Ouessant

Ouessant, l’île bretonne la plus occidentale

de Ondine MORIN
Publié le Dernière mise à jour le

L’insularité aujourd’hui : un choix de vie

La Bretagne, tout au long de ses quelques 2700 kilomètres de côtes, est jalonnée d’îles toutes plus belles les une que les autres. Ouessant est la plus occidentale des îles de Bretagne.


Falaises sauvages peuplées d’oiseaux de mer et battues par les vents d’occident et les vagues atlantiques. Colliers de rochers autour d’écrins de sable fin, laminaires et peuples des grèves. Également les landes herbeuses et soleil salé … On ne s’en lasse pas, et quelle que soit la saison, le spectacle est grandiose. Et permanent sur nos îles bretonnes, entre la Baie de Bourgneuf à la frontière vendéenne et celle du Mont Saint Michel à la frontière normande.


Mais entre le spectacle et la vie quotidienne sur nos îles à longueur d’année, il y a bien des contraintes qu’il faut savoir surmonter.
NHU Bretagne ouvre ses colonnes à toutes celles et ceux qui souhaitent nous raconter leur île. La vie sur leur caillou de notre péninsule bretonne. Nous en faire découvrir ses beautés, ses plaisirs et ses contraintes, son Histoire et son avenir.
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Ile d'Ouessant, première terre de Bretagne
Ouessant, Enez Eussa, complètement à l’ouest

Ouessant, l’île bretonne la plus occidentale, par Ondine MORIN

« Originaire d’Ouessant, je savais dès mon enfance que je ferai tout pour rester vivre sur cette île. Partager à trois élèves une classe de primaire. Puis à cinq élèves une classe de collège. Sans nous en rendre compte à l’époque c’était un rare privilège. Dans ces conditions, on a soif d’apprendre et d’étudier. Car bon nombre de matières se déroulaient en plein air comme les sciences naturelles ou la géologie. Et quand la fin des cours retentit, l’île se transformait en de vastes terrains de jeux. Où seules ses falaises délimitaient nos aires de découvertes.
Goûter à ses plaisirs de l’enfance insulaire, m’a forcément donné envie de rester y vivre et pourquoi pas d’offrir ce « luxe » aussi à mes futurs enfants ?

L’exil et le retour

Vient alors l’exil avec la pension sur le continent lors du passage en seconde. Une étape obligatoire très déstabilisante pour mon frère et moi. Mais c’est un passage obligé ! Ces études nous donneront les clés de notre liberté pour réaliser, plus tard, nos souhaits professionnels à Ouessant.


Les diplômes et brevets en poches, de retour sur l’île, se passe la phase de la concrétisation de tous ces projets rêvés. Mais depuis le moment où l’on a quitté Ouessant pour les études et notre retour au caillou, l’île évolue forcement. Alors les projets sont à finaliser et à modifier en conséquence.

Kalon Eusa, Coeur d’Ouessant

C’est en suivant ce parcours, et après des études à Morlaix, Brest et La Rochelle que je suis rentrée au pays en 2008. Afin de m’installer en tant que guide conférencière au sein de ma structure « Kalon-Eusa » (Cœur d’Ouessant en Breton). Et au fil des années, des rencontres et des prix obtenus par le département du Finistère et la région Bretagne, j’ai ensuite eu le soutien de la Fondation de France pour créer des sorties « pesca-tourisme » avec le bateau de pêche de mon mari


Me voilà partie à l’école de pêche du Guilvinec passer d’abord mon brevet de matelot, puis deux ans après mon brevet de capitaine 200 UMS
Aujourd’hui je travaille désormais autant en mer qu’à terre. Et j’ai trouvé un réel équilibre entre le métier de mon mari et le mien. Et à terme, je me demande si la mer d’Iroise ne répondrait pas plus à mes aspirations de liberté en tant que pêcheur-ligneur, que celle de guide-passeuse d’histoires sous la lueur des phares la nuit« 

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1 commentaire

Marie-Jeanne Gabrielle 8 février 2017 - 16h41

Chez nous à Sein c’est chouette aussi !

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