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Péage Écotaxe en Bretagne, cinq ans déjà : fêtons ensemble cet anniversaire.
Péage Écotaxe de Guiclan : Samedi 04 Août 2018.
Cela fera déjà cinq ans que le premier portique de prélèvement automatique de l’impôt Écotaxe fut ramené au niveau du sol.
A cette occasion est organisé un pique nique géant vers l’échangeur de Kermat à Guiclan dès 11:00. Les maîtres mots sont : convivialité et bonne humeur, comme tout anniversaire qui se respecte. Sont prévues : restauration, interventions, discussions …
La Bretagne est toujours heureuse de vous offrir son réseau routier gratuit.
La deuxième révolte des Bonnets Rouges, le commencement.
Le 02 Août 2013, le premier portique de péage Écotaxe était mis à terre en Bretagne. Environ 500 personnes s’étaient rassemblées vers l’échangeur de Kermat en Gwiglann / Guiclan nord Penn ar Bed (Finistère en langue française). Une troupe de marins, d’ouvriers, de paysans … En fait un collectif breton d’acteurs économiques agissant pour l’emploi en Bretagne.
Il y a là des agriculteurs et des éleveurs qui produisent, des agro qui transforment. Également des transporteurs qui acheminent tous ces produits vers les consommateurs. Cette Écotaxe décidée dans des bureaux parisiens feutrés, ils n’en veulent pas. Ils l’avaient dit à qui de droit. Mais comme trop souvent, ces administrateurs trop lointains n’ont rien entendu. Et les premiers péages d’acier ont été construit contre l’avis des populations.
Ah, la première révolte des Bonnets Rouges c’était en 1675.
Le portique, encore un symbole.
« Ce portique est un symbole qu’il nous faut faire tomber. C’est une potence, c’est le symbole d’un establishment parisien, le symbole des contrôles tatillons dans nos exploitations et nos entreprises » disait alors François PALUT, éleveur de porcs et président de l’AMEB Association Maintien Élevage en Bretagne.
Plusieurs tracteurs agricoles ont commencé par bloquer la voie express, encore gratuite, dans les deux sens. Ainsi interdisant toute circulation et libérant la voie.
Le premier portique d’une longue série …
En milieu de journée ces responsables économiques ont commencé à démonter un des deux pieds du portique de péage Écotaxe. Cette nouvelle gabelle que l’état central voulait imposer à « ses provinces » et que l’une d’elle va refuser, violemment. Des soins sont prodigués à l’autre pied avec une meuleuse. Il aura suffit d’une heure pour que ce tas de ferraille s’écroule. Le sous préfet de Montroulez / Morlaix menace et le patron de Écomouv, totalement hors-sol, n’a rien compris à ce qui venait de se passer.
En effet Daniel MEINI estime que « cela ne reflète pas l’esprit de bonne collaboration qu’on a mis en place avec l’État, le conseil régional et la direction des routes« . Finalement entre trois amis qui sont depuis le début cul et chemise dans cette décision prise sans aucune concertation avec les principaux intéressés. A savoir les populations auxquelles ce nouvel impôt doit être imposé.
L’Écotaxe, le retour ?
Ainsi, certains administrateurs parisiens actuels, qui n’étaient sans doute pas aux affaires en 2013, repenseraient à cet impôt. Pensant peut-être que leurs prédécesseurs furent des incapables et qu’eux sauraient imposer cet impôt aux provinces. Il est vrai que cet état dépense à tout va des fortunes qu’il n’a pas. Et toute idée d’impôt est bonne à prendre, voire à reprendre. Après la limitation à 80 km/h, pourquoi pas l’Écotaxe, sous quelque forme que ce soit.
Ainsi, de la révolte de 2013, les Citoyens de Bretagne ont beaucoup appris. En particulier, que nous n’avons plus à subir toutes les décisions prises dans des capitales trop lointaines. Également que c’est d’abord Nous-Mêmes qui savons ce qui est bon ou mauvais pour nous. Sûrement pas des technocrates hors-sol qui vivent à un demi millier de kilomètres de Bretagne.
L’Écotaxe, le retour ? En Bretagne, ni pensez même pas une seconde.