Depuis la Révolution, la France, par l’intermédiaire de ses institutions, a déclaré la guerre à la diversité linguistique, considérant, à l’inverse de ses voisins, que ce qui fait la richesse du monde, c’est son uniformité. Le sort réservé ce printemps par l’État, par l’intermédiaire du ministre de l’Éducation et du Conseil Constitutionnel, à la loi Molac, qui représentait un espoir pour les défenseurs des langues « régionales », illustre une fois de plus la toute-puissance du lobby idéologique jacobin.
Sommaire
Depuis un peu plus de deux siècles, les relations entre le pouvoir français et ses peuples périphérique sont compliquées.
Dire qu’il s’agit d’un rapport d’amour-haine tournant souvent au « je t’aime moi non plus » serait un doux euphémisme. Tout prouve que l’État français est un avorton non déclaré de la monarchie absolue, en tout cas sur le plan de la volonté centralisatrice, affirmée avec arrogance depuis François Ier jusqu’à Emmanuel Macron Ier, en passant par Napoléon Ier, l’homme qui inventa le système des préfets pour mieux cadenasser les peuples. Est-ce un hasard d’ailleurs, si tout ce qui compte en France, d’autorités politiques, a célébré le dictateur à l’unisson, en mai dernier, à l’occasion du bicentenaire de sa mort ?
Ce n’était pas l’homme arrivé au pouvoir par un coup d’État, ni celui qui mit l’Europe à feu et à sang, que les esprits autorisés célébrèrent sans le célébrer tout en le célébrant, en faisant des mines de raminagrobis, mais évidemment l’homme qui, habité par le « sens de l’État » donna à la France postrévolutionnaire une structure hyper-centralisée dont s’inspirèrent par la suite tous les systèmes fascistoïdes d’Europe. Pour créer un sentiment d’unité nationale dans un État qui rassemblait, contre leur gré, des peuples bien différents, il fallait s’attaquer avec une volonté éradicatrice aux langues parlées par ces peuples sommés d’entrer dans le moule.
Cet État répondait tellement aux vœux des monarques absolus que Louis XVIII, revenu aux affaires dans les fourgons de l’étranger se précipita ….non pour rétablir les Parlements et les États supprimées d’un trait de plume par la Révolution, mais pour….valider le système départemental et préfectoral qui quadrillait la France .
Les langues des peuples sommées de disparaître.
Les langues des peuples étant perçues comme des marques honteuses d’une altérité et d’une identité à éradiquer, furent logiquement sommées de disparaître. Ce que même les rédacteurs de l’édit de Villers-Cotterêt, en 1539, qui fait du français la langue des actes juridiques du royaume n’avaient osé souhaiter ni revendiquer. Dès lors, les tribunes, les discours, les lois et les décrets vont se succéder qui, tous, vont dans le même sens : imposer, à l’exclusion des autres, la langue française comme seule langue d’usage de la République.
Aux anathèmes de l’abbé Grégoire qui accusait le breton, le basque et le corse d’être des «patois » entretenant l’ « enfance de l’Humanité » forcément dans l’ignorance des Lumières , répondent les éructations du Conventionnel Bertrand Barrère de Vieuzac , le même qui fut à l’origine du décret-loi du Ier octobre 1793 sur l’extermination de la population vendéenne, qui assimilent le basque au « fanatisme » et le breton au « fédéralisme » ( qui à l’époque comme aujourd’hui étaient aux yeux des responsables de l’État français une sorte de crime contre la pensée ) et à la « superstition » .
L’argument avancé par Barrère de Vieuzac , l’abbé Grégoire et leurs amis ne tient évidemment pas une seconde devant la réalité : c’est la Bretagne gallèse ou « francophone » qui résiste de toutes ses forces aux lois tyranniques de la Révolution. C’est près de Fougères que le Marquis de la Rouérie fonde l’Association Bretonne qui se donne pour but de récupérer droits et institutions nationaux, alors que la Bretagne brittophone , après quelques combats et insurrections sporadiques autour de Lannion / Lannuon, dans le Léon et quelques paroisses de Cornouaille , se soumet.
