurettes et des cataplasmes.
Là le moment des vrais grands moyens est arrivé.
La région Bretagne administrative a fait réaliser une étude très intéressante sur plus de huit mille personnes à propos du breton, et nous l’en remercions très sincèrement. Les chiffres sont sans appel.
Les Bretonnes et les Bretons veulent plus de breton à l’école, à la radio et à la télévision, dans la rue et les administrations, partout en fait.

Loïg CHESNAIS-GIRARD, président de quatre des cinq départements bretons – extrait (à 3’15” sur cette vidéo de Brezhoweb)
… de voir comment nous pouvons progresser … 50% des Bretonnes et des Bretons entendent des mots, entendent des expressions, entendent parler breton, parler gallo, dans leur vie quotidienne. Au moins une fois par semaine. C’est quelque chose d’intéressant

 

région Bretagne administrative

Pour éviter, comme Gaël, une mauvaise compréhension de notre propos

Une fois par semaine“, vous ne pensez pas que c’est un peu trop, là tout de suite ?

Votre phrase est dérisoire, grave et dangereuse.
Non, nous voulons (du mot volonté) plus. Nettement plus. Et nous ne voulons plus attendre.
La Corse de 330 000 habitants trouve 7 euros de budget par habitant/an pour le développement du corse dans l’île.
Nos Cousins Gallois ne sont que 3,3 millions d’habitants et leur Exécutif mobilise 20 euros par Gallois et par an. Demander à Mark DRAKEFORD sa recette !
Et vous Président de Région Bretagne administrative, vous ne trouvez que 2 malheureux euros alors que nous sommes 4,8 millions habitants (dont 3,3 dans les quatre départements que vous administrez).

Il n’y a qu’une seule façon, et aucune autre, pour sauver le brezhoneg de la disparition pure et simple, et vous êtes mieux placé que quiconque pour le savoir : mettre plus de gwenneg sur la table. Beaucoup plus de gwenneg (mot breton signifiant lur, mein glaz … argent)
Ces gwenneg sont les nôtres, ceux des Bretonnes et des Bretons de ce pays.
Gilles SIMEONI  trouve 7 euros par Citoyen corse. Et vous, vous n’en auriez que deux ?
Combien d’euros sont allés rapidement et sans sourciller à Politikos, pour trois journées et quelques centaines de privilégiés ?
Combien pour l’hydrolienne fantôme ou la cathédrale de Paris. Et c’était bien, il fallait le faire. Mais si l’argent est magique pour certaines causes, pourquoi ne l’est-il pas pas sauver notre langue originelle ?

région Bretagne

Région Bretagne, nous voulons 20 euros par an et habitant pour développer le breton en Bretagne. Pas moins !

Nous voulons autant que nos Cousins Gallois.

Les Gallois sont 3,3 millions et vous administrez 3,3 millions Breton(ne)s sur les 4,8 millions que nous sommes en Bretagne.
Le Gouvernement gallois a une vraie politique linguistique de développement du gallois depuis de nombreuses années. Le gallois est maintenant de plus en plus parlé au quotidien. Cette politique volontariste mobilise vingt (20) euros pas Gallois(e) et par an.
Le gallois est la langue sœur du brezhoneg.
Nous voulons que vous affectiez vingt (20) euros aux “développements” du brezhoneg en Bretagne. Et non pas 2,41 € pour le chloroforme !
D’ici cinq ans !

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région Bretagne

Cadencier.

De ces minables 2,41 € par an et par habitant en 2021, passon à quatre euros en 2022 … et ne nous servez pas le prétexte du Covid19.
Puis en 2023, ce seront sept euros, comme les Corses en 2020. Ensuite dix euros en 2024, quinze en 2025 et vingt euros en 2026 … comme les Gallois en 2020.
Il est vrai que si vous tapiez vraiment sur la table des ministères parisiens pour exiger des transferts réels de budgets, vous en auriez plus, de gwenneg;

Nous parlons de développement !

Donc arrêtons votre défaitisme et les titres de vos médias relais. “La sauvegarde du breton“. “La défense de la langue bretonne“. Car nous ne voulons plus subir ce rôle d’acculé sur la défensive. Bien sûr, nous sommes parfaitement conscients de la mauvaise situation du brezhoneg. Mais nous voulons organiser l’offensive pour notre langue originelle : son développement. Non plus sa régression comme certains passéistes le souhaitent sous les ors de la république et dans leurs filiales provinciales.
Il faut de la volonté pour cela et d’importants moyens financiers.
La volonté nous l’avons et les moyens financiers, vous les avez. Ce sont les nôtres !
Nous vous demandons de prendre des décisions rapides pour ré-orienter l’équivalent de vingt euros pour chacun des seuls 3,3 millions Bretonnes et Bretons dont vous administrez une partie des impôts.
Soit en effet, dix fois plus qu’aujourd’hui.

C’est beaucoup ?

Oui, bien sûr, au regard de la petite pièce de deux euros que vous allouez cette année au brezhoneg/breton.
Non, si l’on regarde nos proches Cousins Gallois. Et non, au regard des sommes bien plus importantes que vous décidez d’affecter à d’autres domaines. Si vous saviez les sommes que Paris investit au Québec pour y promouvoir la langue française.
Il ne s’agit évidemment pas de demander 18 autres euros de plus à chaque Citoyen de la Région Bretagne administrative. Des impôts et des taxes, nous en payons déjà beaucoup. Non, il s’agit de ré-orienter 18 euros et de les ajouter d’ici 2024 aux 2 petits euros déjà existants.
Ce n’est pas une question de moyens, juste une question de volonté.

C’est déraisonnable de demander cela ?

Non. Bien sûr que non.  Les Gallois et bien d’autres le font déjà. Oui bien sûr, leur système d’organisation politique le leur autorise, et pas le nôtre.
Alors pour sauver le brezhoneg, changeons notre système d’organisation.
Battez-vous contre les avis venant de l’est, au lieu de les avaler comme autant de couleuvres.

Une pétition.

Nous ne sommes pas certains que la pétition soit le bon moyen pour vous faire entendre raison.
Le breton, Mesdames et Messieurs du Conseil Régional, fait intégralement partie du patrimoine linguistique de l’Humanité. Ne rien faire, ou si peu comme vous, pour sauver le brezhoneg a un nom : non-assistance à langue en danger.
Nous ne sauverons le breton/brezhoneg que par Nous-Mêmes. L’état central s’est investi d’une mission : éradiquer notre langue. Ou nous continuons à obéir à Paris, ou nous travaillons ensemble à un large statut d’autonomie pour la Bretagne. Si nous n’obtenons pas ce statut, nous condamnons notre langue, et devenons également complices.

Voici le lien sur Change.org pour signer cette pétition et la partager le plus largement possible autour de vous.

 

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