Selon l’INSEE, le chômage est en régression sur l’ensemble des cinq départements de Bretagne. Précisément de -1,4%, ce qui est très significatif. Ces données sont établies en fin de troisième trimestre de l’année 2019.
Le tourisme et le secteur de la construction sont parmi les plus dynamiques du pays. Par ailleurs, et malgré une concurrence mondialisée, la puissante industrie agroalimentaire bretonne se comporte bien. Rappelons que l’agriculture bretonne et notre secteur agroalimentaire sont parmi les plus puissants d’Europe.
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Le classement européen.
A quelques rares exceptions près, on distingue globalement deux blocs en Europe. D’une part une Europe méditerranéenne et du sud avec des taux de chômage parmi les plus élevés, au-delà de 8,50%. Dont la Turquie, l’Espagne, l’Albanie, la France, l’Italie, la Grèce … D’autre part, un ensemble dont les taux sont inférieurs à ce 8,50%, et qui est plutôt en Europe du nord. Toujours à une ou deux exceptions près, histoire de confirmer la règle.
La moyenne de la zone euro est de 7,50% et celle de l’Union Européenne de 6,30%
Et la Bretagne ?
La Bretagne se place tout à fait honorablement avec un taux de chômage de 7,20%. Entre l’Ukraine à 7,30% et la Suède à 6,60%. .
Avec ce taux de chômage de 7,2% sur l’ensemble du pays, la Bretagne affiche un taux deux fois moins élevé que des pays du sud européen comme l’Espagne et la Grèce.
C’est le département de l’Ille et Vilaine qui est le plus vertueux avec un taux de 6,5%.
Ensuite la Loire Atlantique avec un 7%. Nous notons, là encore, la disparité entre la Bretagne orientale et la Bretagne occidentale. En effet, les trois départements occidentaux affichent un taux très proche entre 7,4% pour le Penn ar Bed, 7,5% pour le Morbihan et 7,6% pour les Côtes d’Armor.
Mais ceci étant, ce qu’il faut retenir, c’est que le chômage est en baisse en Bretagne.