Qu’importe, une loi du 20 juillet 1794, fondatrice de cette république qui ne veut voir qu’une seule tête et n’entendre qu’une seule langue condamne à la révocation et à la prison les fonctionnaires « coupables » de parler la langue du peuple. Si « républicain » ce combat acharné contre les langues des peuples, celles qu’aujourd’hui l’État français qualifie, avec une condescendance non feinte, de « régionales », que tous les régimes qui se suivent, au XIXe et XXe siècles, vont entériner et poursuivre la politique d’extermination culturelle mise en place par les « grands ancêtres ».
En 1831 – soit sous Louis-Philippe, on n’est donc pas « en République » ! …
Les préfets des Côtes du Nord et du Finistère écrivent à M. Montalivet, ministre de l’Instruction Publique qu’ «il faut, par tous les moyens possibles, favoriser l’appauvrissement, la corruption du breton, jusqu’au point où, d’une commune à l’autre , on ne puisse plus se comprendre (…) Il faut absolument détruire le langage breton. » La même année, Auguste Romieu, sous-préfet de Kemperle enfonce le clou en écrivant : « faisons que le clergé nous seconde en n’accordant la première communion qu’aux enfants qui parleront français. »
L’école française, en Bretagne, a-t-elle vocation, à éduquer les enfants, à leur ouvrir l’esprit, à favoriser leurs esprit critique et leur élévation mentale ? Que nenni !
« Surtout, rappelez-vous, messieurs« , assène en 1845, un sous-préfet, aux instituteurs, « que vous n’êtes établis que pour tuer la langue bretonne ». Vous n’avez pas lu : « pour enseigner le français », ou « pour favoriser la suprématie du français sur le breton ».
Non, vous avez bien lu : « pour tuer la langue bretonne ».
Comme unique but pédagogique en Bretagne. La messe est dite si l’on peut se permettre l’expression. Le chemin, tracé. Pour des décennies. Jusqu’à la disparition des langues énumérées par l’abbé Grégoire un demi-siècle plus tôt comme coupables de prolonger les Ténèbres et l’« enfance de l’Humanité » . Comme si l’enfance était en soi porteuse de contre valeurs et d’une charge d’obscurantisme. Et comme si les idées de Liberté, d’Égalité et Fraternité, d’ailleurs bafouées par la Révolution, ne pouvaient s’énoncer qu’en français !
Dans les mêmes années, Victor Bléas, pourtant Breton ethnique, mais supplétif loyal de l’État colonial et Inspecteur Primaire, décide de fermer de manière péremptoire une quinzaine d’écoles de la région de Brest dans lesquelles le breton est langue d’enseignement. Aussi l’école de la Troisième République, « gratuite, laïque et obligatoire », ne fait-elle qu’entériner, en changeant sans doute de braquet, la politique linguicide suivie avec zèle, opiniâtreté et application depuis 1793.
Avec deux grandes nouveautés que ne pouvait inventer que le pays qui se confond avec les Lumières : le symbole ou sabot sous le menton des enfants coupables de parler, sur la cour de récréation, la langue de leurs pères et l’interdiction, dès 1902 des prêches en breton dans les églises, avec, à la clé, le licenciement de centaines de prêtres des diocèses brittophones sur ordre des préfets. Motif ? « Usage abusif de la langue bretonne ». En 1902, on est à trois ans de la loi de séparation des Églises et de l’État et les prêtres sont encore payés par l’argent public.
Un long combat pour la dignité.
Il serait trop long d’énumérer tous les projets de lois, les pétitions, les vœux des diverses communes et personnalités qui, depuis l’époque du petit père Combes, se heurtèrent aux fins de non-recevoir d’un État pour lequel seul compte le lien établi entre lui-même et l’individu, à l’exception des corps et des représentations intermédiaires.
