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Échanges avec Pascal BOLO.
Nantes kidnappée !
Le débat de lundi dernier matin au Conseil départemental de Loire-Atlantique sur la réunification de la Bretagne a permis de ré-entendre les arguments de ceux qui s’opposent de toutes leurs forces à la réunification de la Bretagne et à toute consultation de la population sur le sujet.
Dans ce contexte, les interventions d’élus de la Ville de Nantes ont été particulièrement notables et permettent de comprendre les raisons de leur opposition farouche.
Pour illustrer mon propos, vous trouverez, ci-dessous, un petit échange avec M. Bolo, premier adjoint au maire de Nantes, conseiller départemental, et élément central du système mis en place à l’époque de Jean-Marc Ayrault. M. Bolo a véritablement sonné la charge contre la réunification après avoir fait pleurer les chaumières en évoquant son premier disque, celui des Trois Jean de Nantes, ou bien sa participation aux manifestations pour la réunification quand il avait 17 ans, erreur de jeunesse, sic…
M Bolo
Eh oui ! Nantes est une ville de confluence et d’ouverture. Elle n’exclue pas, elle fédère. Et elle ne segmente pas, elle rassemble. Elle sait d’où elle vient pour se tourner résolument vers son avenir. Nul ne l’enfermera ni ne la réduira à une seule part de ce qu’elle est, quelle que soit l’importance où le poids de cette part. Et sa part bretonne est trop fort, trop ancrée, trop évidente pour avoir besoin de s’enfermer, de s’isoler ou de se replier sur elle-même. Vive la Bretagne ouverte ! Vive Nantes !
Ma réponse.
Pascal Bolo je dois dire que je ne comprends pas ce que vous dites …. En quoi le fait “d’être une ville ouverte” serait incompatible avec son appartenance à la Bretagne ?? Soit dit en passant, c’est le cas de la plupart des principales villes bretonnes …. Vous trouvez que Brest, par exemple, est une ville “enfermée dans sa part bretonne” ? Une “ville repliée” ? Une “ville isolée “ ? Ce raisonnement est incompréhensible en fait. Sauf à croire que faire partie de la Bretagne signifie repli, renfermement, autarcie. Ce que ne pense quasiment personne. Si ce n’est quelques zozos qui ne supportent pas que la Bretagne existe. Nantes a tout à gagner à redevenir la principale ville bretonne. Ainsi qu’à retrouver son rang de capitale de la Bretagne.
Une place européenne.
Ce qui lui donnera aussitôt une véritable place sur la carte européenne à l’instar de Munich en Bavière ou Cardiff au pays de Galles. Laisser Nantes s’enfermer dans son petit espace nanto-nantais en fait une simple petite ville moyenne à l’échelle européenne. C’est vraiment du gâchis. Finalement, on a l’impression qu’une certaine bourgeoisie politique locale a mis la main sur un pré carré nantais. Et souhaite se le garder rien que pour elle au mépris des intérêts véritables de la population . Derrière des discours de façade d’une banalité rare, ville ouverte bla-bla-bla, ça relève plus en fait d’une vision nombriliste et fermée de la part de ces tenants du “nanto-nantais”, tout le contraire de la Bretagne actuelle.
Nantes kidnappée …
De mon point de vue, il est évident que Nantes est devenue la « chose » personnelle de notables à l’aise avec une région pays de Loire inexistante et craignant une Bretagne dynamique, ouverte et dont les citoyens leur demanderaient de rendre des comptes. Les habitants de Nantes et de Loire-Atlantique sont pris en otage par ces notables.
Je rajouterai que dans leurs propos, on ressent une sorte de mépris sous-jacent pour tout ce qui n’est pas nantais, mépris assez sidérant quand on constate que Nantes n’est pas une ville plus extra-ordinaire qu’une autre.
On ne peut plus admettre ce discours creux et démagogique des « bébés Ayrault ». A chacun de leur faire savoir que leur suffisance ne sera plus acceptée.
Nantes kidnappée !
1 commentaire
Bolosser c’est ce que mérite ce bolo.