On ne citera que pour mémoire la phrase de tel brillant ministre – Anatole de Monzie ? – qui répondit à un journaliste l’interrogeant sur le devenir de la langue bretonne que la place de ses défenseurs était en prison, ou celle, plus proche de nous, du président Pompidou affirmant avec la superbe d’un roi-soleil qu’ « il n’y a pas de place pour la langue bretonne dans une France destinée à marquer l’Europe de son sceau. »
Mis à part la loi Deixonne de 1951 – sept décennies déjà- aucune loi n’est venue garantir la pérennité de ces langues que la Constitution a reconnues en 2008 comme faisant partie du « patrimoine » national , mais sur lesquelles, depuis Paris, on continue à jeter un regard vaguement méprisant, si on reconnaît à Matignon et à l’Elysée que s’il n’existe pas de «races», prouve qu’il considère qu’il existe des langues supérieures et des langues inférieures.
On n’a jamais médité, dans les ministères français sur la phrase pourtant pleine de sens de la linguiste universitaire Henriette Walter qui dit que « le français est un patois qui a réussi» Et, tout en soutenant les indépendantistes Québecois chez qui le français vient d’accéder au statut d’unique langue officielle, on invalide la décision du Conseil Territorial de Corse visant à instaurer seulement la co-officialité du français et du corse sur l’île de beauté. Allez comprendre la logique d’un État, si vigilant ailleurs sur les droits des minorités, en particulier linguistiques, et qui refuse toujours chez lui de ratifier les textes internationaux dont la Charte européenne des langues dites régionales et minorisées constitue un parfait exemple.
Les tribulations de la loi Molac.
Le dernier épisode en date de la crispation identitaire d’un État qui semble avoir instauré son propre culte, avec ses temples, ses églises et ses grands prêtres et remplacé une vraie religion- avec toutes ses limites voire ses tares- par une religion de pacotille dont l’État est l’Église, la Nation le nouveau Dieu, et le président de la République le Pape, vient de se dérouler sous les yeux médusés des spectateurs de bonne volonté.
Paul Molac, député autonomiste de Ploermael, ancien président national de l’association Div Yezh qui gère le développement et la promotion de la langue bretonne dans l’enseignement d’État, dit «public » tenta, lors de son premier mandat de faire voter une loi favorable à la langue bretonne au moins dans l’enseignement. Hélas, elle ne dépassa pas la première lecture de l’Assemblée nationale. Il renouvela son projet, au cours de son second mandat.
A la suite d’un véritable parcours du combattant : première lecture à l’Assemblée Nationale, puis au Sénat et seconde lecture par l’Assemblée, le projet de loi dit Molac était enfin voté dans ses dispositions principales par une écrasante majorité des députés présents dans l’hémicycle : 247 pour, 76 contre parmi lesquels l’intégralité du groupe LFI (extrême gauche). Plus des deux tiers des membres de la majorité présidentielle Larem, en dépit de la consigne émise par le gouvernement de voter contre s’étaient joints au vote positif. Ceux qui rêvent de voir l’étau jacobin et centraliste se desserrer, à défaut de voir la France s’aligner sur ses voisins démocrates et fédéraux – démocrates parce que fédéraux- poussèrent des « ouf » de soulagement et se réjouirent de voir les choses et l’atmosphère évoluer positivement au pays qui considère toujours l’abbé Grégoire et Barrère de Vieuzac comme de « grands ancêtres ».
La loi Molac était un réel progrès par rapport à la loi Deixonne.
En ce sens qu’elle contraignait les communes ne proposant pas d’enseignement immersif aux enfants, de payer le forfait scolaire aux écoles en disposant et où les parents doivent conduire leur progéniture . Elle inscrivait aussi dans la loi la possibilité d’utiliser à l’état-civil les signes dits diacritiques tels que le tilde, par exemple sur le prénom Fañch, à la suite d’un véritable bras de fer ayant opposé une famille cornouaillaise à la justice française et la possibilité d’ouvrir des sections immersives, à l’exemple de la filière associative Diwan, au sein de l’éducation d’État, dite « nationale ».
C’était hélas compter sans les coups bas que préparait dans l’ombre un personnage pour qui les langues des peuples constituent de dangereux obstacles sur le chemin de l’uniformité « républicaine ». Le ministre de l’Education dite « nationale » Jean-Michel Blanquer , qui s’était déjà illustré à l’Assemblée Nationale par une bordée d’injures à l’égard de Paul Molac , se dépêchait en effet , bien discrètement et sans en référer au groupe parlementaire LREM de soudoyer une partie de ses députés afin de saisir le Conseil Constitutionnel, organe sacré des institutions de LA république , pour « vérifier » le degré de compatibilité de la loi Molac avec une Constitution qui pose comme article second que « le français est LA langue de la république. » . On pouvait s’attendre au pire de la part d’un aréopage qui, saisi par le super jacobin Jacques Chirac, en 1999, lors de la signature de la Charte européenne des langues minorisées par le premier ministre Lionel Jospin en invalida docilement la signature.
Cette fois, il n’y avait guère que Paul Molac à garder confiance …
Tant le cénacle de vieillards idéologisés oppose un barrage systématique à toute tentative de démocratiser et de décentraliser un État qu’en tant que grands prêtres de la nouvelle religion, ils considèrent comme une perfection éternelle et intemporelle. Comme d’habitude et comme s’y attendaient ceux qui savent de quoi les dits vieillards sont capables, leurs « réflexions » ont accouché du pire. Saisis de l’article 6 qui instaure l’obligation de forfait scolaire pour les communes ne proposant pas d’offre d’enseignement bilingue ou immersif en breton, le « conseil des sages » s’autosaisit de deux autres articles à propos desquels personne ne lui avait rien demandé.
Ce qui constitue une démarche très exceptionnelle de sa part. Et, ce qui ne surprit personne mais déçut et révolta beaucoup, il les invalida. Il s’agit de ceux sur l’acceptation des signes diacritiques et sur la possibilité d’ouverture de filière immersive au sein de l’éducation d’État. La colère, le sentiment d’injustice et de révolte , sont profonds chez ceux qui voyaient la France enfin suivre le chemin ouvert depuis des décennies par tous ses voisins européens ,à commencer par Paul Molac , le porteur du projet de loi, Christian Troadec , le maire de Carhaix / Karaez , aujourd’hui vice-président du Conseil Régional, et au-delà tous ceux qui œuvrent pour la survie de la langue bretonne , mais aussi au sein des sociétés bretonne, corse , basque ou occitane qui attendaient beaucoup de ce pas symbolique vers la démocratie .
10 000 manifestants pour le breton à Guingamp / Gwengamp.
A l’appel de Kevre Breizh et d’un certain nombre d’organisations culturelles et politiques, plus de 10 000 personnes ont défilé le 5 juin dernier dans les rues de Guingamp / Gwengamp, pour dénoncer le danger que fait peser le Conseil Constitutionnel sur l’ensemble de l’enseignement immersif en le déclarant anticonstitutionnel et pour réclamer plus de moyens pour la langue bretonne. Des manifestations semblables se déroulèrent en Corse, en Alsace, en Catalogne et en Euzkadi sous domination française.
Pour calmer la grogne et une inquiétude croissante, pour désamorcer le sentiment de révolte des peuples enfermés dans les frontières de l’Hexagone, le président Macron a cru utile, le 26 mai dernier de publier un texte dans lequel il affirme que les langues de l’Hexagone constituent une richesse- « un trésor national » écrit-il- et non un appauvrissement et qu’il considère qu’elles doivent être protégées .
Puis il a chargé une commission, pilotée notamment par le député de Guingamp/Gwengamp Yannick Kerlogot , proche de Paul Molac , d’étudier la possibilité de contourner la décision du conseil constitutionnel.
Ce faisant, le président de la république française confirme sa maîtrise de l’art du « en même temps ».
En même temps, il laisse son ministre de l’Éducation saisir le Conseil Constitutionnel, contre l’avis de la majorité des députés de la majorité, il n’invalide pas la décision dudit conseil alors même que sur les 60 députés nécessaires pour valider une saisine, plusieurs ont retiré leur signature après avoir reconnu avoir été victimes d’une manipulation d’alcôve, et il signe un texte, beau et plein de bon sens, mais qui au fond n’a d’autre valeur que sentimentale.
Un placebo en quelque sorte. Un lot de consolation. Ou un pansement sur une jambe de bois. Que va-t-il se passer à présent que la décision du Conseil Constitutionnel a été validée et que la loi, amputée de deux de ses articles fondamentaux, a été publiée au Journal Officiel ?
Quelles sont les marges de manœuvre de Yannick Kerlogot ?
La France parviendra-telle un jour à considérer que ce qui fait la beauté du monde c’est sa diversité et non son uniformité ?
Et que les langues des peuples font partie au plein sens du terme, d’une biodiversité qu’il importe de protéger et de promouvoir ? Rien n’est moins sûr hélas.
Les Bretons devront-ils prendre une partie de leur destin en main – comme ils l’ont fait lorsqu’ils ont créé l’école Diwan ? – voire la totalité de ce destin ?
Le nouveau Conseil Régional, qui comprend une dizaine d’élus autonomistes élus sur diverses listes, pourra-t-il prendre en charge une partie de ce plan de développement, qualifié par Daniel Cueff de « plan Marshall » des langues de Bretagne ?
Nombreux sont ceux qui, après ce camouflet à la démocratie, comme après les fins de non-recevoir opposées à ceux qui souhaitent la réunification administrative, se demandent si la solution pour s’en sortir n’est pas tout simplement d’en sortir. De sortir de la France, comme les Irlandais sont sortis du Royaume Uni et comme les Écossais s’apprêtent à le faire.
Avec la bénédiction des autorités européennes.
Nous vous recommandons par ailleurs la lecture de ce terrible article de notre confrère ABP Agence Bretagne Presse.
2 commentaires
C’est un excellent article objectif sur l’histoire , précise en ce qui concerne la révolution ,ne ressasse pas 1789 ,comme une partie du militantisme breton qui parfois malgré lui est sous l’influence des nostalgique de l’ancien régime ,alors que la révolution a commencé en Bretagne à cause justement du fait que l’aristocratie refusait tout partage du pouvoir aux états de Bretagne .Vous avez bien responsabilisé Napoléon qui a confirmé et amplifié la centralisation de part la nomination des préfets .Une nuance quand même concernant l’Ecosse ,si la Bretagne n’aurait , ne serait ce que un tiers d’équivalent de son autonomie ,ce serait déjà un pas en avant .Que l’on cesse dans ce domaine de trop critiquer le pouvoir londonien qui est actuellement en Europe ,cela n’a pas toujours été le cas ,un de ceux qui respecte le mieux ses minorités nationales ,c’est vrai aussi que de part le populisme montant à nouveau au sein de la classe conservatrice anglaise , il peut y avoir une reprise en main ,et même une tentative pour remettre la république d’Irlande sous contrôle britannique ,c’est un des enjeux inavoué des brexiters .
Thierry, le plan Marshall est un plan spécifique pour sauver nos langues, que nous avons élaboré et mis en forme avec « bretagne ma vie », Il vient dans la suite logique de ce plan marshall que j’essaie avec quelques amis de mettre dans le débat public depuis plusieurs années. Il figure dans le programme commun cueff/chesnais girard mais en tant que référence seulement, sans engagement précis, raison pour laquelle je me suis retiré de Bretagne réunie. Qu’en fera chesnais-girard, qui à part quelques formules de principe , n’a jamais rien fait pour nos langues? Mystère. le « plan marshall » est consultable sur le site « bretagne ma vie »